Patricia Kaas

Les paroles de 76 chansons

Bessie

Paroles et Musique: Grosz, Langolff 1990 "Scène de vie"

Et si… et si… Bessie
Elle avait pas eu la peau noire
Comme les étangs, comme les mares
Où les lions là-bas vont boire

Et si… et si… Bessie
Elle avait vécu maintenant
Avec sa belle voix du Soudan
Et son feeling renversant

Mais si… mais si… Bessie
Elle avait pas eu la peau noire
Bessie blessée par un chauffard
Elle serait pas morte sur un trottoir
En perdant doucement tout son sang
Devant un hôpital de blancs

Et si… et si… Bessie
Avait vécu parmi des gens
Qui savent qu'on est tout différents
Peut-être qu'un soir, incidemment
Toutes les deux on aurait pu faire
Quelque chose comme un duo d'enfer
Là-bas ou ici
Mais pas Madison
Un club dans la nuit
Un piano qui sonne

Et si… et si… Bessie
Elle avait pas eu la peau noire
Comme l'ébène à côté de l'ivoire
Ou comme les belles robes de moire
Elle serait pas que dans nos mémoires
Mais avec nous ce soir
Là-bas ou ici, Paris… Madison
Un club dans la nuit
Un piano qui sonne

Et si… et si… Bessie
Elle avait pas eu la peau noire
Et si.

C'est la faute à la vie

Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 2003 "Sex fort"

Perdre son temps à chercher les coupables
A qui la faute et le balai des "si"
Si j'avais, si, mais si toi tu n'avais pas
Pas de replay ici, ni ralenti
Le nom des victimes inconnues, c'est nous
Mais qui est le loup, le bandit
De preuves en manque de preuves, elle avoue
C'est la faute à la vie

On peut se perdre à chercher les sentences
On peut l'enfermer, la mettre à genoux
Mais qui se protège de ses malveillances
Se prive aussi de ses goûts les plus doux
Le cheminot n'évite pas la boue
C'est le côté pile, le prix
Alors on marche en comptant les cailloux
C'est la faut à la vie

La faute à la vie… à la vie

On veut des experts, on veut des pendables
Des assurances et bons de garantie
On veut du cartésien, du raisonnable
Pas de tempête et plus de maladie
On la traite de putain, chienne ou garce
Elle nous ignore, on sourit
Jusqu'à notre mort, son ultime farce
Quand elle nous oublie

C'est la faute à la vie… à la vie

On la traite de putain, chienne ou garce
Elle nous ignore, on sourit
Jusqu'à notre mort, son ultime farce
Oui même la mort eh oui

C'est la faute à la vie… la faute à la vie

C'est les femmes qui mènent la danse

On me dit que je suis too much
Et je dois avouer que oui
C'est ma folie, ma touch
Je n' suis pas vraiment d'ici

Je me construis une planète
Où l'on en fait qu'à sa tête
Et j'ai comme religion
De n' pas trop m' poser de questions

C'est les femmes qui mènent la danse
Dans leurs vies et dans leurs cœurs
C'est les femmes qui mènent la danse
Qui ont les clés de leur bonheur
Qui ont les clés de leur bonheur

On n'est pas le sexe faible
Mais l'enfer et le paradis
Pour nous les étoiles se lèvent
Illuminent la nuit

On a inventé la transe
Lorsque nos hanches balancent
On enflamme les sens
Pour une vie plus intense

C'est les femmes qui mènent la danse
Dans leurs vies et dans leurs cœurs
C'est les femmes qui mènent la danse
Qui ont les clés de leur bonheur
Qui ont les clés de leur bonheur

Dans le ciel et dans leurs peaux
Dans ce vide comme un étau
C'est les femmes
Qui ont les clés de leur bonheur
C'est les femmes qui mènent la danse
C'est les femmes qui mènent la danse
Dans leurs vies et dans leurs cœurs
C'est les femmes qui mènent la danse

Ceux qui n'ont rien

Quand t'as laisse de ta jeunesse
Derriere les barreaux d'une prison
Parce que t'avais eu d'la tendresse
Pour une bagnole ou un blouson

Quand t'as laissé passer ta chance
Ou qu'elle ne t'a pas reconnue
Tu t'retrouves en etat d'urgence
Au bureau des objets perdus

Moi qui connais le gris
Des couleurs de la nuit

Laissez-moi chanter
Pour ceux qui n'ont rien
Laissez-moi penser
Qu'y a toujours quelqu'un
Qui cherche à donner
Quelque chose de bien
Qui cherche à couper
Les cartes du destin

Quand t'as r'gardé passer ta vie
Avec l'impression d'être en faute
Tu t'demandes pas si t'as envie
De vouloir être quelqu'un d'autre

Quand t'as r'garde toutes ces vitrines
Avec tes mains derrieres ton dos
Meme si demain t'es James Dean
T'auras l'impression d'etre zero

Moi qui connais le bleu
Des matins malheureux

Laissez-moi chanter
Pour ceux qui n'ont rien
Laissez-moi penser
Qu'y a toujours quelqu'un
Qui cherche à donner
Quelque chose de bien
Qui cherche à couper
Les cartes du destin
Laissez-moi chanter

Chanson d'amour pas finie

Paroles: D. Barbelivien. Musique: F. Bernheim 1988 "Mademoiselle chante"

Avec le coeur à marée basse
Avec un talon qui se casse
Avec des gestes maladroits
Et des sentiments bien à moi

Avec des plages en promenade
Et des nuages de limonade
Sous les tilleuls comme il disait
Arthur Rimbaud, poète français

Avec la passion sur la bouche
Avec nos sexes qui se touchent
Avec des frissons de mystère
Des retrouvailles à la frontière

Avec des wagons d'inquiétude
Au fond d'une gare de solitude
Je te demande pardon d'avoir écrit
Une chanson d'amour pas finie
Pas finie.

Chanson simple

Musique: Francis Lai 1991 "Dans ma chair"

C'est une chanson simple que je te donne
Aussi facile qu'elle est tendre
Tu sais ce sont parfois les mots très simples
Les plus difficiles à entendre

Laisse-toi guider au bord des mots
Et regarde au bout de tes pas
Le gouffre profond où sont jetées
Toutes ces phrases qu'on ne dit pas

Tous nos silences je les pardonne
Laisse-moi les ramener à la vie
Par une chanson simple que je te donne
Toi qui fus mon meilleur ami

Depuis que les années ont passé
Et l'avenir s'est embrumé
Regarde nous deux devenus victimes
D'être tombés entre les lignes

Si chaque instant éveille le regret
Si on n'se revoyait jamais
Quand tu penseras à celle que tu aimais
Souviens-toi que je vis en toi
Souviens-toi que je lis en toi

Coeurs brisés

1990 "Scènes de vie"

J'ai mis mon cœur
Dans une écharpe de laine
Jeté les fleurs
Des vases de porcelaine
Il va couler bien des jours
Sous le pont de notre amour
Sans que je puisse t'oubier.

J'ai accroché
Des rideaux gris aux fenêtres
Et j'ai brûlé
Nos photos et tes lettres
L'amour est-il si pressé
De toujours vouloir s'en aller
Dites-moi si vous savez
Où s'en vont les cœurs brisés
Quand ils ont fini d aimer.

Même si le temps passe
Rien ne te remplace
Mais saurons-nous un jour
Où donc la vie les emporte
Toutes ces amours mortes.

Mais certains soirs
Malgré tout je te regrette
Et je me dis
Qu'il reste une chance, peut-être
Il a coulé bien des jours
Sous le pont de notre amour
Sans que je puisse t'oublier
Puisqu'au fond les cœurs brisés
N'ont jamais fini d aimer.

Même si le temps passe
Rien ne te remplace
Mais saurons-nous un jour
Où donc la vie les emporte
Toutes ces amours mortes

D'Allemagne

D'Allemagne où j'écoute la pluie en vacances
D'Allemagne où j'entends le rock en silence
D'Allemagne où j'ai des souvenirs d'en face
Où j'ai des souvenirs d'enfance
Léninplatz et Anatole France
D'Allemagne l'histoire passée est une injure
D'Allemagne l'avenir est une aventure
D'Allemagne je connais les sens interdits
Je sais où dorment les fusils
Je sais où s'arrête l'indulgence
Auf Wiedersehen Lili Marlène
Reparlez-moi des roses de Göttingen
Qui m'accompagnent dans l'autre Allemagne
A l'heure où colombes et vautours s'élignent
De quel côté du mur, la frontière vous rassure
D'Allemagne j'ai des histoires d'amour sincère
Je plane sur des musiques-d'appolinaire
D'Allemagne le romantisme est plus violent
Les violons jouent toujours plus lents
Des valses viennoises ordinaires
Ich habe eine kleine Wildblume
Eine Flamme, die zwischen den Wolken blüht
D'Allemagne j'ai une petite fleur dans le coeur
Qui est comme l'idée du bonheur
Qui va grandir comme un arbre

Dans ma chair

Paroles et Musique: Peiken, Vanston, Pierce, Fauque "Dans ma chair"

Derniers instants restez encore
N'abandonnez pas cet enfant qui dort
Ne laissez pas les assoiffés de sang
Avoir raison des mirages de l'âge d'or

Ça m'dérange
Quand on dit qu'on se venge
Ça m'dérange
Les hommes, les femmes, les anges
Pleurez canon
De la beauté ne reste rien
Rien qu'un nom sans prénom

Dans ma chair
Saignent les éclats
De vos convoitises
Et mon cœur se bat
Contre vos bêtises

Dans ma chair
Monte un SOS
Un signal de tendresse
Plus fort qu'un vacarme
Qu'enfin se taisent les armes
Assez coule de larmes
Touchez pas à la vie
N'entendez-vous pas monter ce cri
Dans ma chair

Pouquoi l'histoire
Perd toujours la mémoire
Boucle sans fin
Toujours la même refrain
Absolution un peu trop facile
Que faut-il pour qu'en fin
L'on soit futiles

Ça m'dérange
Quand on dit qu'on se venge
Ça m'dérange
Les hommes, les femmes, les anges
Aucun animal
Ne tue pour le mal

Des mensonges en musique

B. Barbelivien/F. Bernheim

Maestro
Please
Des Mensonges En Musique
Vous qui vendez des mots
Des mensonges en musique
Montrez-moi la photo
D'un amour héroique
Montrez-moi comme vous dites
Romantiques et bluesy
Vos chansons mal écrites
Mal chantées mal aimées mal jouées
Moi c'est ma vie
Rien que ce piano là
Des fois ça me suffit
Rien que vous dire
Comme ça
Je vous aime pour la vie
Toujours chanter l'amour
Emouvante plaidoirie
De choisir sans détour
Passion mystère jalousie
Vous qui vendez des mots
Des mensonges en musique
Emmenez-moi en bateau
Ver toutes les Amériques
Prenez-moi dans vos bras
Je vous connais gatsby
Soyez ma tequila
Mon gin-fizz, ma vodka
Mon drambuie
So long baby.
Tiens vous ne m'embrassez pas
Qu'est-ceq ui vous prend chéri
Ce soir je ne vous plais pas
Ah vous aussi
Toujours chanter l'amour
Quelle fatigante comédie
Etre veuve ou velours
Faire la guerre ou la vie

Des regrets

Paroles et Musique: Pascal B. Carmen 2003 "Sex fort"

Même s'il y a des regrets
Des erreurs, des goûts amers et des secrets
Tout ce que l'on a eu, ce qui nous berce encore
Reste le souvenir des moments forts

Le temps passe, le temps presse
Je m'habitue à me passer un peu de tes caresses
De tes sourires et de ton corps
J'aurais peut-être des regrets mais jamais de remords

J'aurais peut-être des regrets, mais jamais de remords

Les excuses ne servent à rien
On ne peut pas vivre hier quand c'est déjà demain
Ce que l'on dit ne compte pas
Il reste ce que j'ai fait, et c'est bien comme ça

Tu me prêtes, tu me donnes
La force et la sagesse de n'en vouloir à personne
Si j'ai le courage de vouloir pardonner
Je n'aurais jamais de remords, tout juste des regrets

Je n'aurais jamais de remords, tout juste des regrets

S'il ne reste plus rien de tous les rêves
Que j'avais prévu pour demain
Je ferais encore l'effort
Pour n'avoir que des regrets et jamais de remords

Elle voulait jouer cabaret

D. Barbelivien

Elle voulait jouer cabaret
Sur un paque bot de contrebande
Pas dans un bastringue marseillais
Avec des marins qui lui demandent
Une chambre d'hôtel sur la mer
Histoire de faire le tour du monde
D'être la fiancée du corsaire
Tout en restant une putain de blonde

Qui chanterait blue bayou
En dansant sur les tables
Tout en étant capable
De faire peur aux voyous
Et chanter only you
En buvant dans les verres
Un fond de picon bière
Qui rend à moitié fou.

Elle voulait jouer cabaret
Pas les serveuses les filles de salle
Pourtant Dieu sait qu'elle s'en foutait
D'avoir le coeur et les mains sales
Elle venait d'une grande ville du nord
Où on a fermé les usines
Là où le soleil vaut de l'or
Elle savait depuis toute gamine

Elle voulait jouer cabaret
Pas les madelons d'infortune
Je peux vous dire qu'elle en rêvait
D'un jazz band sous un clair de lune
D'un chapeau claque avec des strass
Comme les vedettes américaines
Pas d'un néon sur la terrasse
Et l'accordéon qui se traîne

Entrer dans la lumière

Entrer dans la lumière
Comme un insecte fou
Respirer la poussière
Vous venir à genoux

Redécouvrir ma voix
En être encore capable
Devenir quelquefois
Un rêve insaisissable

Toucher des musiciens
Sourire à des visages
A quatre heures du matin
N'être plus qu'une image

Etre là de passage
Sans avoir rendez-vous
Avoir tous les courages
De me donner à vous

Et vous laisser venir
Comme un amant magique
Et vous ensevelir
Sous mon cri de musique

Entrer dans la lumière
Comme un insecte fou
Respirer la poussière
Vous venir à genoux

Et je m'en veux

Paroles: Lionel Florence. Musique: Pascal Obispo 1999 "Le mot de passe"

J'ai jamais su dire je t'aime
Et je m'en veux tellement parfois
Que ça te fasse de la peine
De passer à côté de ça
Mais j'ai bien trop de mémoire
Pour simplement pouvoir le dire
Les contes de fées sont des histoires
Qu'on raconte pour vous endormir

Et je m'en veux du mal que j't'ai fait
J'm'en veux du mal que t'as pour moi
Ton regard qui brille, je le connais
Je m'en veux de t'en vouloir comme ça
Mais c'est plus fort que moi

Je n'arrive pas à te rendre
Tout cet amour que tu me donnes
J'ai beau vouloir m'en défendre
Les souvenirs vous emprisonnent
Rien ne se répare, ni ne se rattrape
Et encore moins quelques secondes
Mais sache que si je t'aime, non ce n'est pas
Seulement pour m'avoir mise au Monde

Et je m'en veux du mal que j't'ai fait
J'm'en veux du mal que t'as pour moi
Ton sourire triste, je le connais
Je m'en veux de t'en vouloir comme ça
Mais c'est plus fort que moi

Et je m'en veux,
J' m'en veux du mal que j't'ai fait
Mais c'est plus fort que moi

J'ai jamais su dire je t'aime
Même à ceux que tu n'aimais pas
Pourquoi on en revient toujours aux mêmes
Rancunes qu'on a au fond de soi
Je ne voudrais pas passer à côté
De mots aussi simples que ça,
Un jour je te les dirai
Avant que l'amour ne soit trop tard

Et maintenant

Paroles: Pierre Delanoë. Musique: Gilbert Bécaud 1961

autres interprètes: Isabelle Aubret, Les Classels, Isabelle Boulay, Patricia Kaas + Roch Voisine ("Dernière édition avant l'an 2000" des Enfoirés)

Et maintenant que vais-je faire
De tout ce temps que sera ma vie
De tous ces gens qui m'indiffèrent
Maintenant que tu es partie

Toutes ces nuits, pourquoi pour qui
Et ce matin qui revient pour rien
Ce cœur qui bat, pour qui, pourquoi
Qui bat trop fort, trop fort

Et maintenant que vais-je faire
Vers quel néant glissera ma vie
Tu m'as laissé la terre entière
Mais la terre sans toi c'est petit

Vous, mes amis, soyez gentils
Vous savez bien que l'on n'y peut rien
Même Paris crève d'ennui
Toutes ses rues me tuent

Et maintenant que vais-je faire
Je vais en rire pour ne plus pleurer
Je vais brûler des nuits entières
Au matin je te haïrai

Et puis un soir dans mon miroir
Je verrai bien la fin du chemin
Pas une fleur et pas de pleurs
Au moment de l'adieu

Je n'ai vraiment plus rien à faire
Je n'ai vraiment plus rien…

Fais-moi l'amitié

Paroles et Musique: Langolff, Bassett "Dans ma chair"

C'est encore un de ces soirs
Où j'ai mon cœur d'automne
Où je viens chercher
Ton amitié d'homme
Combien de fois j'ai poussé ta porte
En sanglots
Et bu dans ton verre
L'alcool qui réconforte
Les mots faut bien qu'ils sortent

Là j'aimerais tellement
Être un mystère
Et que tu me parles
Comme à un être cher
Cher au delà
De notre entente
Que tu aies de moi
Un regard si tendre
Une envie si tendre

Je me sens si proche de tout quitter
Tellement décalée dans mon parcours
S'il te plaît fais-moi l'amitié
Ce soir de m'aimer jusqu'à l'amour

Demain peut-être
On en rira
En voyant nos têtes
Mais comprends-moi
À force de toi avec moi
Là je veux très fort
Être enfin contre toi
Tellement contre toi

Fatiguée d'attendre

Paroles: J. Kopf. Musique: M. Amsellem 1993 "Je te dis vous"

Oh, oh…
Fatiguée d'attendre
De toi des mots tendres
Que tu ne diras pas
Toi qui ne penses qu'à toi

Amour impossible
Quoi de plus terrible
De perdre ou te suivre
Te rêver, ou vivre.

J'ai tout essayé pourtant
Toutes les armes des femmes
J'ai même versé une larme, seulement
Ai-je aimé nos silences
Ou ta belle indifférence, finalement
Je ne sais plus quoi faire
Moi qui d'ordinaire
Mesurais mon courage
Aux violences des orages
Il me faut faire le deuil
De toi de mon orgueil
Moi j'étais prête à tout
Sauf me pendre à ton cou
J'aurais été avec toi
Jusqu'en Alaska
Qu'importe si je ne supporte pas le froid
J'ai trouvé la chaleur
Près du feu des projecteurs
Loin de toi

Amour impossible
Quoi de plus terrible
De perdre ou te suivre
Te rêver, ou vivre.
Je ne veux plus attendre
Je ne veux plus apprendre
Comment briser la glace
Quand ton reflet s'efface
Je ne vais pas t'aimer sans mot dire
J'vais pas te maudire
Oublier ton visage et ta voix
Tu sais pour être femme
On peut bien briser son âme
Plusieurs fois

Amour impossible
Quoi de plus terrible
De perdre ou te suivre
Te rêver, ou vivre.
Je ne veux plus attendre
Je ne veux plus apprendre
Comment briser la glace
Quand ton reflet s'efface
Je ne vais pas t'aimer sans mot dire
J'vais pas te maudire
Oublier ton visage et ta voix
Tu sais pour être femme
On peut bien briser son âme
Plusieurs fois

Hôtel Normandy

Paroles et Musique: Barbelivien, Berheim 1993 "Tour de charme"

Y aura des bateaux sur la mer
Du sable dans nos pull-over
Y aura le vent, le vent d'automne
Y aura le temps, le temps qui sonne

Y aura des enfants sur la plage
Du soleil lourd d'avant orage
On aura tout ce temps passé
Et un vieux chien à caresser

Il restera de nos amours
Une chambre mauve au petit jour
Et des mots que tu m'avais dits
Hôtel Normandy

Il restera de notre histoire
Des guitares rock, un piano noir
Le fantôme de David Bowie
Hôtel Normandy

J'aurai une ancienne limousine
Des disques d'or dans mes vitrines
On ira toujours faire un tour
Sur la jetée, au petit jour

Les vagues auront gardé ce charme
Qui nous mettaient du vague à l'âme
Y aura l'ennui des grandes personnes
Et puis le temps, le temps qui sonne

{au Refrain}

Il me dit que je suis belle

Paroles et Musique: Sam Brewski (pseudo de Jean-Jacques Goldman) 1993

Et quand le temps se lasse
De n'être que tué
Plus une seconde passe,
Dans les vies d'uniformité
Quand de peine en méfiance,
De larmes en plus jamais
Puis de dépit en défiance
On apprend à se résigner
Viennent les heures sombres
Où tout peut enfin s'allumer
Ou quand les vies ne sont plus qu'ombres
Restent nos rêves à inventer

Il me dit que je suis belle
Et qu'il n'attendait que moi
Il me dit que je suis celle
Juste faite pour ses bras
Il parle comme on caresse
De mots qui n'existent pas
De toujours et de tendresse
Et je n'entends que sa voix

Eviter les regards, prendre cet air absent
Celui qu'ont les gens sur les boul'vards
Cet air qui les rend transparents
Apprendre à tourner les yeux
Devant les gens qui s'aiment
Eviter tous ceux qui marchent à deux
Ceux qui s'embrassent à perdre haleine
Y a-t-il un soir, un moment
Où l'on se dit c'est plus pour moi
Tous les mots doux, les coups de sang,
Mais dans mes rêves, j'y ai droit

Il me dit que je suis belle
Et qu'il n'attendait que moi
Il me dit que je suis celle
Juste faite pour ses bras
Des mensonges et des betises
Qu'un enfant ne croirait pas
Mais les nuits sont mes églises
Et dans mes rêves j'y crois

Il me dit que je suis belle…
Je le vois courir vers moi
Ses mains me frôlent et m'entraînent
C'est beau comme au cinéma
Plus de trahison, de peines
Mon scénario n'en veut pas
Il me dit que je suis reine
Et pauvre de moi, j'y crois
Hmm, pauvre de moi, j'y crois

J'ai tout quitté pour toi

Mick Leeson-Philippe

Bergman/Peter Vale

J'ai tout quitté pour toi
Tous ces amis qui n'comprennent pas
J'ai tout quitté pour toi
Ne l'oublie pas
Donne-moi le jour et la nuit
Souviens toi
J'ai tout quitté pour toi
Persoone m'a dit tu as tort
Chacun sa vie chacun son sort
Je n'ai vu que tes yeux
Je n'vivais que pour eux
Dans la tourmente des années
Rappelle-toi
J'ai tout quitté pour toi
Je n'ai que faire de belles promesses
Tant que tu ne me trahiras pas
tant que tu donnes un
peu de ta tendresse
Moi je resterai auprès de toi
J'ai tout quitté pour toi
C'était ecrit, ça n's'explique pas
J'ai tout quitté pour toi
Ne l'oublie pas
Donne moi le jour et la nuit
Rappelle-toi
J'ai tout quitté pour toi
J'ai tout quitté pour toi
J'ai tout quitté pour toi

J'attends de nous

Paroles: Zazie, Pascal Obispo 1999 "Le Mot de Passe"

Attendre
Que le train arrive
Que le train reparte
Que tu veuilles le prendre
Attendre
Que les mots que je pense
Soient les mots que tu dises
Sans jamais les entendre

Attendre
Nos premières batailles
Que tu trouves la faille
Qui t'éloigne de moi
Te surprendre
An ne plus m'écouter
A regarder ailleurs
Quand je suis près de toi

An nom de tout ce qu'on était
Tu sais
Au nom de tout ce qu'on ne sera jamais
Au nom de tout cet amour-là
Tu vois
J'attends de nous
Bien plus que ça

Attendre
Qu'on n'ait d'autre courage
Que celui d'être sage
De le rester toujours
Attendre
Qu'on n'ait d'autre projet
Que de faire la paix
A défaut de l'amour

Attendre
De ne plus nous entendre
Pour ne plus rien attendre
Ni de toi, ni de moi
Me surprendre à éteindre la lumière
Pour ne plus rien te faire
Ni le show, ni le froid

Au nom de tout ce qu'on était
Tu sais
Au nom de tout ce qui ne s'éteint jamais
Au nom de tout cet amour là
Tu vois
J'attends de nous
Bien plus que ça…

Au nom de tout ce qu'on était
Tu sais
Au nom de toi, je le ferai
Au nom de nous, cet enfant là tu vois
J'attends de nous
Bien plus que ça
Bien plus que ça…

J'en tremblerai encore

Je tremble toujours et encore
Malgré tous mes efforts
Lorsque je vois son nom
Raturé au crayon
Sur un bout d'agenda
Le temps ne m'aide pas

Malgré tous mes efforts
J'en tremblerai encore

Te crois pas plus solide
A vivre tel un bolide
Laissent pas de temps offerts
Déjà le jour se lève
Sur nos douces illusions
Sans réponses à nos questions

Malgré tous mes efforts
J'en tremblerai encore

J'en tremblerai encore
Même si l'on me dit que c'est le sort
J'en tremblerai encore

Y'a pas de remèdes à ces mots
Qui nous collent à la peau
Chacun prend sur soi
On veut s'en libérer
Pour pouvoir respirer
Mais c'est jamais gagné

Malgré tous mes efforts
J'en tremblerai encore

J'en tremblerai encore
Même si l'on me dit que c'est le sort
J'en tremblerai encore
Même si l'on me dit que c'est plus fort
J'en tremblerai encore

J'en tremblerai encore

Jalouse

Paroles: Elisabeth Guignot. Musique: François Bernheim, Joël Cartigny 1985

Ooooh!

{Refrain:}

Jalou-ou-ouse!
Jalouse de tout!
Je soupçonne tout!
Casse-cou!
Jalou-ou-ouse!
Tu n'imagines pas
Je hurle tout bas
Et je me noie
Je fouille tes poches, je lis tes lettres
J'écoute aux portes, oui je te guette
J'ai mal, je pleurs, je vérifie
Non, je n'crois pas tout c'que tu m'dis
T'avais qu'à pas mentir!

{au Refrain}

Même les enfants, non ils ne veulent pas
Partager ce qu'ils aiment.
Tu sais moi,
Je suis juste comme eux:

{au Refrain}

Et quand tu mens, je r'ssens là-dedans
Mon cœur, mon cœur qui fout le camp
Je crois que j'vais mourir
Mais je meurs pas, non je suis là
Je veux pas m'arracher de toi
J'm'en fous, j'aime mieux souffrir

Jalou-ou-ouse! (Jalouse)
Jalouse de tout!
Je soupçonne tout!
Casse-cou!
Jalou-ou-ouse! (Jalouse)
Tu n'imagines pas
Je hurle tout bas
Et je me noie
Et je me noie
Et je me noie
Et je me noie
Et je me noie
Je me noie
Je me noie

Je compte jusqu'à toi

Paroles: Robyn Smith, Zazie. Musique: Barry Blue "Dans ma chair"

Il y a ceux qui viennent à l'heure au rendez-vous
Et puis toi qui traînes encore je ne sais où
Il y a ceux qui tiennent la porte devant moi
Et moi qui attends devant la tienne
Qui attends devant la tienne

Il y a ceux qui passent des nuits sous ma fenêtre
Et puis toi, qui sait…ce soir tu viendras peut-être
Il y a des hommes qui feraient n'importe quoi
Pour l'amour que je ne donne pas
L'amour que je garde pour toi

Peu m'importe le nom de ces zorros
A la conduite idéale
Qu'ils ne comptent pas sur moi
Moi je compte jusqu'à toi
Peu importe le nombre de zéros
Et si tu te conduis mal
Ça ne compte pas pour moi
Moi je compte jusqu'à toi
Oui, c'est vrai jusqu'à toi

il y a ces fleurs et ces regards qu'on me lance
Les messages qu'on me laisse et tes longs silences
Il y a celles que tu vois pendant la semaine
Et moi qui attends que tu reviennes
Qui attends que tu reviennes

Et tous ceux qui feraient n'importe quoi
Tous ces efforts tu ne les fais pas pour moi
Peu m'importe le nom de ces zorros
A la conduite idéale
Qu'ils ne comptent pas sur moi
Moi je compte jusqu'à toi
Peu importe le nombre de zéros
Et si tu te conduis mal
Ça ne compte pas pour moi
Moi je compte jusqu'à toi

Peu m'importe les heures et les secondes
Que tu passeras loin de moi
Je ne les retiendrai pas
Moi je compte jusqu'à toi
Peu m'importe le reste du monde
Tant que la terre tournera
Si tu restes près de moi
Je compterai jusqu'à toi

Peu importe le nombre de zéros
Et si tu te conduis mal
Ça ne compte pas pour moi
Moi je compte jusqu'à toi
Peu m'importe le nom de ces zorros
A la conduite idéale
Qu'ils ne comptent pas sur moi
Moi je compte jusqu'à toi
Peu importe le nombre de zéros
Et si tu te conduis mal
Ça ne compte pas pour moi
Moi je compte jusqu'à toi

Je le garde pour toi

Paroles: Enrique Andreu, J. Kapler. Musique: J. Kapler 2003 "Sex fort"

Il a calmé tant de fois mes peurs
Et séché si souvent mes pleurs
La vie se calme dès qu'il est là
Et sait de moi même ce que je ne dis pas
Si fragile et facile à aimer
Il a tant vécu qu'il en est usé
Il est la réponse à tout mes pourquoi
Il est comme si tu étais déjà là
Tu vois,
Je le garde pour toi
Je le garde pour toi
Je le garde pour toi
Pour qu'un jour, tu verras

Il a partagé tant de malheurs
Douce présence au coin de mon coeur
Il sait mes envies, mes désespoirs
Le goût de mes larmes certains soir
Si fragile et facile à aimer
Il a tant vécu qu'il en est usé
Tu sais comme elle n'attendait que toi
Elle lui parlait et te parlait déjà
Tu vois,
Je le garde pour toi
Je le garde pour toi

Je le garde pour toi
Pour ce moment là quand ta vie aura froid
Comme la mienne aujourd'hui
Qui te parle de lui et comme moi sans toi

Je le garde pour toi
Je le garde pour toi
Je le garde pour toi
Pour tous ces moments là
Je le garde pour toi
Quand ta vie aura froid
Je le garde pour toi, pour toi
Je le garde pour toi

Je me souviens de rien

Quand la nuit renonce incognito
L'ombre me laisse en lambeaux
La lumière embrasse enfin ma peau
Me remplit de tendresse, de chaud

J'apprends à revivre entre clair et sombre
Sans toi le monde est moins beau

{Refrain:}

Je me souviens de rien
Le temps m'emporte un peu loin
Tout m'entraîne et s'envolent
Un par un mes chagrins
Les souvenirs, ceux que la lumière éteint
Dès que la nuit revient, je me souviens trop bien

Mes amis, mes doux, mes beaux amis
Ouh, me caressent des yeux, de mots
Moi je promets, je souris tant que j'oublie
Je prends, ces secondes en cadeau

J'ai tant voyagé de ruines en décombres
J'ai la mémoire un peu floue

{Refrain}

Je me redécouvre enfin toute entière
Avant je n'étais que nous

Je me souviens de rien
Le temps m'emporte un peu loin
Tout m'entraîne et s'envolent
Les visages, les parfums
Les souvenirs, ceux que la lumière éteint
Dès que la nuit revient, je me souviens trop bien

Je ne veux plus te pardonner

Puisque tout a une fin
Et que nos vies ne sont rien
Puisqu'il n'y a qu'un seul chemin
Et que rien ne nous appartient
Je ne veux plus te pardonner

Puisque le temps est compté
Et qu'il n'a fait que passer
Puisque ce qu'on a construit
C'est évanoui dans la nuit

Je ne veux plus te pardonner
Et je veux saisir ma chance
Perdre les traces du passé
Pour combler tout ce vide immense
Je ne veux plus te pardonner
Pour donner à ma vie un sens
Puisque je ne peux plus t'aimer

Je ne veux plus te pardonner

Puisque l'on est seul dans le noir
Que notre avenir est sans espoir
Comme un poing dressé vers le ciel
Comme la dernière des rebelles
Je ne veux plus te pardonner

L'imagination crée le monde
Et la raison est sa prison
Je veux saisir les secondes
Comme si elles valaient des millions

Je ne veux plus te pardonner
Et je veux saisir ma chance
Perdre les traces du passé
Pour combler tout ce vide immense
Je ne veux plus te pardonner
Pour donner à ma vie un sens
Puisque je ne peux plus t'aimer
Je ne veux plus te pardonner

Je retiens mon souffle

Paroles: M. Lavoine, P. Grillet. Musique: F. Aboulker 1993 "Je te dis vous"

Je n'suis qu'une demoiselle sans balançoire
Les yeux au ciel, j'regarde filer les stars
Depuis nous deux, je n'écoute plus Mozart
C'est pas mon seul regret tu peux me croire

L'amour, l'amitié, ça n'a rien à voir
Faudra un jour rattraper ce retard
Ce soir j'aimerais bien la refaire l'histoire
J'ai une envie claire de te revoir

{Refrain:}

J'ai couru pour venir me jeter contre toi
Je retiens mon souffle. Ah… Ah…
J'ai couru pour venir, j'ai couru, me voilà.
Je reprends mon souffle. Ah… Ah…

Le temps qui passe a des reflets bizarres
Comme un glaçon dans la Marie Brizard
J'ai l'impression qu'on m'a volé ma part
J'ai une envie folle de te revoir.

{au Refrain}

Il doit bien exister ce monde à part
Pour les comme nous, les amis qui s'égarent
J'étais ton p'tit diamant, ta perle rare
Dis, je brille encore dans ta mémoire

{au Refrain}

Je sais

"Dans ma chair"

Je sais les faux amis
Je sais le temps qui passe
Je sais les jours d'ennui
Quand je pleure dans la glace

Je sais le vent qui tombe
Je sais l'or des lumières
Je sais le froid des tombes
Dans les matins d'hiver

Je sais tout ça et puis
Je ne sais rien quand même
De toi qui prends ma vie
Qui me touche et qui m'aime
Qui me touche et qui m'aime

Je sais les cours d'écoles
Je sais les matins gris
Je sais dire les paroles
Que les autres ont écrites

Je sais pleurer tout bas
Je sais deux mots d'amour
Je sais le bruit des pas
Qui viennent au petit jour

Je sais tout ça aussi
Mais je ne sais rien quand même
De toi qui brûles mes nuits
Qui m'enlace et qui m'aime
Qui m'enlace et qui m'aime

Je sais l'humilité
Le sentiment d'orgueil
Je sais avoir été
Et je sais rester seule

Je sais ce qui me parle
Je sais le poids des mots
Je sais cueillir l'étoile
Quand elle brille dans mon dos

Je sais tout ça tant pis
Mais je ne sais rien quand même
De toi qui m'a choisie
Qui me garde et qui m'aime
Qui me garde et qui m'aime

Je t'aime, je ne t'aime plus

Album: Sex fort

J'ai dit à mon amour
Que je ne l'aimais plus
Comme on dit à la terre
Je ne sèmerai plus
Comme on dit aux étoiles
Vous ne brillez plus
Comme on dit au ciel
En toi je ne crois plus
En toi je ne crois plus

Ca se voit dans mes yeux
Ca se voit dans la rue
Je t'aime et je ne t'aime plus

Il faut que le temps passe
Qu'on dise qu'il a trop plu
Parce que la terre est grasse
Et la moisson perdue
Perdues toutes les berges
Noyées toutes les crues
Ruinées toutes les fermes
Aux bétails abattus

Ca se voit dans mes yeux
Ca se voit dans la rue
On peut manquer de tout
Mais pas du superflu
Je t'aime et je ne t'aime plus

Ca se voit dans mes yeux
Ca se voit dans la rue
On peut toujours aimer
En disant qu'on aime plus

Mais que peut faire une femme
C'est une rose blanche
Fruit d'un rosier perdu
C'est une étoile qui penche
Sur un lit disparu

J'ai dit à mon amour que je ne l'aimais plus
Comme on dit à la terre je ne sèmerai plus
Je t'aime et je ne t'aime plus

Je te dis vous

1993 "Je te dis vous"

Vous viviez comme un prince, je chantais pour trois sous
Dans un bal de province et je rêvais de vous
A la fin du polar, quand vous ne mouriez pas
Comme je l'enviais la dame qui souriait dans vos bras

Je vous aurais aimé avant de vous connaître
Mais vous aurais connu avant de disparaître
Je ne suis pas peu fière, mais je tiens à en rire
Entre toi et le poster j'ai du mal à choisir

Et je te dis vous
M'avez éblouie
Moi qui n'étais rien
Vous qui aviez tout
Vous m'avez dit tu
Es belle, tout en noir
Quand vous êtes venu
M'écouter un soir

C'était au mois de mai, j'm'en souviendrai toujours
J'étais morte d'angoisse, vous sachant là dans l'ombre
Puis sont venus vos fleurs et l'espoir d'un amour
Vous le grand, moi la p'tite, soyez là si je tombe

La gloire est si fragile et bien moins que mon cœur
On dit qu'elle est le deuil éclatant du bonheur
A la fin du polar, si vous deviez mourir
J'essaierais c'est promis de garder le sourire

Et je te dis vous
M'avez éblouie
Moi qui n'étais rien
Vous qui saviez tout
Vous m'avez dit tu
Es belle, tout en noir
Quand vous êtes venu
M'écouter un soir

Et je te dis vous
M'avez éblouie
Moi qui n'étais rien
Vous qui saviez tout
Vous m'avez dit tu
Es belle, tout en noir
J'etais si émue
Sous votre regard
Quand vous êtes venu
M'écouter un soir

Je voudrais la connaître

Je voudrais la connaître
Savoir comment elle est
Est-elle ou non bien faite
Est-elle jolie, je voudrais

Oh je voudrais la voir
Longtemps, la regarder
Connaître son histoire
Et son décor et son passé

C'est étrange peut-être
Cette curiosité
Voir enfin pour admettre
Et pour ne plus imaginer

Oh je voudrais comprendre
Même si ça me casse
Puisqu'elle a su te prendre
Puisqu'elle a pris ma place

J'sais déjà son parfum
Aussi son écriture
Ce mot doux chiffonné
Oublié dans notre voiture

J'veux voir aussi l'hôtel
Si tu y as mis le prix
Si la chambre était belle
Et si c'était un grand lit

C'est peut-être pas normal
C'est fou comme ça m'attire
Cette envie d'avoir mal
Oh jusqu'au bout, jusqu'à mourir

Oh je voudrais tout savoir
Et son âge et sa peau
Tout ce qui nous sépare
Et nous ressemble, c'est idiot

Et te surprendre avec elle
Quand t'es drôle quand t'es doux
T'écouter lui promettre
Et quand tu lui parles de nous

Je veux te voir encore
T'observer dans la glace
Et quand tu l'embrasses
Rentrer ton ventre oh matador

Je veux vos corps à corps
Tous ces gestes oubliés
Te retrouver encore
Tel que je t'avais tant aimé

Dans ce froid dans ces cendres
Je voudrais rester là
Juste voir et comprendre
Tout ce que je ne suis pas
Hmm… ce que je ne suis pas
Oh… ce que je ne suis pas

Jojo

Paroles: D. Barbelivien. Musique: F. Bernheim 1993 "Je te dis vous"

On a tous des mots d'amour
Cachés au fond de soi
Un quai de gare à Cherbourg
Où l'autre ne viendra pas

On a tous laissé des larmes
Dans un hôtel du Nord
Pour un homme ou pour une femme
Qui s'appelait encore

Si tu savais comme je sais qu'tu l'oublieras jamais
Tu t'en fous de c'que j'te dis, je sais, je sais.

{Refrain:}

Arrête de boire Jojo
Tu vas finir barjo
Pour trois fois moins que rien
On est toutes des putains.
Arrête de boire ivrogne
L'Alsace et la Bourgogne
J'vais t'dire c'que t'es ce soir
T'es le roi des comptoirs

Y a des moments tu m'fais honte
A t'regarder souffrir
Allez demande leur ton compte
Maintenant il faut partir

Tu vois pas qu'ils s'foutent de toi tous ces p'tits mecs au bar
Me dis pas qu't'es devenu ça, j'pourrais pas le croire.

{au Refrain}

On a tous des mots d'amour
Cachés au fond de soi
Un quai de gare à Cherbourg
Où l'autre ne viendra pas

{au Refrain}

Kennedy Rose

Depardieu/Berheim/Barbelivien

Je suis pas comme rose kennedy
J’voudrais pas que mes fils chéris
Deviennent plus tard quelle folie
Président des etats-unis.

Elle s’appelait kennedy rose
Mais dites-moi quelle métamorphose
A fait d’une si jolie rose
Une dame pour qui ses fils osent
De toute leur vie faire un défi
De toute leur vie faire un défi.

Je suis pas comme rose kennedy
J’voudrais pas que mes fils chéris
Deviennent plus tard quelle folie
Président des etats-unis.

Rose rose
Mais quelle est la cause
Il a dû se passer quelque chose

Elle s’appelait kennedy rose
C était une jolie p’tite ville rose
Ses fils chéris de l’amérique
Auraient pu faire de la musique
Des sciences ou des mathématiques
Au iieu de n’ítre que défi.

Je suis pas comme rose kennedy
J’voudrais pas que mes fils chéris
Deviennent plus tard quelle folie
Président des etats-unis

L'Abbé Caillou

Paroles: Pierre-Yves Lebert. Musique: Pascal Obispo, Asdorve 2003 "Sex fort"

L'Abbé Caillou
Aurait pu faire pépère
Un bon p'tit curé
Et rester l' cul résigné dans sa chaire
A parler d'amour
Et du pêcher de chair
L'Abbé Caillou
Aurait pu aller soigner
L'exotique détresse
Médecin sans complexe
Bronzé toute l'année
Et finir ses jours
Patron d'un ministère

Mais l'Abbé Caillou
Dur… dur comme les pierres
A le coeur tendre
Et sait que la misère
Et sait que la misère n'est pas à vendre

L'Abbé Caillou
Pouvait s' la jouer quart-monde
Ex enfant d' la dèche
Qu'a su rester proche de monsieur tout le monde
Moineau du faubourg
Des lingots plein les poches
L'abbé Caillou
Aurait pu rouler grotesque
En Papamobile
Flic anti-latex
Et faire des discours
Paroles d'évangile
Qui tuent les plus dociles

L'Abbé Caillou
Dur… dur comme les pierres
A le coeur tendre
Et sait que la misère n'est pas à vendre

L'Abbé Caillou
Dur… dur comme les pierres
A le coeur tendre
Et sait que la misère
Et sait que la misère n'est pas à vendre…

L'aigle noir

Paroles et Musique: Barbara 1970

Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d'un lac je m'étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,

Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer,
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
L'oiseau vint se poser,

Il avait les yeux couleur rubis,
Et des plumes couleur de la nuit,
A son front brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné,
Portait un diamant bleu,

De son bec il a touché ma joue,
Dans ma main il a glissé son cou,
C'est alors que je l'ai reconnu,
Surgissant du passé,
Il m'était revenu,

Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi,
Retournons au pays d'autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant,
Des étoiles, des étoiles,

Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Etre faiseur de pluie,
Et faire des merveilles,

L'aigle noir dans un bruissement d'ailes,
Prit son vol pour regagner le ciel,

Quatre plumes couleur de la nuit
Une larme ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin

Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d'un lac, je m'étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,

Un beau jour, une nuit,
Près d'un lac, endormie,
Quand soudain,
Il venait de nulle part,
Il surgit, l'aigle noir…

L'amour devant la mer

Paroles et Musique: Kopf, Amsellen "Dans ma chair"

Mourir devant, courir derrière
Se taire en attendant
En attendant que faut-il faire
Gagner la guerre ou simplement
Ne plus vouloir la faire
Dans cet enfer gagner du temps

Cacher dans un désert
Derrière l'océan
Les gens qui nous sont chers
Partir pour un moment
S'éloigner prudemment
Du feu et faire
Aux îles du Levant
L'amour devant la mer
L'amour devant la mer

Danser devant dans la lumière
D'un jour éblouissant
Rire de l'enfer faire un enfant
Courir derrière un peu de vent
Avant qu'un peu de terre
Coule doucement
Sur la lumière

L'enterrement de Sydney Bechet

Album: Scènes de vie

A l'enterrement d'Sidney Bechet
Y avait des flûtes des clarinettes
So long Big Man
A l'enterrement d'Sidney Bechet
Y avait des putes et des poètes
Et des barmans.

A l'enterrement d'Sidney Bechet
Y avait Boris et sa trompette.

A l'enterrement d'Sidney Bechet
On jouait de jazz rue de la Huchette.

A l'enterrement d'Sidney Bechet
Y avait des petites fleurs des pâquerettes
So long Big Man
A l'enterrement d'Sidney Bechet
Personne n'est venu faire la quête
Pas vous m'ssieurs dames.

A l'enterrement d'Sidney Bechet
Y avait Boris et sa trompette.

A l'enterrement d'Sidney Bechet
On jouait de jazz rue de la Huchette.

Dans un club de la New Orléans
Au paradis des musiciens
Il a sûrement une place assise
Dans un orchestre qui se souvient.

A l'enterrement d'Sidney Bechet
Y avait des putes et des poètes
Et des barmans.
A l'enterrement d'Sidney Bechet
Y avait des flûtes des clarinettes

So long Big Man
So long Big Man.

L'heure du jazz

Une plombe, l'heure du jazz
Les sasos pavoisent
T'as joué la bonne cave
Charlie Parker bave
Ton âme dans l'extase
Une plombe, l'heure du jazz
O.K. man ça gaze

La nuit, heure du jazz
Rex Stewart et le reste
Ont dans la trompette
Le bonheur du jour
Le disc jockey fou
Repasse "Kind Of Blue"
Bill Evans et tout
La nuit, heure du jazz.

Deux plombes, heure du jazz
Les gigolos toisent
Les vioques un peu nazes
Aux diams, aux topazes
Sapées en bourgeoises
Deux plombes, heure du jazz
Faut saisir l'occase.

Trois plombes, heure du jazz
Un peu vides les phrases
Les mégots s'écrasent
Dernier champ 'framboise
On oublie son blaze
Trois plombes heure du jazz
Attention l'ardoise

La nuit, heure du jazz
Les saxos pavoisent
T'as joué la bonne cave
Charlie Parker bave
Ton ami dans l'extase
Une plombe, l'heure du jazz
O.K. man, ça gaze.

La chanson des misérables

Paroles: Didier Barbelivien. Musique: Francis Lai 1995

Avant d'avoir été coupable
Tout le monde a été misérable
On a tous été Dieu et diable
On a tous été Jean Valjean

Avant d'avoir été minable
Tout le monde a été formidable
On a tous été admirables
Dans nos habits de pauvres gens

Des misérables
Des femmes et des amants
Des voyous, des charmants
Des banquiers des manants solvables

Des misérables
Des Saints, des innocents
Victimes à cent pour cent
D'avoir fait des châteaux de sable

Avant d'avoir été capable
Tous le monde a été misérable
On a tous été incroyables
On a tous été Jean Valjean

Avant d'avoir été pendable
Tout le monde a été intouchable
On a tous été perméables
Aux souliers d'or, manteau d'argent

Des misérables
Des femmes et des amants
Des voyous, des charmants
Des banquiers des manants solvables

Des misérables
Des Saints, des innocents
Victimes à cent pour cent
D'avoir fait des châteaux de sable

La clé

Paroles: Lionel Florence. Musique: Pascal Obispo 1999 "Le mot de passe"

J'ai connu des sommets que je rêvais d'atteindre
Suivis de gouffres plus qu'impossible à remonter
J'ai connu des défis dont je n'avais rien à craindre
Et d'autres que je pensais ne jamais relever

J'ai connu des visages qui sont passés entre mille
Arrêtés sur tant d'autres qui se sont détournés
J'ai connu des moments qui restent indélébiles
Et d'autres qu'on efface et qu'on laisse au passé

J'ai connu tout ça
On prend tout sur soi
On prend tout de vous
Mais je n'ai toujours pas trouvé
La clé qu'on a en nous

Comme ce nageur solitaire
Qui ne touche jamais la terre
Ce peintre devenu fou
Qui veut saisir la lumière
Comme un alpiniste rêve
Un jour d'atteindre le ciel

J'ai connu des déserts dont je ne voyais pas le bout
Des oasis qui semblaient la fin des voyages
J'ai connu des sourires qui vous mèneraient n'importe où
Et tellement d'autres aussi faux que des mirages

J'ai connu tout ça
On prend tout sur soi
On prend tout de vous
Mais je n'ai toujours pas trouvé
La clé qu'on a en nous…

La liberté

1993 "Je te dis vous"

Sur une guitare, sur un violon
Qu'il soit trop tard, qu'il soit trop long
Sur un boulevard ou sous un pont
Le sans-logis fait sa chanson

Sur une guitare sur un violon
Sur un tam-tam du Gabon
Sur une batterie à l'occasion
Le sans-patrie fait sa chanson

Si la vérité sort de la bouche du métro
Si le monde entier dit qu'on a tort d'aimer trop
Quand l'hiver est rude et qu'on crie "chaud les marrons"
Le sans-abri fait sa chanson

La liberté
C'est pas la porte à côté
La liberté
C'est le bout du monde

Sur une guitare, sur un violon
Sur des gamelles et des bidons
A tout hasard sous les balcons
Le sans-papiers fait sa chanson

Sur une guitare, sur un violon
Sur un air de Duke Ellington
A bout de souffle, à bout de son
Le sans-le-sou fait sa chanson

Si la vérité sort de la bouche du métro
Si le monde entier dit qu'on a tort d'aimer trop
Quand l'hiver est rude et qu'on crie "chaud les marrons"
Le sans-culotte fait sa chanson

La liberté
C'est pas la porte à côté
La liberté
C'est le bout du monde

La musique que j'aime

Paroles: Michel Mallory. Musique: Johnny Hallyday 1973 "Insolitudes"

Toute la musique que j'aime
Elle vient de là
Elle vient du blues
Les mots ne sont jamais les mêmes
Pour exprimer ce qu'est le blues

J'y mets mes joies, j'y mets mes peines
Et tout ça, ça devient le blues
Je le chante autant que je l'aime
Et je le chanterai toujours

Il y a longtemps sur des guitares
Des mains noires lui donnaient le jour
Pour chanter les peines et les espoirs
Pour chanter Dieu et puis l'amour

La musique vivra
Tant que vivra le blues

Le blues, ça veut dire que je t'aime
Et que j'ai mal à en crever
Je pleure mais je chante quand même
C'est ma prière pour te garder

Toute la musique que j'aime
Elle vient de là
Elle vient du blues
Les mots ne sont jamais les mêmes
Pour exprimer ce qu'est le blues

J'y mets mes joies, j'y mets mes peines
Et tout ça, ça devient le blues
Je le chante autant que je l'aime
Et je le chanterai toujours

Il y a longtemps sur des guitares
Des mains noires lui donnaient le jour
Pour chanter les peines et les espoirs
Pour chanter Dieu et puis l'amour

Le blues, ça veut dire que je t'aime
Et que j'ai mal à en crever
Je pleure mais je chante quand même
C'est ma prière pour te garder

Toute la musique que j'aime
Elle vient de là
Elle vient du blues
Les mots ne sont jamais les mêmes
Pour exprimer ce qu'est le blues

La nuit est mauve

Paroles: Renaud. Musique: François Bernheim 2003 "Sexe fort"

La nuit est mauve
A des reflets lilas
La nuit se sauve
L'aurore pointe déjà
Et dans l'alcôve
Qu'est le creux de tes bras
Je me repose
Le coeur rempli de toi

La nuit est mauve
Et je reste avec toi
Petite chose
Mon banditosse à moi
Mon tendre fauve
D'aujourd'hui, d'autrefois
Je suis ta rose
Et tu m'arroseras

La nuit est mauve
Ton sommeil me va
Mon coeur explose
Près de ton coeur qui bat
Et je dépose
Sur tes lèvres comme ça
Un baiser rose qui te réveillera
Un baiser rose qui te réveillera

La nuit est mauve
Ton sommeil me va
Mon coeur explose
Pour ton coeur qui bat
Et je dépose
Sur tes lèvres comme ça
Un baiser rose qui te réveillera
Un baiser rose qui te réveillera

La nuit est mauve
A des reflets lilas
La nuit se sauve
L'aurore pointe déjà
Et dans l'alcôve
Qu'est le creux de tes bras
Je me sens moins pauvre
Je suis riche de toi
Je suis riche de toi

La vie en rose

Paroles: Edith Piaf. Musique: Louiguy 1946

autres interprètes: Céline Dion, Dalida (1965), Diana Kroll, Donna Summer, Ella Fitzgerald amp; Louis Armstrong, Emilie Simon, Franck Pourcel, Grace Jones, Jacqueline François, Joséphine Baker, Marlène Dietrich, Mireille Mathieu, Patachou, Patricia Kaas, Tohama, Yves Montand

note: Et encore beaucoup d'autres dont: Ute Lemper, Pascal Of Bollywood,…

Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens

{Refrain:}

Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours,
Et ça m'fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause,
C'est lui pour moi,
Moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré
Pour la vie
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat

Des nuits d'amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis, des chagrins s'effacent
Heureux, heureux à en mourir

{au Refrain}

{Nota: variante pour le dernier couplet:}

Des nuits d'amour à en mourir
Un grand bonheur qui prend sa place
Les ennuis, les chagrins s'effacent
Heureux, heureux pour mon plaisir

Le mot de passe

Paroles: Didier Golemanas, Pascal Obispo 1999 "Le Mot de Passe"

On peut penser que d'ici là
Le monde aura changé de nom
Et que rien ne résistera
Au temps qui passe, de toute façon
On peut s'attendre à retrouver
Un peu de toi dans mes chagrins
On verra bien que j'ai pleuré
Et que j'ai tenu d'autres mains

Je serai là au temps qui passe
Au temps qui a raison de tout
Je serai là comme je suis là
Devant chez nous
Je serai là comme une trace
Sur les vestiges d'un amour fou
Je serai là comme je suis là
Le mot de passe, le mot de passe
Ce sera nous
On peut penser que tu voudras
Me raconter nos retrouvailles
Faudra-t-il alors que j'y crois
Comme j'ai cru à nos batailles
On peut passer si près de toi
Sans te toucher, sans te comprendre
Il y a ces mots qui n'auront pas
Eu la patience de t'attendre

Je serai là au temps qui passe
Au temps qui a raison de tout
Je serai là comme je suis là
Devant chez nous
Je serai là comme une trace
Sur les vestiges d'un amour fou
Je serai là comme je suis là
Le mot de passe, le mot de passe
Ce sera nous

Je n'ai que ça d'éternité à te confier
Ces quelques heures
Où j'aurais choisi d'arrêter
Le petits battements de mon cœur

Les chansons commencent

Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1999 "Le mot de passe"

Un homme et une femme
Ici réinventent l'amour
Là-bas d'autres quittent
Un pays pour toujours
Avant la bataille, un soldat veille
Un enfant cherche le sommeil
On baptise ailleurs
On enterre tour à tour

Quand les mots s'arrêtent
Quand s'épuisent les discours
L'alcool et les fêtes
Viennent à notre secours
Trop de bonheur ou de souffrance
Et trop de peur et de non-sens
L'absurdité ne se dit pas
Elle se danse

Alors les chansons commencent
Déchirent le silence
Quand les mots sont trop courts
Quand ils seraient trop lourds
Ou trop immenses
Les musiciens s'avancent
Et les chansons commencent
Tendre pauvre arrogance
Quand suffit plus de dire
Ou bien de réfléchir
Pour être ensemble
Les chansons rassemblent

Pour une récolte
Pour un présage à venir
Pour une révolte quand il faut mourir
Pour implorer nos saints, nos dieux
Mais pleurer nos destins de gueux
Quand le ciel est trop grand
Qu'il faudrait le remplir

Quand les rêves sont atteints
Quand on brandit les coupes
Quand pleurer, s'étreindre
Et surtout ne rien dire
Quand les torrents font demi-tour
Quand même le temps
Suspend son cours
Quand ni gestes ni cris
Ne peuvent plus suffire

Alors les chansons commencent
Déchirent le silence
Quand les mots sont trop courts
Quand ils seraient trop lourds
Ou trop immenses
Les musiciens s'avancent

Et les chansons commencent
Et qu'on boive ou qu'on danse
Quand suffit plus de dire
Ou bien de réfléchir
Pour être ensemble
Les chansons nous rassemblent

Dans nos creux, nos coïncidences
Dans les bleus de nos existences
Quand on aime ou qu'on tremble
Quand on se rassemble

Alors les chansons s'élancent
Ainsi nos espérances
Pour être un peu moins rien
Moins perdus qu'il nous semble
Un peu moins seuls
Les chansons nous rassemblent

Les éternelles

Paroles: Didier Golemanas. Musique: Pascal Obispo 1999 "Le mot de passe"

Les éternelles retiennent notre mémoire
Elles sont si belles
Qu'on pourrait croire
A leurs fantômes à leurs manoirs
Si virtuelles qu'on pourrait voir
Les éternelles aux gestes lents
Aux coups mortels
Les éternelles absentes

Ici comme avant
Nous sommes leurs survivants
Nous n'avons pas la grâce
Et encore moins le temps
Ici comme avant
Nous sommes leurs habitants
C'est là que leurs mains passent
Eternellement

Les éternelles
Se tiennent au bord de l'eau
Une passerelle leur fait défaut
Usez de vos ailes
Puisqu'il le faut
De vos ailes
Comme les oiseaux
Les éternelles
Aux gestes fins au cou du ciel
Les éternelles enfin
Ici comme avant

Nous sommes leurs survivants
Nous n'avons pas la grâce
Et encore moins le temps
Ici comme avant
Nous sommes leurs habitants
C'est là que leurs mains passent
Eternellement

Les hommes qui passent

Les hommes qui passent, maman
m'envoient toujours des cartes postales des Bahamas, maman.
Les hommes qui passent tout le temps
sont musiciens, artistes, peintres, trop comédiens souvent.
Les hommes qui passent, maman
m'offrent toujours une jolie chambre avec terrasse, maman
Les hommes qui passent, je sens
qu'ils ont le coeur à marrée basse, des envies d'océan
Les hommes qui passent pourtant
qu'est-ce que j'aimerais en voler un pour un mois, pour un an
Les hommes qui passent, maman
ne me donnent jamais rien que de l'argent

Les hommes qui passent, maman
leurs vies d'amour sont des étoiles qui laissent des traces,maman
Les hommes qui partent, violents
sont toujours ceux qui ont gardé un coeur d'enfant perdant
Les hommes qui passent, pourtant
qu'est-ce que j'aimerais en voler un pour un mois pour un an
Les hommes qui passent, maman
ne me donnent jamais rien que de l'argent

Les hommes qui passent, maman
ont des sourires qui sont un peu comme des grimasses, maman
Les hommes qui passent, troublants
me laissent toujours avec mes rêves et mes angoisses d'avant
Les hommes qui passent, pourtant
qu'est-ce que j'aimerais en voler un pour un mois pour un an
Les hommes qui passent, maman
ne me donnent jamais rien que de l'argent

Les hommes qui passent, maman…

Les lignes de nos mains

Anne Preven-Enrique Andreu/Scott Cutler

J'ai bu le sable du désert
Assoiffée de trop de mirages
Le soleil sur ma peau
N'a laissé que des mots
Chavirer des galères
Pour renaître en naufrage
Casser des vers, tourner les pages
J'ai vu leurer sur la rivière
Trop de sirènes à deux visages
Le soleil sur ma peau
A séché les sanglots
Méloigner sur la mer
Partir à l'abordage
Ou m'endormir sur le rivage

Refrain:

Où est le vrai
Où est mon chemin
Qui dit faux
Quel est mon destin
Chaque carrefour
Creuse mes mains
J'ai croisé des boules de cristal
Tirées par d'étranges chevaux
Le soleil sur leur dos
Dessinait des oiseaux
Cueillir les fleurs du mal
Boire un café au marc fatal
Refrain
Oh, je changerai demain
les lignes de nos mains
Et pourtant si tu m'aimes encore
Ensemble nous briserons les sorts

Refrain (3)

Les mannequins d'osier

Paroles: F.Bernheim. Musique: D.Barbelivien 1990 "Scènes de vie"

Faudrait pouvoir jeter
Tous les mannequins d'osier
Du haut d'un grand pont
Ces fantômes oubliés
Ces ombres du passé
Qui nous espionnent.

Faudrait pouvoir brûler
Les visages adorés
De notre enfance
Marcher d'un pas léger
Vers le soleil qui vient
En insouciance

Et les regarder passer
Sur la rivière gelée…
Faudrait pouvoir jeter
Tous les mannequins d'osier
Du haut d'un grand pont

Comme les poupées cassées
Les pierrots abîmés
De la mémoire.

Faudrait pouvoir rayer
Les prénoms murmurés
Dans sa jeunesse
Et savoir oublier
Les yeux et les baisers de la tendresse

Et les regarder passer
Sur la rivière gelée…

{4x}

Ma blessure

Album: Sex fort

Vivre dans un monde où tu m'ignores
Ce serait vivre mort
Nul autre ni les rêves où je m'endors
Rien ne serait plus fort
Et si je respire encore
C'est d'espoir, peut-être à tort
Que tu m'épargnes aux remords

Vivre dans l'absence où tu m'échoues
Ce serait vivre fou
Et si malgré moi je me tiens debout
C'est parce que tu es tout

Ne me laisse pas me guérir de toi
Ni des doutes que j'endure
Ne m'enlève surtout pas
Ma blessure

Vivre un seul jour sans te regarder
Ce serait n'être jamais née
Dans cette éternité
J'ai vu ce qu'il fallait voir
Tout le reste est dérisoire
Toi mis à part

Mon corps souffre au rythme de ton corps
Et s'il doit me détruire
Mourir dans un monde où tu m'ignores
Ne serait pas mourir

Ne me laisse pas me guérir de toi
Ni des doutes que j'endure
Ne m'enlève surtout pas
Ma blessure

Ne me laisse pas me guérir de toi
Ni des risques que j'encours
Ne délivre surtout pas
Mon amour

Ma liberté contre la tienne

Paroles: Didier Golemanas, Pascal Obispo 1999 "Le Mot de Passe"

Je ne chercherai plus ma route
Ses chemins creusés par le doute
La terre n'en sera pas plus loin
Ni plus à portée de la main
J'en aurai fait de ces détours
Où tant de bonheurs tournent court
Et peu importe la distance
Entre la joie et la souffrance
Ce sera, ce sera, ce sera
Ma liberté contre la tienne
Les vérités qui nous retiennent
Nos cœurs ne seront plus si lourds
D'avoir emporté trop d'amour
Ma liberté contre la tienne
La volonté d'où qu'elle me vienne
Partir découvrir avec toi
L'utilité de nos combats
Je serai peut-être moins forte
Touchée par des rêves d'autres sortes
Tout est fait de tant d'illusions
Que même l'ignorance est un don
Je n'aurai pas d'autre langage
Que celui de tous les partages
Jusqu'à trouver sous une pierre
Une petite chance pour l'univers
Ce sera, ce sera, ce sera
Ma liberté contre la tienne
Les vérités qui nous retiennent
Nos cœurs ne seront plus si lourds
D'avoir emporté trop d'amour
Ma liberté contre la tienne
La volonté d'où qu'elle me vienne
Partir découvrir avec toi
L'utilité de nos combats

Mademoiselle chante le blues

D. Barbelivien

Y'en a qui élèvent des gosses au fond d'un H.L.M
Y'en a qui roulent leur bosse du Brésil en Ukraine
Y'en a qui font la noce du côté d'Angoulême
Et y'en a même qui militent dans la rue avec tracts et banderoles
Y'en a qui en peuvent plus de jouer les sex symbols
Y'en a qui vendent l'amour au fond de leur bagnole

Mademoiselle chante le blues
Soyez pas trop jalouses
Mademoiselle boit du rouge
Mademoiselle chante le blues

Y'en a huit heures par jour qui tapent sur des machines
Y'en a qui font la cour masculine, féminine
Y'en a qui lèchent les bottes comme on lèche des vitrines
Et y'en a même qui font du cinéma qu'on appelle Marilyn
Mais Marilyn Dubois s'ra jamais Norma Jean
Faut pas croire que l'talent c'est tout c'qu'on s'imagine

Mademoiselle chante le blues
Soyez pas trop jalouses
Mademoiselle boit du rouge
Mademoiselle chante le blues
Elle a du gospel dans la voix et elle y croit

Y'en a qui s'font bonne sœur, avocate, pharmacienne
Y'en a qui ont tout dit quand elles ont dit je t'aime
Y'en a qui sont vieilles filles du côté d'Angoulême
Y'en a même qui jouent femmes libérées
P'tit joint et gardénal qui mélangent vie en rose et image d'Epinal
qui veulent se faire du bien sans jamais se faire du mal

Mon chercheur d'or

Paroles: Didier Golemanas. Musique: Pascal Obispo 1999 "Le mot de passe"

Ses mains me vont bien
Et tout son corps
car je sais qu'il revient
Mon chercheur d'or
Je rêve de si loin
Quand il m'endort
Cette fois je crois qu'j'en tiens un
Sentiment fort
Y a bien des vauriens
Qui s'raient d'accord
Mais lui j'me dis c'est quelqu'un
Mon chercheur d'or
Y aura des matins
Y aura des morts
On s'ra les derniers terriens
Qui s'aiment encore
Qui s'aiment encore
Comme amour, comme amour
Y a pas mieux
Et moi j'ai toutes mes mains
Pour le garder
Pour moi toute seule
Et pour le monde entier
Il est là sous ma peau
Tellement là sous ma peau
Et moi j'ai tout un cœur à faire tourner
Pour lui tout seul
Et pour le monde entier
Et c'est là sous ma peau
Tellement là sous ma peau
Ce n'est pas un saint
Mais je m'en sors
On pourrait pas l'aimer moins
Mon chercheur d'or
Je me passerais bien de ses trésors
N'en trouver que les parfums
Je peux encore,
Comme amour, comme amour
Y a pas mieux
Et moi j'ai toutes mes mains
Pour le garder
Pour moi toute seule
Et pour le monde entier
Il est là sous ma peau
Tellement là sous ma peau
Et moi j'ai tout un cœur à faire tourner
Pour lui tout seul
Et pour le monde entier
Et c'est là sous ma peau
Tellement là sous ma peau
Ses mains me vont bien
Et tout son corps
On s'ra les derniers terriens
Qui s'aiment
Ses mains me vont bien
Et tout son corps
On s'ra les derniers terriens
Qui s'aiment encore
Qui s'aiment encore

Mon mec à moi

D. Barbelivien – F. Bernheim

Il joue avec mon cœur
Il triche avec ma vie
Il dit des mots menteurs
Et moi je crois tout c'qu'il dit
Les chansons qu'il me chante
Les rêves qu'il fait pour deux
C'est comme les bonbons menthe
Ça fait du bien quand il pleut
Je m'raconte des histoires
En écoutant sa voix
C'est pas vrai ces histoires
Mais moi j'y crois.

Mon mec à moi
Il me parle d'aventures
Et quand elles brillent dans ses yeux
J'pourrais y passer la nuit
Il parle d'amour
Comme il parle des voitures
Et moi j'l'suis où il veut
Tellement je crois tout c'qu'il m'dit
Tellement je crois tout c'qu'il m'dit
Oh oui
Mon mec à moi

Sa façon d'être à moi
Sans jamais dire je t'aime
C'est rien qu'du cinéma
Mais c'est du pareil au même
Ce film en noir et blanc
Qu'il m'a joué deux cents fois
C'est Gabin et Morgan
Enfin ça ressemble à tout ça
J'm'raconte des histoires
Des scénarios chinois
C'est pas vrai ces histoires
Mais moi j'y crois

{Refrain}

On pourrait

Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 2003 "Sex fort"

On pourrait, marcher sur les toits
Les yeux bandés en suivant les gouttières
On pourrait, partir toi et moi
N'importe où dans une bouteille à la mer
On pourrait tout raconter
Nos feux les plus fous
A l'inconnu trouvé dans l'annuaire
On pourrait, prendre le pouvoir
On interdirait les froids, les hivers
On pourrait rester dans le noir
Le temps qui passe oublierait notre histoire
On pourrait, qui sait, va savoir
Trouver de l'or en suivant un lézard

On pourrait planter des arbres aux toits des cités
En arrosant bien, tout enraciner
On pourrait trier en secret
Le vrai du faux, le bon grain de l'ivraie

On pourrait, tout, tout se pourrait
Si tu voulais, si tu me voulais
Nous conjugué, au plus-que-parfait
Tout changer, tout refaire en un peu moins laid
On pourrait, tout, tout se pourrait
Si tu m'aidais, si tu m'apprenais
A deux faire des rêves des faits
Je pourrais tout si tu me voulais
Si tu me voulais tout se pourrait
Si tu me voulais tout se pourrait

On pourrait partir au Chili
Tout planter là, vivre comme des rois
On pourrait, rester par ici
Y'en a tant qui rêvent d'habiter là
On peut marcher sur les mains, la tête abaissée
Enfin bronzer de la plante des pieds
On pourrait, revivre à l'envers
Et tout redessiner, tout refaire
On pourrait écouter nos voix
Rien que nos voix seules pour une fois
Et on pourrait aussi, des guitares à fond
Gommer les cris, les bruits des canons

On pourrait, tout, tout se pourrait
Si tu voulais, si tu me voulais
Nous conjugués, au plus-que-parfait
Tout changer, tout refaire en un peu moins laid
On pourrait, tout, tout se pourrait
Si tu m'aimais, si tu m'apprenais
A deux faire des rêves, des faits
Je pourrais tout si tu me voulais
Si tu me voulais tout se pourrait…

Où sont les hommes?

Album: Sex fort

Où sont les hommes?
Qui pardonnent, fusionnent et qui donnent
Leur âme dans les bras d'une femme
Où sont les hommes?
Qui laissent éclater leurs faiblesses au grand jour pour vivre un grand amour
Où sont les hommes?
Qui osent, proposent un avenir meilleur,
Un remède au malheur
Où sont les hommes?
Qui se battent et combattent, montent au front de leurs rêves et vous emmènent ailleurs

Où sont les hommes?
Où sont les hommes?

Où sont les hommes?
Qui disent haut et fort que l'amour n'est pas mort et qui espèrent encore
Où sont les hommes?
Qui pour rester debout effacent leur passé rongé par le remords

Où sont les hommes?
Qui pleurent, dont les larmes demeurent le rempart à l'ultime souffrance
Où sont les hommes?
Qui savent faire peau neuve et donner à leur vie l'espoir d'une autre chance

Où sont les hommes?
Où sont les hommes?

Où sont les hommes?
Qui se livrent sans pudeur et décrivent sans peur ce qu'ils ont dans le coeur
Où sont les hommes?
Qui plongent, s'allongent sur le corps d'une femme pour annihiler sa peur
Où sont les hommes?
Qui marchent, qui font taire les lâches et ne mâchent par leurs mots, jamais
Où sont les hommes?
Aui laissent entrevoir ce qu'ils ont de plus noir et livrent leurs secrets

Où sont les hommes?
Où sont les hommes?

Où sont les hommes?
Qui tombent à genoux et qui deviennent fous pour l'amour d'une femme
Où sont les hommes?
Qui continuent de croire en celui que partout tous les autres condamnent
Où sont les hommes?
Qui lèvent leurs yeux et leurs mains vers le ciel implorant le pardon
Où sont les hommes?
Qui, quand ils parlent à Dieu, sont prêts à écouter un jour ce qu'ils répond

Où sont les hommes?
Où sont les hommes?

Patou blues

Barbelivien/Bernheim

J'étais toute seule sur l'autoroute
J'en étais à deux heures de pluie
Et je m'disais y'a aucun doute
Me petite patou t'es mal partie
Pas le moindre camion citerne
Pas le lumière d'un restaurant
Et je m'suis dit c'est bien ta veine
Dire que t'as míme pas cinquan
Te francs sur toi.

Qu'est c't as dans la títe
Qu'est c't as dans la títe
Pour t'trouver toujours dis
Sur une autre planète
Sans boîte d'allumettes
A la tombée du jour.

J'étais plantée d'vant le studio
En attendant mes musiciens
J'avais envie d'un café chaud
J'regardais l'heure, j'rongeais mon frein
J'avais l'idée mais pas les mots
J'avais le couplet mais pas i'refraire
Quelqu'un m'a dit t'en fais pas trop
On enregistre que demain ça va.

Qu'est c't'as dans la títe
T'es tellement distraite
Tu t'retrouv'ras toujours dis
Sur une vieille banquette
Effacée discrète
En attendant ton tour
En attendant ton tour.

J'étais assise dans la cuisine
J'regardais les actualités
Après comme a dit la speakrine
Y' a un film qu'il faut pas rater
Alors je me suis mise au lit
J'ai débranché mon téléphone
Et puis le film m'a endormie
Et toi ça fait deux heures qu'tu
Sonnes chez moi.

Qu'est c't'as dans la títe
Qu'est c't'as dans la títe
T'oublieras toujours dis
D'ítre à l'heure et príte
Pour un dîner d'fíte
Pour un histoire d'amour

Qu'est c't'as dans la títe
Qu'est c't'as dans la títe
T'oublieras toujours dis
Sur une autre planète
Sans boîte d'allumettes
A la tombée du jour.

Qu'est c't'as dans la títe
Qu'est c't'as dans la títe
T'oublieras toujours dis
D'ítre à l'heure et príte
Pour un dîner d'fíte
Pour un histoire d'amour

Peut-être que peut-être

Paroles: Francis Cabrel, Olivier Dodane. Musique: Bruno Le Roux 2003 "Sex fort"

J'attends de connaître
Un tendre murmure
L'étoile qui lance
Son châle d'azur
Un coeur dessiné
En bas d'un miroir
Une île pour deux
Dans l'eau d'un regard

Peut-être que peut-être, on peut pas savoir
Peut-être tout ça c'est que du hasard
On change une lettre, on déplace un mot
Suffit d'un peut-être et c'est pour bientôt

Peut-être tout ça c'est pas compliqué
Peut-être un détail, ça peut tout changer
En habit de fête ou fait de trois fois rien
Il suffit peut-être de tendre la main

Peut-être la vie nous va comme un gant
Peut-être juillet reviendrait souvent
Jusqu'au bout des temps pour faire renaître
La toile de maître de nos sentiments
On accrocherait des fleurs plein nos têtes
Y'aurait dans nos bains l'océan indien
Des grandes fenêtres et des voiles blancs
Des souffles géants pour y disparaître

Peut-être que peut-être, on peut pas savoir
Peut-être jamais, peut-être ce soir
On change une lettre on déplace un mot
Suffit d'un peut-être et c'est pour bientôt

Peut-être un parfum au coin de la rue
Peut-être quelqu'un à peine entrevu
Que l'on soit prophète ou qu'on soit trois fois rien
Il suffit peut-être de tendre la main

J'ai poussé la porte avec un soupir
L'étoile était là, j'ai voulu lui dire
Des fois qu'elle descende, qu'elle ose passer
Sous le vase en terre j'ai laissé la clé

Peut-être que peut-être, on peut pas savoir
Peut-être tout ça c'est que du hasard
On change une lettre, on déplace un mot
Suffit d'un peut-être et c'est pour bientôt

Peut-être tout ça c'est pas compliqué
Peut-être un détail, ça peut tout changer
En habit de fête ou fait de trois fois rien
Il suffit peut-être de tendre la main

Peut-être que peut-être, on peut pas savoir
Peut-être jamais, peut-être ce soir
Peut-être un détail, ça peut tout changer
Que l'on soit prophète ou qu'on soit trois fois rien
Il suffit peut-être de tendre la main
Peut-être que peut-être

Quand j'ai peur de tout

Diane Warren/Jean-Jacques Goldman

Des enfants qui s'élancent
Une même apparence
Des éclats de soleil
Des rayons d'innocence
Avant la prudence
Avant la malchance
Des enfants pareils

Y a-t-il un sort, un signe
Est-ce un doigt qui désigne
Celle ou celui qui va
Renoncer pas à pas
Comment, qui sont-ils
Ces gens trop fragiles
Qui ne savent pas

Vivre quand tout lâche, quand tout casse, quand tout clash
Quand tous les blues ont sali ta raison, ta maison, tes saisons
Quand tout est sombre, plus rien n'est doux
J'ai peur de tout

Si ma vie je l'invente
Légère et insouciante
Je les croise au hasard
Dans les rues dans les bars
Fatigues, dociles
Ailleurs immobiles
Je ressens tout ca, tout ce froid

Cette intime fracture
Cette lézarde au mur
Je la sais, elle est là
Toujours au fond de moi
Et parfois je coule
Comme une pierre qui roule
Qui roule si bas

Si bas… quand tout lâche, quand tout casse, quand tout clash
Quand tous les blues ont sali ta raison, ta maison, tes saisons
Quand tout est sombre, plus rien n'est doux
Quand j'ai peur de tout

Si j'avais pu m'enfermer dans tes bras
M'enfermer, me protéger
Mais où es-tu dans ces moments la
Qui pourrait m'apaiser? Oh…

Vivre quand tout lâche, quand tout casse, quand tout clash
Quand tous les blues ont sali ta raison, ta maison, tes saisons
Quand tout est sombre, plus rien n'est doux
J'ai peur de tout
J'ai peur de tout, si peur de tout, si peur de…
Tous les blues ont sali ta raison, ta maison, tes saisons
Quand tout est sombre, plus rien n'est doux
Et parfois quand je coule, comme une pierre qui roule
J'ai peur de tout
J'ai peur de tout
J'ai peur de tout

Quand je t'oublie

Paroles: Didier Golemanas. Musique: Pascal Obispo, Pierre Jaconelli 1999 "Le mot de passe"

Pars et je ferai le reste
Tu sais les mots je déteste
Pars avant ce qui nous reste
Histoire de peau et de gestes
Quand je t'oublie
Je pense à nous
Et c'est pire
Quand je t'oublie
Je passe par où tu respire
Trouve un bonheur pour me plaire
Je te promets d'être claire
Trouve un scénar' à l'envers
Qui finirait par se faire
Quand je t'oublie
Je pense à nous
Et c'est pire
Quand je t'oublie
Je passe par où tu respire
Une femme est ainsi faite
Pour renaître
Une femme est ainsi faite
Pars et je ferai le reste
Tu sais les mots je déteste
Pars avant que rien ne presse
Avant que nos jeux ne cessent
Quand je t'oublie
Je pense à nous
Et c'est pire
Quand je t'oublie
Je passe par où tu respire
Quand je t'oublie
Il y a des coups
Et les dérives
Quand je t'oublie
Je pense à tout
Même à vivre
C'est pire…

Quand Jimmy dit

F. Bernheimd. Barbelivien

Il a mont son groupe
Il y a deux ans peine
Un chmeur en droute
Le fils de la pharmacienne
Un bassiste de toulouse
Un batteur look harlem
Un mlange de jazz and blues
Version new-wave africaine

Il a vendu sa mob
Et le cuir de son blouson
Sacrifi la mode
Une musique sans concession
Depuis le temps qu'il rame
Sur le sable au fond d'une cave
Je peux vous dire messieurs-dames
Qu'un de ces jours
a va faire grave

Quand jimmy dit what'd i say
I love you baby
C'est comme qui dirait
Toute la province qui chante en anglais
Quand jimmy dit what'd i say
Oh baby come home
C'est comme qui dirait
Toute la province qui marche en weston

Il chante des les campagnes
Dans les bals du samedi
Des rock'n roll banane
Des reggaes jalousie
Voyage en minibus
Htel de troisime zone
Il a tout et mme plus
Pour finir rolling stone

J'aime sa petite gueule d'amour
Je le suis dans sa galre
Et je le suivrai toujours
Lui je ne peux pas m'en dfaire
J'ai caress son jean
J'ai dormi sur sa guitare
Chaque fois que je l'imagine
a me fait bizarre bizarre

Il a vendu sa mob
Et le cuir de son blouson
Sacrifi la mode
Une musique sans concession
Je savais depuis longtemps
Qu'il quitterait montbliard
Et si paris me le prend
C'est que c'est vraiment une star

Regarde les riches

Arrête de pleurer Babelou
Sur I'argent qui vant plus un clou
Arrête de dire que t'es toute seule
Ici c'est chacun pour sa gueule
Arrête de rêver qu'tu déprimes
C'est vrai qu'tu débordes de ton jean
Autour de toi tout I'monde s'en fout
Arrête de pleurer Babelou.

Regarde les riches
lls sont coiffés comme leur caniche
Regarde les riches
lls roulent en Rolls sur la comiche
Regarde les riches
lls parlent pas l'anglais mais l'english
Regarde les riches
L'important c'est tout c'qu'ils affichent
Les riches.

Arrête de chanter Babelou
Ce blues les banlieues qui rend fou
Arrête de ramer pour personne
Tu vois pas qu'on t'prend pour une conne
Arrête le lire Ici-Paris
Faudra r'tourner bosser lundi
Ton blues à toi tout l'monde s'en fout
Arrête de chanter Babelou
Regarde les riches

Regarde les riches
lls boivent leur café en irish
Regarde les riches
lls ont l'argent mais pas d'artiche
Regarde les riches
L'important c'est tout c'qu'ils affichent
Les riches.

Regarde les riches
lls sont coiffés comme leur caniche
Regarde les riches
lls roulent en Rolls sur la comiche
Regarde les riches
lls mordent jamais dans leur sandwich
Regarde les riches
L'important c'est tout c'qu'ils afficheent.

Reste sur moi

Paroles: Marc Lavoine. Musique: Fabrice Aboulker 1993 "Je te dis vous"

Relax tellement relax
Etendu détendu
Pas de téléphone ou fax
Pas de malentendu
Sur le dessus du lit
Je suis à ta merci
Et s'il est trop petit
Glissons sur le tapis

Pépère Tellement pépère
Pas pressé d'arriver
Se laisser la rivière
Gentiment déborder
Nager c'est magnifique
Même s'il y a qu'l'océan
Qui reste pacifique
Et pas pour très longtemps

{Refrain:}

Reste sur moi
Que je respire avec toi
Reste sur moi
Que je respire avec joie

Tranquille tellement tranquille
Enchaîné déchaîné
Fondu au noir des villes
Ou au blanc des années
Les souvenirs-parfums
Jamais ne s'évaporent
Nos transports en commun
Sont de plus en plus forts

Peinard tellement peinard
Que c'est facile à dire
Que c'est joli à voir
Parler et puis pâlir
On aimerait que ça dure
Ce petit val qui mousse
Comme un coin de verdure
Comme une chanson douce

{au Refrain}

Couché tellement couché
Si l'on prenait la pose
Pour la postérité
Viens qu'on se superpose
Rester très loin du reste
N'avoir aucune idée
Ce qui compte, c'est le geste
Auguste de s'aimer

Bateau tellement bateau
Mais tellement cool
Nos draps sont nos drapeaux
On est bien dans notre peau
J'ai pas de parapluie
Pour le temps qui s'écoule
Enfants du paradis
Emportés par la houle

{au Refrain}

Rien ne s'arrête

La vie nous éloigne
Nous rend fou
Elle met des montagnes
Entre nous
On suit notre chemin
Et d'un coup
On est si loin
De chez nous
Rien ne s'arrête…

La vie nous entraîne
Sans arrêt
Et sur nos yeux ne sème
Que des regrets
Où sont passés les rêves de notre enfance
Les paysages dessinés par les anges en silence

{Refrain:}

Rien ne s'arrête
D'autres vies continuent
D'autres parler sans taire
Pour ceux qui se sont tues
Rien ne s'arrête
Les amours se décollent
Et même si l'on regrette
Le temps lui continue son vol
Rien ne s'arrête

La vie s'avance
On fait des erreurs
Mais pas dans l'sens
Qu'indiquait notre cœur
On se dit: "Cette fois j'ai compris"
Et l'on s'en tête à l'infini…

{au Refrain}

On a eu en nous tant d'espérance
Malgré la peur
Même si nos rêves s'achèvent en silence
Je crois qu'ils continuent ailleurs…

{au Refrain, x2}

Sans toi

Je t'ai aimé jusqu'ŕ te perdre
J'en ai fait trop, toi pas assez
Il vaut mieux que j'apprenne ŕ vivre
Sans toi, sans toi
Imaginer que tu reviennes
Voir que le temps m'a dépassée
Suivre ŕ la trace tes orages

Sans toi, sans toi
Sans toi, je vais enfin vivre, enfin vivre
Et déchirer les pages d'une vieille histoire
Sans toi et sans regrets
C'était pas assez d'amour pour te garder
Toutes les plus belles
Choses au monde
Ne pourront jamais remplacer
Les ręves qu'enfin
Je m'en vais vivre
Sans toi, sans toï

Si tu rêves

Paroles: Didier Golemanas, Pascal Obispo 1999 "Le Mot de Passe"

Arriverons-nous avant
Tout ce qui nous attend
Si tu rêves, si tu rêves
Tous ces chemins face au vent
Plus jamais ni maintenant
Si tu rêves on a le temps
Si tu rêves on a le temps

Payer de notre sang
Le faut-il pour autant
Si tu rêves, si tu rêves
Se retrouver mais comment
C'est de moi qu'ça dépend
Si tu rêves on a le temps
Si tu rêves on a le temps

Il n'y a rien d'évident
Pour que ça dure longtemps
Il n'y a rien d'évident
Pour que ça dure longtemps

Que penser d'un amant
Que je voulais vivant
Si tu rêves, si tu rêves
Ces mots et cet accent
Que je n'ai plus vraiment
Si tu rêves on a le temps
Si tu rêves on a le temps

De la vie qui m'attend
Je t'écrirai souvent
Si tu rêves, si tu rêves
Arriverons-nous à temps
A nos rendez-vous d'avant
Si tu rêves on a le temps
Si tu rêves on a le temps
Si tu rêves on a le temps
Si tu rêves on a le temps
Le temps, le temps…

Tropic blues bar

1990 "Scènes de vie"

A l'heure où déambulent
Les derniers noctambules
Quand les filles en panthère
Disent oui sans préambule
Moi je suis là, planté au
fond du Tropic Bar
A le chercher des yeux, dans
le jeu des miroirs

J'y vois des filles trop belles qui
sourient pour un rien
Un peu comme les gazelles quand les
lions n'ont plus faim.

Tropic Blues Bar
Musique d'un soir
On s'aime tout bas
Et puis on s'en va
Tropic Blues Bar
Musique d'un soir
On s'aime tout bas
Et on s'en va

Garçon, un Blue Lagoon, j'ai besoin
d'évasion
Assez de tous ces clowns en mal
de sensation
Moi je viens pour le voir s'installer
au piano
Jouer pour moi toute seule cet air
un peu mélo

Tropic Blues Bar
Musique d'un soir
On s'aime tout bas
Et puis on s'en va
Tropic Blues Bar
Musique d'un soir
On s'aime tout bas
Et on s'en va

Lui et moi, histoire sans parole
Juste le reflet de ses doigts sur la laque
du Steinway
Il joue, j'écoute les yeux fermés
Quand je les ouvre, il a disparu
Plus rien à faire ici, l'addition s'il
vous plait
Le pianiste est parti mais moi
je reviendrai
Voir s'envoler ses mains sur les touches
noires et blanches
Et rêver qu'un matin elles se posent sur
mes hanches

Tropic Blues Bar
Musique d'un soir
On s'aime tout bas
Et puis on s'en va
Tropic Blues Bar
Tropic Blues Bar
Tropic Blues Bar
Musique d'un soir
On s'aime tout bas
Et on s'en va

On s'aime tout bas
Et puis on s'en va

Tu pourras dire

Paroles: Marie-Jo Zarb, Patrick Fiori. Musique: Noam Kaniel, Patrick Fiori 2003 "Sex fort"

Parce qu'il n'y aura plus de place
Même plus le temps
Quand nos vies passent et s'effacent
Qui nous attend

Parce qu'il n'y aura plus de trace
De tous ces gens
Ces regards que l'on remplace
Qu'on aimait tant

Puisqu'on se noie dans la masse
D'un monde absent
Je t'ai gardé une place
Là dans mon sang

Et tu pourras dire
C'est un nouveau monde
Il te faut grandir
D'amour à chaque seconde
Et tu pourras lire
C'est la fin d'un monde
Tu pourras l'écrire
Au delà de mon ombre

Parce qu'il n'y a plus d'espace
On perd son temps
A toujours vouloir faire face
Rien d'important
Parce qu'on se cherche une place
On est vivant
C'est un peu d'éternité qui passe
Juste un instant

Et tu pourras dire
C'est un nouveau monde
Il te faut grandir
D'amour à chaque seconde
Et tu pourras lire
C'est la fin d'un monde
Tu pourras l'écrire
Au delà de mon ombre

Et tu pourras dire
C'est un nouveau monde
Il te faut grandir
D'amour à chaque seconde
Et tu pourras dire
C'est la fin d'un monde
Et main après main
On fermera la ronde
Et tu pourras dire
Je n' suis plus seul au monde

Une dernière semaine à New York

Paroles: D.Barbelivien. Musique: F.Bernheim 1990 "Scènes de vie"

Et s'il ne nous restait plus qu'une semaine à vivre
Serais-tu prêt à me suivre
Pour s'endormir ensemble à New York
Et s'il ne nous restait plus qu'une semaine à vivre
Serais-tu prêt à me suivre
La bas, le long des docks

Oh oh il n'y aurait plus que la ville et nous
Oh oh et dans la brume de Chinatown je saurais
Te dire les mots doux

Et s'il ne nous restait plus qu'un avion à prendre
Saurais-tu me comprendre
Pour cette dernière semaine à New York
Et s'il ne nous restait plus qu'un avion à prendre
Saurais-tu me défendre
La bas, le long des docks

Oh oh il n'y aurait plus que des hôtels et nous
Oh oh et dormir dans tes bras serait pour moi
Le désir le plus fou

Et s'il ne nous restait plus qu'une semaine à vivre
Serais-tu prêt à me suivre
Pour s'endormir ensemble à New York
Et s'il ne nous restait plus qu'une semaine à vivre
Serais-tu prêt à me suivre
La bas, le long des docks
Le long des docks
Le long des docks

Une femme comme une autre

Paroles: Lionel Florence. Musique: Pascal Obispo 1999 "Le mot de passe"

J'entends bien tes silences
Qui me laissent au bord de l'amour
Où de toute évidence
Y a pas d'écho de retour
Je connais tes absences
Ta façon d'être ailleurs
Savoir à qui tu penses
Me fait plus mal chaque jour
Au bord de l'amour
Au bord de l'amour
Comme au bord d'une falaise
Suffirait d'pas grand chose
Pour que je devienne
Une femme comme une autre
Une femme comme une autre
Une femme entre autres
Une femme entre autres
Ou pire, comme les autres
Comme les autres
Je vois bien tes regards
Qui fuient les confidences
Et ne laissent plus à croire
A une seconde chance
Combien de temps encore
A vouloir ne rien voir,
Supporter ce décor
Où je me sens nulle part
Au bord de l'amour
Au bord de l'amour
Comme au bord d'une falaise
Suffirait d'pas grand chose
Pour que je devienne
Une femme comme une autre
Une femme comme une autre
Une femme entre autres
Une femme entre autres
Ou pire, comme les autres
Comme les autres…

Une fille de l'Est

Paroles: Jean-Jacques Goldman 1999 "Le Mot de Passe"

Parce que nos cieux sont ténébreux
Et qu'ici on n'a pas la mer
On a mis le bleu dans nos yeux
C'est dans nos regards qu'on se perd

C'est peut-être à cause du soleil
Qui nous oublie longues saisons
On veut de l'or comme à Marseille
On l'a mis dans nos cheveux blonds

Je suis d'un pays d'un horizon d'une frontière
Qui sonne guerre, qui sonne éternel hiver
Et si tu veux m'apprendre
Si tu veux vraiment bien me connaître
Je suis dans chaque mot dans chacun de mes gestes
Une fille de l'Est

Ici le froid glace les corps
Mais la chaleur peut te bruler
Chez tout est intense et fort
On fait pas les choses à moitié

Et toutes ce croix, ces tranchées
Ici l'on sait le prix du sang
L'absurdité des combats quand
On est tombé des deux côtés

Je suis d'une région d'une langue d'une histoire
Qui sonne loin qui sonne batailles et mémoire
Celle qui m'a vue naître
Celle qui m'a faite ainsi que je suis faite
Une terre, un caractère celle que je reste

Je suis de ces gens dignes
Et debout dans leur silence
Où parole est parole, où promesse a un sens

Et si tu sais comprendre
Qui je suis quand j'aime ou je déteste
Je t'offrirai l'amour droit, simple et sincère
D'une fille de l'Est
Une fille de l'Est

Une question de temps

Album: Sex fort

Ne cherche pas
C'est la vie
Qu'est faite comme ça
C'est ni bien ni mal
C'est juste comme on peut

Laisse filer
C'est l'amour
Qui te retrouvera
Quand tu ne l'attendras plus
Et tu ne seras plus déçu
Perdu

C'est juste une question de temps
Et l'on verra le monde autrement
Un peu plus clair un peu moins grand
C'est juste une question de temps

Dans ma vie, je suis aussi
Tombée si bas
J'ai souvent eu peur
Fait des erreurs
Mais je suis toujours là
Prête à rêver
Prête à aimer
Plus fort pourtant
J' n' prends de la vie
Que ce qu'elle me donne
A chaque instant

C'est juste une question de temps
Et l'on verra le monde autrement
Un peu plus clair un peu moins grand
C'est juste une question de temps

Y'a pas d'avenir
Pour les souvenirs
On oubliera les mots qui font si mal
Y'a pas d'issue pour les regrets
De boulevard pour les désespoirs
Tu peux me croire

C'est juste une question de temps
Et l'on verra le monde autrement
Un peu plus clair un peu moins grand
C'est juste une question de temps

C'est juste une question de temps
Et l'on verra le monde autrement
Il nous suffit d'être patient
C'est une question de temps

Une question de temps…

Venus des abribus

Fallait pas faire la belle
En cuir et dentelle
Fallait pas faire rouge baiser
Pour les attirer
Oui mais les filles
Elles n'voulaient pas rester
Là sur les canapés
A les regarder passer
Elles voulaient y aller
Et moi je suis comme elles
Comme elles, comme elles

Il y a des vénus sous les abribus
Qui pleurent des amours terminus
Il y a des vénus sous les abribus
Qui pleurent des amours terminus

Fallait pas rendez-vous
Quand ils sont pas fous
Il fallait pas se retourner
Les voir s'en aller
Oui mais les filles
Elles voulaient s'embarquer
Là sur les grands cargos
Et voir la vie d'en haut
Et croire à leur ciné
Et moi je suis comme elles
Comme elles, comme elles

Fallait pas dire je t'aime
Au p'tit matin blême
Fallait pas trop
Pas trop les croire
Sur les quais de gare
Oui mais les filles
Elles voulaient pas entendre
La p'tite chanson troublante
Elles voulaient vite et fort
Et elles avaient pas tort
Et moi je suis comme elles
Comme elles, comme elles.

Y avait tant d'étoiles

1993 "Je te dis vous"

…Y' avait tant d'étoiles
Comme si, la nuit
Avait des milliers
De tâches de rousseur
Ces p'tits grains de beauté, charmeurs
Attirés quelques heures
Vers l'au-delà
La mélancolie
De ces autres nuits
A dormir sans toi
A rêver parfois…