272 Ce passage est à mettre en relation avec la p. 772, dans les SDA : « Rousseau fut un fléau pour la France, comme Hegel pour l’Allemagne. Aussi indifférente à l’hystérie qu’aux systèmes, l’Angleterre a composé avec la médiocrité […]. » Cioran traite de l’origine des « catastrophes » dans ces trois pays, dénonçant la perversité des « optimistes », qui se rapprochent de la négativité latente des « enthousiastes », porteurs de fanatisme. Toutefois, ce passage ne coïncide que partiellement avec celui de la p. 772, qui se préoccupe plus d’histoire des idées.
Cioran reprend cependant au plus près cet état p. 773 : « II. – France, Angleterre, Allemagne ; Italie peut-être. Le reste… Par quel accident s’arrête une civilisation ? […] » Les différences sont purement lexicales, Cioran précise, élague, travaille les énoncés lapidaires et leur « frappe ». L’exemple en est l’énoncé « Quand on n’envahit plus, on consent à se faire envahir », qui s’épure en : « Quand on n’envahit plus, on consent à être envahi. »