346 F. Nietzsche est évoqué p. 805 des SDA : « Aujourd’hui, sur le thème de la caducité des civilisations, un analphabète pourrait rivaliser en frissons avec Gibbon, Nietzsche ou Spengler », p. 746 : « L’endurance des Allemands ne connaît pas de limites ; et cela jusque dans la folie : Nietzsche supporta la sienne onze ans, Hölderlin quarante », p. 749 : « Avec Baudelaire, la physiologie est entrée dans la poésie ; avec Nietzsche, dans la philosophie. Par eux, les troubles des organes furent élevés au chant et au concept. Proscrits de la santé, il leur incombait d’assurer une carrière à la maladie », p. 749 à nouveau : « Si Nietzsche, Baudelaire ou Rimbaud survivent à la fluctuation des modes, ils le doivent au désintéressement de leur cruauté, à leur chirurgie démoniaque, à la générosité de leur fiel. Ce qui fait durer une œuvre, ce qui l’empêche de dater, c’est sa férocité. Affirmation gratuite ? Considérez le prestige de l’Évangile, livre agressif, livre venimeux s’il en fût », p. 759 : « Le pathétique trahit une profondeur de mauvais goût ; de même cette volupté de la sédition où se complurent un Luther, un Rousseau, un Beethoven, un Nietzsche. Les grands accents, – plébéianisme des solitaires…»