36

Galahad en tête, la petite armée du roi blanc arriva sur un second tablier de l'énorme volcan. À cet endroit, la pression du magma avait fait sortir du sol des pointes de roc qui se dressaient à la verticale depuis des milliers d'années. On aurait dit une forêt d'arbres pétrifiés. Les templiers se faufilaient tant bien que mal entre ces menhirs basaltiques, confiants que le chevalier savait ce qu'il faisait.

Terra marchait en silence derrière son ami. Il aurait sans doute possédé le même pouvoir de radiesthésie que lui s'il n'avait pas perdu cinq ans de sa vie dans un hôpital militaire à se faire rafistoler le bas du corps. Les membres de l’ordre de Galveston, avant leur revirement de loyauté, avaient considéré qu'il était un bon candidat pour les sciences naturelles. Avec le temps, le Hollandais avait finalement compris que rien n'arrivait pour rien. Malgré toutes les souffrances physiques et émotionnelles qu'il avait endurées à Houston, il voyait maintenant qu'elles avaient été nécessaires pour lui permettre d'arriver exactement là où il devait être. Si l'accident de voiture ne s'était jamais produit au Texas, il n'aurait pas connu Amy, ses enfants ni ses précieux amis de Nouvelle-Camelot. Il n'aurait pas non plus reçu son don de guérison, qui avait profité à des centaines de personnes depuis.

Galahad s'arrêta brusquement, mettant fin aux réflexions de Terra.

— Que captes-tu ? s'enquit ce dernier.

— Il y a une place forte droit devant, mais je doute que ce soit celle du sorcier.

— Pourquoi ?

— Il n'en émane aucune vibration négative.

— Se trouve-t-elle sur le sentier que tu suis ?

Le chevalier hocha la tête à l'affirmative. Ils poursuivirent donc leur route jusqu'à ce qu'apparaisse devant eux une forteresse qui semblait taillée à même la roche volcanique.

— Est-ce la maison du diable ? demanda Renaud.

— Je ne le crois pas.

— C'est peut-être un piège, par contre, les prévint Terra qui avait été jadis retenu dans un château qu'il avait miraculeusement trouvé sur son chemin.

Le sorcier en avait profité pour le torturer mentalement en lui faisant revivre des épisodes particulièrement éprouvants de son passé et de son présent. Ils lui avaient paru si réels qu'il avait failli y laisser sa santé mentale.

— Il n'y a qu'une seule façon de le savoir, indiqua Galahad.

Le groupe s'approcha prudemment de la passerelle qui menait à la barbacane. L'eau dans les douves n'était pas aussi méphitique que partout ailleurs sur l'île.

— Y a-t-il quelqu'un ? s'enquit Renaud.

— Je ne perçois rien, affirma Galahad. Il semble bien que l'endroit soit désert.

— Qui voudrait rester au pied de la forteresse du sorcier ? s'étonna Marco.

Il n'y avait aucune porte sous le mâchicoulis ni aucune herse.

— La seule façon de savoir ce qui s'est passé ici, c'est d'explorer cet endroit, leur dit Galahad. J'irai seul.

— Pas question, s'opposa Terra. Nous y entrons tous ensemble ou nous passons notre chemin.

— Quelque chose m'attire ici.

— C'est bien ce que je vois et c'est aussi ce qui m'effraie. Le sorcier se faufile facilement jusqu'à nos pensées les plus secrètes. Je ne voudrais pas que ta curiosité cause ta perte.

— Moi aussi, j'aimerais savoir ce qui s'est passé ici, avoua Marco.

Terra céda devant leur insistance en leur rappelant qu'ils ne pourraient pas s'attarder très longtemps. Chaque minute perdue permettait à leur ennemi de s'organiser davantage.

Galahad franchit le pont à pas prudents, de peur que le bois, très ancien, ne cède sous son poids. Celui-ci craqua, mais le supporta. Le chevalier pénétra dans la grande cour déserte, au milieu de laquelle il n'y avait qu'un puits. De chaque côté se dressaient de hautes murailles et, tout au fond, la demeure des châtelains montait une garde silencieuse. Tandis que Galahad examinait attentivement les lieux, les soldats se rassemblèrent derrière lui.

— Il y a de la lumière dans la fenêtre, là-bas, indiqua soudain Galahad en la pointant du doigt.

En effet, une faible lueur dansait dans l'ouverture.

— Est-ce une illusion ? demanda Marco.

— Allons y jeter un coup d'œil.

Avant que Terra ne puisse faire connaître son désaccord, toute la bande marchait déjà vers le palais. Ils arrivèrent dans une grande pièce où brûlait une flamme perpétuelle dans une assiette en marbre blanc. Derrière elle, sur un autel en carrare, reposait une épée en équilibre sur le dos de deux statuettes de licornes dorées.

— On dirait un temple, fit remarquer Marco.

— Ou un tombeau, répliqua Renaud.

Terra remarqua l’air de béatitude qu'affichait son vieil ami astrophysicien.

— On dirait que tu en sais plus long que nous, décoda le Hollandais.

— C'est l'épée forgée par Salomon lui-même, l'instruisit-il dans un souffle.

Galahad contourna la flamme pour aller se placer derrière la table, les yeux chargés d'étoiles.

— Mais ce n'est qu'une légende, protesta Marco.

Les croisés, eux, n'en avaient jamais entendu parler.

— Galahad, prends garde, recommanda Terra, car il s'agissait bien là d'un moment dont il avait rêvé toute sa vie.

— Salomon l’a conçue dans l'espoir qu’un jour un chevalier parfait s'en servirait…

— J'ai peur que ce ne soit qu'une ruse.

— Si cette arme est toujours ici, c'est donc que personne ne l'a réclamée ? tenta de comprendre Simon.

— Il est dit qu'un seul homme pourra soulever cette épée sans trouver la mort.

Un vent de panique secoua aussitôt le groupe. Plusieurs croisés se signèrent en implorant la protection du ciel.

— Je préférerais que tu attendes que nous ayons vaincu le sorcier avant de tenter ce genre d'expériences, laissa tomber Marco.

— J'ai reçu le nom de Galahad lors de mon adoubement.

— Parce que tu étais le fils de Lancelot, lui rappela Marco. Ne trouves-tu pas bizarre que Salomon ait caché ce présent sur une île maléfique ? Moi, ça ne me dit rien de bon.

Pour mettre fin à cette discussion qui ralentissait considérablement leur ascension vers l'antre du sorcier, Terra alla se poster près de Galahad. Il examina scrupuleusement les inscriptions sur la lame qui brillait de mille feux en se gardant d'y toucher.

— Elle ressemble en tout point à celle qu'on nous a montrée sur le parchemin, admit-il.

— Je sais que c'est elle.

— Sans vouloir t'offenser… commença Marco.

Trop tard. Galahad plaça ses paumes sous la garde et sous la pointe de l'épée, puis la souleva. La pièce tout entière fut alors plongée dans une douce lumière dorée qui fit reculer les croisés vers la sortie. S'attendant à voir surgir son ennemi juré, Terra sentit tous les muscles de son corps se crisper. Mais ce ne fut pas le sorcier qui émergea d'un des murs. Un vieil homme transparent, portant une longue tunique et une couronne toute simple sur le front, s'avança vers Galahad. Voyant qu'il s'agissait d'un roi, les templiers s'agenouillèrent avec respect.

— Je savais que tu viendrais un jour, déclara l'apparition d'une voix caverneuse.

Galahad avait la bouche ouverte, mais aucun son n'en sortit.

— Approche, chevalier parfait.

Ses jambes le portèrent malgré lui jusqu'au fantôme.

— Quel est ton nom ?

— Galahad, sire. Et à qui ai-je l'honneur ?

— Je suis Salomon, fils de David et de Bethsabée, roi d'Israël. Je t'attends depuis bien longtemps, Galahad. Voici Seusdar. Son nom est synonyme de perfection. Je l'ai fabriquée il y a des millénaires, car je croyais que les hommes seraient un jour plus méritant. Elle sera à ton service tant que ta quête sera juste. Utilise-la bien.

Le spectre s'évapora, un sourire sur le visage. Pendant plusieurs minutes, personne ne bougea.

— Est-ce une épée magique comme celle du roi de Nouvelle-Camelot ? demanda Étienne.

— Elle n'a pas les mêmes pouvoirs qu'Excalibur, articula finalement Galahad.

— Savais-tu que tu la recevrais un jour ? s'émerveilla Marco.

— C'était une légende…

Pendant que les soldats du magicien revenaient de leur surprise dans le palais oublié, le sorcier flottait sur sa plateforme à leur recherche. Autour de lui volaient ses hideux démons tout noirs qui flairaient le vent, à la recherche de leurs proies.

Aymeric n'arrêtait pas de tirer sur ses chaînes, cherchant à se libérer. Mais chaque fois qu'il tentait d'approcher une main de sa bouche pour enlever son bâillon, ses liens raccourcissaient. Résigné, Jacob était assis, le dos appuyé contre la balustrade. Il semblait en état de choc.

— Si vous étiez plus obéissants, je n'aurais pas à recourir à ces méthodes barbares, indiqua Mathrotus.

Le jeune Wilder n'allait certainement pas laisser passer cette chance. Il imita Jacob et prit place sur le plancher en pierre.

— Très bien…

Les étoffes tombèrent sur le sol, libérant la bouche des prisonniers.

— Vous n'avez pas le droit de nous retenir contre notre gré, gémit le plus jeune.

— J'ai tous les droits et, un jour, je les léguerai à mon apprenti.

— Et vous lui donnerez tous vos pouvoirs ? voulut s'assurer Aymeric.

— Pas tous, non, mais suffisamment pour en faire un être très dangereux.

— Et s'il se retournait contre vous ?

— Il le paierait chèrement, mais je serais tout de même fier de lui.

Aymeric trouva ces contradictions fort étonnantes. Il allait poser une autre question quand les gargouilles aériennes se mirent à couiner en se rapprochant du balcon.

— Un peu de patience, mes chéris. Avant que vous puissiez vous en régaler, je dois d'abord les faire sortir de leur trou.

Mathrotus leva les deux bras au ciel, rassemblant au-dessus de lui de sombres nuages. Le tonnerre se mit à gronder quelques secondes plus tard et des éclairs fulgurants piquèrent vers le sol en passant de chaque côté de la plate-forme.

— Le spectacle va bientôt commencer.

Sous le balcon, la foudre ébranla la cité abandonnée du roi Salomon, faisant perdre l'équilibre aux croisés, qui s'apprêtaient à quitter la forteresse.

— Ce n'est pas une tempête naturelle, indiqua Galahad en glissant Seusdar à sa ceinture.

— Il est là, n'est-ce pas ? devina Terra.

Le chevalier se contenta de hocher la tête, l'air lugubre.

— Alissandre ne nous laissera pas tomber, tenta de le rassurer le Hollandais.

— Comment ces hommes réagiront-ils devant les abominations que peut créer le sorcier ? murmura Galahad.

— Tu oublies que ce sont des templiers. Une fois la surprise passée, ils se battront comme des lions. Toi, comment réagiras-tu ?

— Je suis plus vieux et plus sage, maintenant. Je ne me laisserai pas impressionner.

— Nous avons besoin d'un plan, fit remarquer Marco.

— Le sorcier utilisera sans doute des loups ou des dragons, indiqua Galahad.

— Nous-les repousserons comme nous avons repoussé les chauves-souris ! tonna Terra.

— Rien ne nous fera plus plaisir, déclara Renaud au nom de ses frères d'armes.

Un autre coup de tonnerre, encore plus violent, détacha des fragments de pierre du plafond, qui tombèrent comme de la pluie sur les humains.

— L'heure est arrivée d'en finir avec notre ennemi ! s'exclama Terra comme un véritable chef de guerre. Chevaliers du Temple, ceci pourrait bien être votre dernier combat.

— Nous délivrerons les chrétiens du Mal ! clamèrent-ils tous ensemble.

— Ne vous laissez pas effrayer par ce que vous allez voir. Les soldats du diable peuvent prendre diverses apparences, mais ce ne sont à l'origine que des hommes qui ont péché.

Les templiers poussèrent un cri de guerre et suivirent le roi de Nouvelle-Camelot dans la vaste cour du château. Ils formèrent tout de suite un cercle en cherchant vainement leurs adversaires. Le ciel continuait à gronder, et l'enceinte était régulièrement illuminée par les éclairs, mais il ne pleuvait pas.

— Là-haut ! s'écria Galahad.

Un rectangle sombre était suspendu au-dessus de leurs têtes. Les mêmes hideuses créatures que les croisés avaient affrontées sur le bateau volaient tout autour.

— Qu'est-ce que c'est ? s'enquit Renaud.

— Nous allons bientôt le savoir, répondit Terra.

En effet, l'objet devenait de plus en plus gros, car il perdait de l'altitude. La main sur le pommeau d'Excalibur, le Hollandais observait la scène en tentant de calmer les battements de son cœur. Il n'avait pas participé au jeu de son plein gré lors de la première partie, mais cette fois, il voulait en finir pour de bon et surtout en sortir vainqueur.

Le balcon volant descendit jusqu'à quelques mètres du sol et s'immobilisa. Puisque les jeunes otages étaient assis derrière la balustrade, les templiers ne les virent pas tout de suite. L'air hautain, le sorcier quitta son trône et s'approcha du bord de son perchoir.

— Suis-je en train de gagner cette partie par défaut ? ricana-t-il. Où est l'avorton qui vous sert de magicien ?

Galahad se mordit la langue pour ne pas répondre à cette insulte.

— Vous ne m'en voudrez pas de mettre fin sans lui à ce jeu qui me lasse, n'est-ce pas ? poursuivit l'horrible personnage.

— Vous pouvez toujours essayer, rétorqua bravement Terra. Que votre roi noir s'avance et me défie.

— Il est retenu ailleurs, où il est en train de faire beaucoup de dommages.

« Medrawt ? » se demanda Galahad.

— De quoi avez-vous peur, sorcier ? continua Terra.

Appuyé contre la balustrade du balcon flottant, Aymeric écoutait leur conversation en attendant le bon moment d'aider son père. Il aurait été dangereux pour lui de lui révéler trop rapidement sa présence.

— Certainement pas de vous, Arthur, cracha le sorcier.

— Alors, pourquoi dissimulez-vous votre pièce maîtresse ?

— Dois-je vous rappeler que vous n'êtes qu'un pion et que vous n'êtes censé voir que ce qui se trouve devant vous ?

— Il est étrange que vous ne vous rappeliez des règles du jeu que lorsqu'elles sont à votre avantage.

Les nuages noirs devinrent encore plus denses au-dessus de Mathrotus, si bien qu'on n'y vit bientôt plus rien dans la grande cour. D'un geste de la main, le sorcier fit sortir du sol d'énormes flambeaux qui délimitèrent l’aire de jeu. Sans pouvoir s'en empêcher, Galahad se mit à trembler, car cette soirée ressemblait de plus en plus à celle où il avait failli perdre la vie.

— Si je me souviens bien, chevalier supposément parfait, vous n'appréciez pas particulièrement les dragons, le harcela le sorcier.

— Ne le laisse pas pénétrer dans ton esprit, Galahad, l'avertit Terra.

Le chevalier s'efforça de troquer ses pensées négatives contre des images plus harmonieuses, comme lorsqu'il avait remporté son premier tournoi à Galveston…

— Cela ne vous sauvera pas ! cracha Mathrotus.

L'un de ses sombres serviteurs se transforma instantanément en un dragon en tout point semblable à celui qui avait enfoncé jadis ses crocs dans le corps de Galahad. En rugissant, l'animal ailé piqua sur les humains. N'ayant jamais affronté une pareille menace, les templiers ne savaient plus comment s'organiser. Ils restaient sur place, pétrifiés. Terra prit donc les choses en main. Il dégaina Excalibur et serra le pommeau dans ses deux mains, campant ses pieds dans le sable.

La bête noire aux écailles luisantes releva le nez juste à temps pour ne pas s'écraser au milieu des humains. Elle plia le cou pour regarder sous elle et tenta de s'emparer du roi de Nouvelle-Camelot avec ses griffes. Terra frappa les serres du dragon et l'épée magique fit son œuvre. Des étincelles argentées jaillirent de sa lame brillante et causèrent d'effroyables douleurs à l'animal géant. Devant cet échec, le sorcier transforma tous ses pions en dragons.

Rasséréné par le succès de son ami, Galahad dégaina Seusdar, prêt à repousser lui aussi une attaque. Toutefois, les monstres n'eurent pas le temps de procéder au carnage qu'espérait leur maître. Une plate-forme immaculée venait d'apparaître au-dessus des templiers. Il s'en échappa une lumière si intense que les dragons rebroussèrent chemin en poussant des cris de frustration.

— Il était temps que vous arriviez, maugréa Marco.

Alissandre était si concentré sur son rival qu'il n'entendit pas ce commentaire.

— Libérez tout de suite ces enfants, ordonna le magicien. Ils ne font pas partie du jeu.

— Quels enfants ? s'étonna Galahad.

Aymeric profita de l'inattention du sorcier pour se relever suffisamment longtemps pour que son père reconnaisse son visage.

— Ce sont mes futurs apprentis, annonça Mathrotus avec une fierté exagérée.

L'adolescent secoua aussitôt la tête pour indiquer à Terra qu'il mentait.

— Y a-t-il d'autres enfants avec toi ? cria le Hollandais en pensant à sa fille.

Le sorcier empoigna Jacob par les cheveux et le força à se relever. Aymeric tenta de frapper leur bourreau avec ses pieds pour l'empêcher de maltraiter son frère, mais ses chaînes le ramenèrent brusquement sur le plancher, face première.

— Mais où sont mes manières ? persifla Mathrotus. Voici votre second fils, roi de pacotille. Sa mère est une autochtone qui habite un pays qui s'appelle Californie, je crois.

Terra tituba sous le choc de cette révélation. Avait-il vraiment conçu un enfant avec Hélène ? L'adolescent semblait avoir le même âge qu'Aymeric…

— Je vous ai dit de les libérer ! insista Alissandre. Les règles sont claires au sujet de…

— Vous savez ce que je pense de ces règles !

— Si vous ne les laissez pas partir à cet instant, je cesserai de les observer à mon tour.

Mathrotus ignorait la véritable puissance de cet apprenti qu'il avait perdu de vue pendant plusieurs années. Était-il sage d'attiser sa colère ?

— Je vais faire un marché avec vous, se radoucit-il. Et ne me citez plus ces stupides règlements. À ce stade-ci du jeu, tout est permis.

— Dites-moi ce que vous voulez.

Alissandre détestait le chantage, mais il ne désirait pour rien au monde avoir la mort des deux garçons sur la conscience.

— Si vous gagnez la partie, je vous rendrai les petits princes, lança Mathrotus.

— Et si je la perds ?

— Ils seront à moi.

Alissandre croisa les bras sur sa poitrine en analysant la situation. Il pouvait sentir le désarroi de Terra, le nouveau courage de Galahad et la bravoure de Marco et des templiers, mais serait-ce suffisant pour l’emporter contre son rival ?

Capitaine Wilder
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