CHAPITRE XIV.
LA RESCOUSSE
— D’ailleurs, conclut Adelphin quelques minutes plus tard tandis que Sérafinio buvait cette fois, un plein verre de whisky pour se remettre, le barbarin est faux. Aussi, tu vois que ça n’a aucune importance.
Il sonna, voyant que l’autre ne l’écoutait plus.
Dunœud ! Accompagnez quelques instants mon ami dans la pièce voisine.
Lorsque Sérafinio revint, il avait l’air mal à son aise.
— Quelle brute, ton Dunœud, dit-il avec humeur. Un caleçon de soixante-seize francs !
Il était vexé d’avoir vu la barbarie de sa nature céder au froid positivisme d’un simple maître d’hôtel.
— C’est pas tout ça, dit soudain Adelphin. Il faut en finir avec cette bande.
Il saisit le récepteur fleurdelysé qui se balançait au bout de son cordon de soie rouge et composa sur le cadran un numéro qui ne comportait pas moins de onze chiffres.
— Allô ! dit-il. La police ? Donnez-moi le Major.
Et, tandis que, sur les traits de Sérafinio Alvaraide se peignaient tous les signes d’une béatitude plus-que-parfaite, le comte| engagea une conversation volubile avec son invisible interlocuteur.