...Et s'ILS avaient, déjà, un pied sur Terre ?

C'est le dernier Vic St Val, le 64ème...
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     Autour de lui se passaient des choses, et rôdait cette odeur de sainteté...
     Mais qui était-il vraiment ?
     Un charlatant ? un illuminé ? Ou bien un saint véritable ?
     Lui-même, le savait-il ?
     Et d'ailleur, un « saint »... qu'est-ce que c'est, au juste ?
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     A l'âge de la cryogénisation, la mort n'est plus qu'un mauvais moment à passer. Contre un gros paquet de fric, un caisson de Cryogénic Inc. Offre au défunt un aller simple pour la résurection !
     Alice Douglas revient au monde en 2148, cent cinquante ans après son propre décès. A peine a-elle ouvert un œil que les ennuis commencent, car les bons Samaritains de l'immortalité sont de sacrés rapaces. Délestée de sa fortune, la Réveillée confie ses intérêts à un duo de détectives plutôt bizarre.
     Un duo ? Pas tout à fait en réalité... Mais pour ce qui est d'être bizarre, Dan Campbell et Spencer Goren tiennent leurs promesses !
     Dans un enfer urbain où les tueurs philosophes se goinfrent de droïdo-pizzas, Alice n'est pas au bout de ses surprises.
     Ni de ses malheurs...
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  Le détective A. Gabriel est un drôle de pèlerin.
   Planté comme un cierge sur le toit de son immeuble, une cigarette au bec, il regarde briller au loin les lumières de la ville...Son passé, sacrément chargé, pèse lourd sur ses épaules.
 Alors quand son vieux copain, le flic O'Maley, le branche sur une affaire de trafic de drogue,
  il réagit plutôt mollement. Idem quand un tueur en série — du genre maniaque du bistouri — le contacte histoire de s'offrir un confesseur.
  Gabriel regimbe, mais il est piégé. Son destin s'est remis en marche, lui promettant un tombereau d'emmerdes.
  Sûr que ça va flinguer dans tous les coins !
  Mais ça n'est pas le pire. Car pour sauver les gentils, Gaby va devoir en foutre un sacré coup dans la gueule des méchants.
  Question éthique, ça lui pose comme un problème...
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Aussitôt, Arlyada s’était mise en marche vers lui. Lentement. Très lentement. Avec une lenteur un peu exaspérante.
Arlyada ou Lay... Ou le fantôme de Lay... Qui était-elle au juste ?... Mais peu importait...
Elle arrivait, d’ailleurs. Elle était là.
Elle s’était arrêtée à un mètre environ de lui, et le regardait en souriant.
Carlson se dit qu’il n’avait pas réagi assez vite, qu'il avait perdu inutilement un temps précieux à contempler cette apparition surprenante. Et il eut en même temps conscience du ridicule de sa position, ainsi recroquevillé dans les hautes herbes et les arbustes maigres du maquis, ramassé sur lui-même comme un félin aux aguets.
Quel chausseur était-il ?
Ou quel gibier?...

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     ... Les techniciens surveillaient à la fois le siège et le chronomètre... Plus qu'une minute... Là-bas, où qu'il soit, Marignan devait se disposer à subir un nouveau transfert.
     — Trente secondes... annonça une voix.
     Puis, très vite :
     — Coupez !
     Pourtant, il ne se produisait rien... Rien... Le fauteuil demeurait vide... Rien... Le regard de Valais croisa celui de Pierre Candal... Rien...
     L'inquiétude latente tournait rapidement à l'angoisse. La situation acquérait brusquement une gravité exceptionnelle.
     Valais jura sourdement entre ses dents.
     Rien... Toujours rien...
     ...
     — M. Marignan ne reviendra pas tout de suite, déclara soudain une voix de femme derrière eux.
     Ils se retournèrent d'un bloc.
     Missala se tenait dans le laboratoire et leur souriait, impassible...
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Forster escalada la pente sur quelques mètres, puis il leva les yeux pour évaluer la distance qui le séparait encore du sommet. C'est alors qu'il la vit. Alun Forster se demanda d'où elle avait pu surgir... Elle n'était pourtant pas tombée du ciel ! Il crut d'abord à une hallucination. C'était impossible !... Absolument impossible !... Rien d'autre qu'un mirage... Un tour que lui jouait son esprit... Il ferma les yeux pendant quelques secondes. Il les rouvrit pour constater que l'apparition était encore là. La ressemblance était frappante... Trop exacte pour qu'il puisse se tromper. Il sentait qu'il écarquillait les yeux en la dévisageant. Inconsciemment, il secouait légèrement la tête, comme s'il niait la réalité de la jeune femme, comme s'il se refusait à admettre l'évidence. Puis son prénom fusa presque malgré lui de ses lèvres.- Gerogia... Il ne se doutait pas qu'elle allait être responsable de sa métamorphose; qu'il allait bientôt devenir, à cause d'elle, "l'homme de lumière"...

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     Sur le côté droit de la chaussée, la rambarde métalique était d'abord rayée et tordue sur quelques dizaines de mètres ; puis elle avait été complètement couchée, à l'endroit où le véhicule avait quitté la route pour basculer en contrebas, dans une friche rocailleuse où poussaient ça et là quelques buissons épineux. Les véhicules de secours étaient stationnés à la hauteur de la brèche. La voiture accidentée reposait sur le toit, sérieusement endommagée. Personne à son bord. On avait d'abord pensé que le conducteur et ses éventuels passagers avaient été éjectés. Pourtant, on avait vainement fouillé les abords immédiats. Personne... Il n'y avait absolument personne...

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     L'aube s'ouvrit comme une fleur aux couleurs chatoyantes.
     Sangor laissa fuser un soupir de soulagement. II y avait plus de deux heures qu'il guettait cet instant. Blottie contre lui, Maïka s'était laissé aller à une demi-somnolence.
     Frank fut sur le point de la secouer doucement pour lui annoncer que...
     II revint alors soudain de sa méprise, et il sentit tout de suite qu'une sueur froide lui couvrait le front et les tempes.
     Ce n'était pas l'aurore qui éclairait faiblement le Karana et le paysage hérissé de flèches qui l'entourait. L'aube n'avait pas cette orgie de couleurs...
     De chaque aiguille jaillissait une vapeur brillante et colorée.
     Maïka avait ouvert les yeux.
     — Les nuées..., murmura-t-elle, stupéfaite.
     Frank Sangor acquiesça d'un signe.
     II avait l'impression déprimante de s'être jeté dans la gueule du loup...
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     Les deux Xaxaliens échangèrent un regard perplexe. Ils éprouvaient brusquement une sensation étrange, indéfinissable. C'était... L'impréssion d'une présence... Mais ce n'était pas vraiment une présence. C'était à la fois en eux et autour d'eux... Ils se sentaient à la fois envahis et absorbés. S'emparait-on deux, ou les arrachait-on d'eux-mêmes ? Et la voix s'éleva soudain... Ce ne fut d'abord qu'une incompréhensible succession de mots. Puis les phrases s'organisèrent. — Vous êtes mes otages et j'ai tout pouvoir sur vous... Il faut que vous sachiez... Il vous faut connaître l'embrasement de l'atmosphère, le bouillonnement des flots... Il y eut une courte pause, puis la voix ajouta avec gravité :

— Je suis ce qui reste quand tout a été...
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Soudain, Luc Verneuil étouffe une exclamation. Cette fois, le doute n'est plus possible.
On vient de tirer davantage le battant de la porte du vieux four, ce petit édifice vétuste qui menace ruine, où Verneuil a pourtant découvert le moyen d'emprunter un mode de locomotion révolutionnaire : le tunnelumière...
Puis on ouvre carrément la porte et quelqu'un se glisse prudemment dehors.
A cet instant, l'éclairage municipal s'allume.
Il y a un puissant projecteur au sodium non loin de là. Sa clarté s'intensifie rapidement, passant du rouge rosé à l'orange clair et vif, presque jaune.
La silhouette a eu un léger mouvement de recul. En même temps, Verneuil s'écrie :
— Virginie !
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     « — Entame les préparatifs pour le décollage... ».
     Sampere avait prononcé cette phrase, pour clore son message, depuis plusieurs minutes déjà, mais n'avait pas bougé.
     Non que les forces lui manquent... C'était autre chose.
     Une vague impression de malaise.
     Sur Terre, dans ses pantoufles, il se serait borné à
     dire qu'il ne se sentait pas dans son assiette, et n'y aurait attaché aucune importance !
     Mais il était sur Mars !
     II reposa le microphone de l'émetteur et secoua la tète. Un besoin de s'ébrouer...
     Mais qu'y avait-il ? Que s'était-il passé ?
     L'impression d'avoir rêvé... Rien de plus qu'un rêve !
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