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De Rio de Janeiro à Dolancourt, petit village de l'Aube, s'amorçait un périple déroutant à travers d'autres continuums spatio-temporels. D'étranges événements emportaient Gilles Novak et son Commando Alpha, privés de libre arbitre, vers un destin inouï. Une mission semée d'embûches, de traquenards machiavéliques, méthodiquement conçus pour les précipiter, de façon irrémédiable, dans l'Empire des Ténèbres. Avec, au bout, le verdict inéluctable et cruel prononcé par infâme Kraolhountgo, le maître de Gorounka, cité peuplée d'horreurs sans nom...
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Brusquement le ciel s'obscurcit et un cri atroce déchira l'air. Levant les yeux au ciel, William Baker découvrit une immense créature ailée qui fondait sur lui et ses compagnons. D'apparence reptilienne, le front hérissé d'une corne torsadée, l'animal volant correspondait trait pour trait aux terribles ptéranodons qui hantaient la planète sans nom. Sherwood braqua son fusil thermique vers le monstre aux ailes de cuir. Un rayon rouge frappa celui-ci en pleine poitrine mais il continua de piquer vers le sol. — Bon sang ! rugit l'aventurier, cette saleté de bestiole a l'air insensible à mes « arguments » ! — Et elle n'est pas la seule, s'écria Baker d'une voix étranglée. Regardez ! Une demi-douzaine de créatures analogues venaient en effet de surgir au-dessus des Terriens, faisant claquer leur bec garni de dents acérées.
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Un château vieux de 1000 ans, où Jean de Galice accueille Gilles Novak et son Commando Alpha. Là, d'étranges événements vont se manifester : apparition d'une rude (mais ravissante) guerrière rousse armée d'un glaive ; un moine terrorisé par la vue d'Alain Le Kern, Daniel Huguet et Gérard Ehret, sans compter la frayeur d'Amélie, la cuisinière du château, pourchassant un fantôme amateur de bons vins ! Une semaine de vacances mouvementées qui, de Rennes-le-Château et ses mystères, au « Moulin de Soleils » (Haut Var) bordant le Grand Plan de Canjuers et ses installations militaires, allait faire de Gilles et ses compagnons les pions d'un fabuleux échiquier cosmique...
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— Galaxie noire ! jura Andy Sherwood en reposant sur la table la carafe d'eau qu'il venait de renifler. Je reconnaîtrais cette odeur entre mille. Ca pue le tlankex à plein nez ! Le tlankex ? Une expression d'horreur absolue se peignit sur tous les visages. — Or cette flotte vient du robinet, poursuivit l'aventurier. C'est donc le réseau de distribution en eau potable de la planète qui a été contaminé par cette saloperie de drogue. — Ce qui signifie, conclut Ronny Blade d'une voix blanche, que si nous n'intervenons pas immédiatement, toute la population de Wondlak risque d'être intoxiquée par ce fléau qui, je vous le rappelle, crée une dépendance irréversible dès la première prise... Des milliers d'innocents allaient-ils plonger dans l'enfer de la drogue ? Cette fois, songea William Baker, pas de droit à l'erreur.
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Un château familier où toute chose se retrouve brusquement inversée, de mystérieux pleurs de bébé déchirant le silence glacé de la nuit, un brouillard d'une densité peu commune, une vieille femme fripée errant seule dans la neige... Autant d'éléments qui vont précipiter Gilles Novak et ses compagnons dans une de leurs plus folles aventures aux frontières du temps, de l'espace et de la raison. Emportés dans un triangle de forces cosmo-telluriques dans les Pyrénées ariégeoises, nos preux Chevaliers modernes nous entraînent dans un fascinant voyage au cœur de l'Histoire, des légendes... et de l'Effroi.
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La salle de conférence du Convention Center de Philadelphie était archicomble. Il y régnait pourtant un silence religieux tandis que le professeur Krasbaueur poursuivait son exposé : —... ce traitement capable de désintoxiquer la quasi-totalité des presque dix millions de victimes du tlankex, cette drogue dont je vous rappelle qu'une seule prise suffisait à rendre tout individu définitivement dépendant, ce traitement, disais-je donc... A cet instant une puissante voix métallique relayée par un réseau de haut-parleurs retentit dans l'amphithéâtre. — Ceci est un communiqué d'Urgence Rouge : Philadelphie se trouve actuellement sous la menace imminente d'une attaque extraterrestre d'une violence inouïe. Toutes les personnes qui entendent cet appel doivent immédiatement se rendre à l'abri souterrain le plus proche. Je répète...
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— Tu veux dire qu'il était... mort ?
Ronny Blade acquiesca, le visage grave.
— Oui. D'après le médecin légiste, il a été mordu par un n'gunsha ; c'est un des serpents les plus venimeux de Joklun-N'Ghar, mais qu'on ne trouve que dans la zone équatoriale de la planète. Pour des raisons de métabolisme, le climat tempéré de la capitale ne lui permet pas de survivre. A l'évidence, il s'agit donc...
— D'un assassinat, conclut William Baker. Et la cible que les meurtriers viennent de frapper, en la personne d'un membre du gouvernement provisoire, indique clairement que le processus d'indépendance de Joklun-N'Ghar est loin de satisfaire certains intérêts privés. Une véritable conjuration semble même...
Il fut interrompu par une déflagration d'une violence inouïe qui fit trembler le sol et les murs de la villa. Dans le silence de mort qui suivit le souffle de l'esplosion, chacun songeait au funeste destin qui semblait peser sur Joklun-N'Ghar. Jokun-N'Ghar la maudite...
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Tapi à l'intérieur de son vaisseau qu'il contrôle par la simple puissance de sa pensée, il sent une intense jubilation l'envahir. Aujourd'hui Brade et Baker ont perdu la partie : surgissant du subespace, leur Maraudeur, et les cinq autres navires de guerre qui l'escortent s'apprêtent à se jeter dans la gueule du loup. Pris en tenaille sous le double feu de la flotte des Fédérés et celle de la farce de frappe qu'Il va lâcher sur eux, ces Terriens insolents seront enfin, réduits au silence. Plus rien alors ne pourra se dresser sur « sa » route dans la conquête de la Galaxie. Trente secondes plus tard secoué par un gros rire qui résonne dans tout son vaisseau octogonal, « il » lance, l'offensive. Au même instant, un rugissement retentit dans le poste de pilotage du Maraudeur : Des Octogones ! Galaxie noire ! Nous sommes tombés dons un piège ! Le combat cette fois, semblait perdu d'avance...
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Une langue de brouillard fluide nimbe le loch Ness dont les contreforts nébuleux s'effilochent dans un ciel menaçant. Surgissent de la brume, la silhouette d'un lourd manoir de style gothique semble défier le temps. C'est là, quelque part en Ecosse, sur les rives de ce lac mythique, — mais dans quelle dimension, dans quelle fracture spatio-temporelle ? — que Gilles Novok et ses compagnons vont devoir affronter les forces obscures de l'Aube dorée, une secte sataniste acharnée à détruire leurs idéaux de paix, de justice et de fraternité. Pour y parvenir, les créatures d'outre-tombe qu'elle manipule disposent d'une arme terrifiante : le secret d'un passage oublié entre la Terre et... l'Ailleurs. Cette fois, c'est le cœur même de l'organisation des Chevaliers de Lumière qui est menacé : Sophiapolis, la capitale de l'Ordre cosmique !
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— Les Turlidons ! Aux armes ! Les Turlidons ! A cet instant, sous les yeux effarés de Ronny Blade, tous les arbres situés dans les environs se mirent en branle pour se ruer vers lui et ses compagnons. C'était une vision terrifiante que ces troncs lancés en avant fouettent furieusement l'air de leurs branches aux « doigts » crochus qui s'enlaçaient à leur proie dans une étreinte mortelle. Brusquement, un voile gris brouille les yeux du business-man en même temps qu'une ramure se refermait sur sa gorge, cherchant à l'étrangler. Désespérément, Blade tenta de se dégager mais chacun de ses mouvements ne faisait que resserrer l'étau qui lui broyait la poitrine. Toute résistance était inutile. Cette fois, c'était la fin.
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Dans la nuit du 5 septembre, quelques jours seulement après l'attaque qui avait failli détruire Sophiapolis, la capitale de l'Ordre cosmique des Chevaliers de Lumière, se produisit le premier événement qui devait, à nouveau, entraîner Gilles Novak et ses compagnons aux frontières de la mort. Il eut lieu à une dizaine de kilomètres au sud d'Edimbourg, dans la petite chapelle de Rosslyn, un sanctuaire construit sur une mystérieuse crypte où, dit-on, les Templiers auraient entreposé leurs plus précieuses reliques mais dont l'accès restait introuvable. Cette nuit-là donc, alors qu'un violent orage enténébrait les alentours du site, deux hommes disparurent. Abandonnant derrière eux un livre ouvert à la page d'un plan de l'édifice. un plan sur lequel était superposé un sceau de Salomon...
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— Mes seigneurs, commença l'émissaire de la couronne, d'intolérables rumeurs d'insubordination sont parvenues aux oreilles de leurs Majestés, la reine Ishtraï et son fils, le jeune roi Zharrall, dont vous êtes tous les vassaux et fidèles sujets... Une onde d'hostilité parcourut l'assemblée des notables de la Nouvelles Terre réunis dans le palais du gouverneur. — C'est pourquoi, poursuivit le messager, Leurs Majestés ont décidé l'envoi de plusieurs escouades en direction de la Nouvelle Terre afin... Il ne put terminer sa phrase. Comme une lame de fond, la foule se rua sur lui. Mais, impuissants à forcer le barrage des soldats qui le protégeaient, les insurgés cherchèrent un exutoire où déverser leur trop plein de hargne. Avisant Blade et Baker qui se tenaient un peu à l'écart, un des assaillants se mit à les invectiver : — C'est votre faute, étrangers ! hurla-t-il. Vous êtes des traîtres à la solde de cette ordure : vous allez payer pour lui ! Désarmés, seuls face à cette marée furieuse, les deux businessmen s'apprêtèrent à vendre chèrement leur peau. Car l'issue du combat ne faisait malheureusement aucun doute...
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— Mes frères, ce que j'ai à vous dire est d'une extrême gravité : tout me porte à croire que le Pacte de Kennlor est réactivé... Un cataclysme nucléaire survenant à cet instant précis dans l'immense salle de conférence, où s'étaient entassés plus de deux cents dignitaires de l'Ordre cosmique des Chevaliers de Lumière, n'eût pas suscité plus vive réaction d'effroi. Chacun savait que cette alliance des plus noires forces extraterrestres n'avait d'autres ambitions que d'asservire la Terre en s'appuyant sur ses pires organisations narco-terroristes et mafieuses. — Cette fois, si nous échouons à leur barrer la route, c'est toute la planète qui tombera dans leur filet car, d'après les informateurs, l'envahisseur aurait déjà largement infiltré la hiérarchie de l'un de ses plus puissants réseaux... Il se tut quelques secondes avant d'ajouter : — L'Eglise catholique !
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— Will ! Où es-tu ? hurlait Blade. William ! réponds-moi ! Il s'égosillait en vain. Baker avait disparu, englouti par le shinoum, cette terrible tempête de sable qui, en quelques secondes, s'était abattu sur la caravane comme un prédateur affamé. Si Ronny Blade et la plupart des hommes avaient réussi à se réfugier de la furie de l'ouragan à l'abri d'un étroit goulot, Baker manquait à l'appel. Baker, son plus viel ami et complice de toujours, l'alter ego avec qui, pierre par pierre, il avait construit la B & B Corporation. Baker... est Fou d'angoisse, les poumons en feu, aveuglé par les rafales de sable qui lui brûlaient les yeux, le businessman s'avança à l'entrée du défilé. Il s'apprêtait à replonger dans cet enfer pour tenter d'en arracher son associé quand la silhouette de Laïma'Dha s'interposa devant lui. — Tu es fou, étranger ! s'écria-t'elle. Ton ami est perdu ! Le shinoum ne pardonne pas... Au mieux, dans quelques jours, des bédouins retrouveront son cadave à demi enseveli... C'est ainsi et tu n'y peux rien.
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La vieille femme se pencha vers Andy Sherwood et le contempla avec un petit sourire sardonique. Brusquement elle lança ses deux mains en avant et serra le cou de son prisonnier. Ce dernier se tortilla en tous sens pour tenter d'échapper à l'étreinte des doigts crochus qui lui bloquaient la gorge mais, saucissonné comme il l'était, sa marge de manœuvre était plus que limitée. — Tout doux, mon garçon, tout doux ! ricana la sorcière en lâchant soudainement prise. Tu crois donc que, bravant les autorités de Ktan, j'aurais pris le risque de te kidnapper pour le simple plaisir de te faire passer de vie à trépas ? Tu me crois donc assez sotte pour tuer la poule aux œufs d'or ? Car, tu es mon otage, Andy Sherwood... Un otage qui va me rapporter des centaines de milliers d'oro-crédits... — Galaxie noire ! rugit l'aventurier. Qui vous paie pour ce contrat ? En guise de réponse, sa geôlière ramassa ses jupes et, se redressant, elle lança moqueuse : — Les explications, monsieur l'aventurier, ce sera pour plus tard... Mais peut-être qu'alors pour toi, ce sera aussi... trop tard !
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Un silence de plomb régnait à l'intérieur du vaisseau-amiral de l'Ordre cosmique. Touché de plein fouet par une mystérieuse colonne de lumière blanche, le Nerkal venait en effet de subir une attaque d'une violence inouïe qui avait gravement endommagé toute son infrastructure électromagnétique. Certes, grâce au sang-froid des techniciens et de l'équipage, les dégâts matériels avaient pu être rapidement circonscrits. Mais, dans l'immensité galactique, le cosmonef planait à présent comme une sorte de grand cercueil futuriste, car une menace d'une tout autre ampleur subsistait. Une menace qui mettant en péril l'avenir de l'Ordre lui-même et la rumeur de cette catastrophe s'était répandue comme une traînée de poudre dans toute la communauté des Chevaliers de Lumière. Michel Merkavim, le Grand-Maître, l'homme qui, depuis plusieurs décennies, avait su conduire l'Ordre cosmique vers ses plus hautes destinées, était entre la vie et la mort.
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Le gros Airbus A 320 reliant Lyon-Satolas à Strasbourg-Entzheim était bondé. À quatre jours de Noël, nombreux, parmi les passagers, étaient ceux qui allaient passer les fêtes en famille et la carlingue résonnait de piaillements et de cris d'enfants surexcités. — Regarde, maman, on dirait des chevaliers dans le ciel ! Amusé par la réflexion du gamin assis contre le hublot Gérard David sourit et regarda sa montre. Il était 19 h 25. La fin du voyage approchait. Homme d'affaires, lui, il n'était pas fâché de quitter bientôt cette ambiance de cour de récréation. A trois mille pieds au-dessus du ballon d'Alsace, l'appareil devait survoler le mont Sainte-Odile à présent. Machinalement, il jeta un coup d'œil par-dessus les cheveux de l'enfant et sursauta : une troupe de cavaliers, créatures fantomatiques et presque diaphanes, galopaient dans les airs à quelques mètres du fuselage. À leur tête caracolait une silhouette spectrale auréolée d'une luminescence blanchâtre : un chapeau à larges bords lui couvrait le chef et, sur ses épaules, un long manteau flottait dans l'azur de la nuit... 19 h 28, le vol AF54679 disparut de tous les écrans de contrôle.
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D'après nos investigations, trois internautes se sont volatilisés en jouant sur la version internet du jeu des Chevaliers de Lumière. Oui, volatilisés, répéta le commissaire Lebret devant les yeux effarés de son vieil ami, le journaliste Gilles Novak. Pire : pendant une partie — Mais quel lien avec le jeu ? s'écria le journaliste abasourdi. — Je pense que tu devrais te connecter sur le site. Tu vas comprendre tout de suite ce qui se passe. Dix minutes plus tard, Gilles Novak horrifié déchiffrait le parchemin énonçant la mission de la partie interactive du jour : « Vous êtes tombé amoureux d'une jeune sataniste. Pour la séduire, vous devez à sa demande blesser, torturer et tuer un maximum d'ennemis... » Les paramètres de gain qui suivaient étaient à l'avenant : « meurtre : 10 points ; scalp : 3 points... » Cette fois, nul doute n'était plus possible, à travers cette vision parodique des Chevaliers de Lumière que proposait le jeu, c'était bien l'Ordre lui-même qui était visé.
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— Je vous présente mes respects, Général 1ern beugla Drank-Holmn, avant de se tourner vers le fond de la pièce où se trouvait Andy Shervvood encadré par Blade et Baker. Voici les prisionniers dont nous vous avons annoncé la capture. A peine Ronny Blade eut-il fait trois pas en avant qu'il sursauta. Parmi les personnages présents dans la salle, il y avait une silhouette que, bien qu'elle leur tournât le dos, il aurait reconnue entre mille. Xhyvor ! Le jeune N'Gharien était assis sur un mauvais tabouret face au bureau derrière lequel se tenait le chef militaire entouré de deux membres de son état-major. — Eh bien, mousaillonn te v'là enfin ! s'écria Andy Sherwood, toujours prompt à réagir. Dire qu'on se faisait un sang d'encre à ton sujet et qu'on te retrouve là, tranquille, à discuter le bout de gras, et avec les huiles encore... Sans mot dire, Xhyvor pivota lentement vers ses amis. Alors, à la lueur chiche des torches qui éclairaient la salle, les prisonniers aperçurent avec effroi le visage tuméfié du jeune homme.
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— Il faut passer en force ! cria Gilles Novak en plongeant dans la masse compacte des gardes qui barrait le passage. Il allait crier victoire en se redressant derrière les lignes ennemies quand quatre hommes surgirent en combinaison ignifugée. Le journaliste identifia immédiatement les engins de mort qu'ils braquaient devant eux : des lances-flammes. Avant qu'il ait pu réagir, les bouches noires crachèrent leurs langues de feu. A travers les lunettes à infrarouge de son casque, Gilles eut le temps de voir les silhouettes de ses Chevaliers de Lumière qui commençaient à se tordre malgré leur champ protecteur censé les isoler, puis tout s'effaça autour de lui. Trente secondes plus tard, rematérialisé dans la soute de l'aviso du commando Alpha, il entendit la voix nouée de Shorung-N'Taal : — Les autres se sont fait piéger, articulait-il. Je n'ai pas eu le temps de les translater à bord. Les autres ? Le coeur de Gilles fit un bond clans sa poitrine. Se pouvait-il que trois de ses vieux compagnons et Régine, la femme qui partageait sa vie depuis tant d'années, aient trouvé la mort au cours de cette simple mission d'observation au pays du Père Noël ?
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