Notes
1. André Guillerme, Les Temps de l’eau – La cité, l’eau et les techniques, Nord de la France, fin IIIe siècle-début XIXe siècle, coll. « Milieux », Champ Vallon, 2009.
2. Simon Linguet, Canaux navigables ou développement des avantages qui résulteraient de l’exécution de plusieurs projets en ce genre pour la Picardie, l’Artois, la Bourgogne, la Champagne, la Bretagne et toute la France en général, Paris, 1769 ; in André Guillerme, op. cit.
3. Gérard Jorland, Une société à soigner – Hygiène et salubrité publique en France au XIXe siècle, Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », 2010.
4. Pierre Louis du Buat, Principes d’hydraulique ; ouvrage dans lequel on traite du mouvement de l’eau dans les rivières, canaux, etc., Première édition, Paris 1779, in André Guillerme, op. cit.
5. Séance du 10 mai 2011 à l’Assemblée nationale.
6. Hervé Morin, « Le refroidissement des réacteurs nucléaires fragilisé par le manque d’eau », Le Monde, mardi 17 mai 2011.
7. Harold Thibault, « En Chine, le plus grand lac d’eau douce est à sec », Le Monde, mardi 24 janvier 2012.
8. Nous remercions Michel Béra de nous avoir rappelé ce passage de la Bible.
9. Une manière d’interpréter cette vieille histoire serait d’émettre l’hypothèse que les prêtres de Baal avaient probablement par leur feu fait remonter des particules, et comme cela se passait juste avant un orage, ces particules ont déclenché la pluie, et le tonnerre a fait le reste...
10. L’inertie calorifique est proportionnelle à la masse et non pas au volume.
11. André Legendre, L’homme est-il responsable du réchauffement climatique ?, EDP Sciences, coll. « Bulles de sciences », 2009.
12. Sauf quand elle fond dans les seaux à champagne, les verres à whisky et, plus abondamment, au moment de la fonte des neiges dans les zones tempérées.
13. Source : site Internet du ministère de l’Ecologie et du Développement durable. Au total, le volume de pluie tombant sur la France est de 486 milliards de m3, en moyenne mesurée depuis cinquante ans.
14. Source : Météo France, Statistiques climatiques de la France 1971-2000.
15. Dans la suite de l’ouvrage, nous l’arrondirons à 40 %.
16. Bureau de recherches géologiques et minières.
17. Source : Collectif, Les chiffres clés, Géosciences, la revue du BRGM, n° 2, septembre 2005.
18. Les écologistes affirment que les nappes baissent. La nappe de la Beauce a monté de 16 m pendant la décennie 1990-2000.
19. Soit 2 % de l’irrigation en France, ou encore une surface de 50 000 ha de maïs recevant une dose annuelle de 2 000 m3, ce qui fait bien 100 millions de m3.
20. Année 2002, source FAO (Food and Agriculture Organization).
21. N’annonçait-on pas au printemps 2011, qui fut très chaud, que l’été serait chaud également ? Or le mois de juillet 2011 a été froid et très humide.
22. 300 mm à Entrechaux près de Vaison-la-Romaine dans le Vaucluse. Cette pluie a entraîné la crue catastrophique du 22 septembre 1992, qui a fait 41 morts.
23. Sur le plan strictement mathématique, c’est un peu plus compliqué. On calcule le carré de chaque écart pour supprimer les signes négatifs, puis on fait la moyenne de ces carrés. La racine carrée de cette moyenne est l’écart type.
24. Les chiffres relatifs à la pluviométrie à Paris ont été arrondis pour faciliter la lecture et l’étude probabiliste. Moyenne et écart type sont dans la réalité légèrement inférieurs.
25. Pour ce qui concerne la protection des biens et des personnes. Pour ce qui est du calcul de l’évacuation des crues des grands barrages, on estime la crue millénale (1 sur 1 000), voire la crue déca-millénale (atteinte ou dépassée une fois tous les 10 000 ans).
26. 68 % des années s’écarteront d’un écart type, 95 % de deux écarts types et 99 % de trois écarts types. Autrement dit, la pluviométrie centennale, c’est la moyenne plus trois écarts types. A Paris, cela représente une pluviométrie de 950 mm d’eau (la moyenne de 650 plus trois fois 100 mm d’écart type) et l’année centennale sèche 350 mm d’eau (la moyenne de 650 moins trois fois 100 mm). C’est arrivé en 1923...
27. La notion d’intempérie est purement subjective. Elle qualifie dans le langage courant des événements météorologiques désagréables ou désastreux. Mais elle n’a aucune valeur scientifique, ni en climatologie, ni en météorologie.
28. Al Gore, acteur et orateur de Une vérité qui dérange, un film de David Guggenheim, 2006.
29. Pascal Bruckner, « La séduction du désastre », Le Monde du 2 mai 2011.
30. L’écart type est plus faible.
31. Le Français moyen utilise en moyenne 150 litres d’eau par jour.
32. A l’exception notable des tours de refroidissement des centrales nucléaires. L’eau est évaporée, donc consommée. Mais l’ensemble de ces consommations est estimé à un milliard de m3, un chiffre modeste par rapport aux abondances brutes des grands fleuves français. L’irrigation consomme beaucoup plus, nous y reviendrons.
33. Autrefois appelé Yang Tsé, ou Yang Tsé Kiang, ou Fleuve Bleu.
34. Canalisation de liaison entre les deux réseaux, équipée de trois vannes.
35. L’usager doit donc déclarer le volume « récupéré » qui, par définition, n’apparaît pas au compteur de l’eau potable distribuée, cas général.
37. Source : site Internet du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
38. Service de l’observation et des statistiques du ministère de l’Ecologie et du Développement durable.
39. Source : site Internet du ministère de l’Ecologie et du Développement durable.
40. Source : site Internet de la Fédération des entreprises de l’eau www.lesentreprisesdeleau.com
41. L’amiante n’est dangereux que quand on en absorbe les fibres par voie respiratoire. Ce n’est pas un poison chimique, c’est un poison physique car, quand il se pulvérise, ses cristaux sont de petites aiguilles qui viennent se ficher dans la plèvre.
42. Beaucoup plus en avril qui est la pleine période de fonte des neiges dans les Alpes.
43. De plus, en appuyant sur un bouton, les autorités compétentes de la Communauté urbaine de Lyon peuvent doubler les débits prélevés et distribués. Tout le réseau est calculé pour satisfaire le double des besoins habituels. Il peut passer de 250 000 m3 par jour à 500 000 m3 par jour, sans pour autant épuiser le fleuve Rhône... Comme pour l’électricité, les réseaux d’eau sont calculés pour la pointe de consommation, donc pour la sécheresse éventuelle ; ou une panne locale, ou la rupture d’une conduite, ou un incendie majeur.
44. Source : site Internet de France-Agrimer. Cela fait une tonne par habitant et par an, dont 50 kg seulement vont être consommés en alimentation directe par les Français (pain, biscuits, pâtes, bière, etc.). Le reste (950 kg) part à l’exportation ou sert à l’alimentation du bétail.
45. Eric de La Chesnais, « La moisson française de blé s’annonce modeste », Le Figaro, jeudi 9 juin 2011.
46. Le lait ou la gélatine sont des suspensions dites « colloïdales » car ils contiennent des particules en suspension suffisamment petites pour que le mélange soit homogène dans l’eau.
47. La succession des opérations comprend une coagulation-floculation des argiles, une décantation de l’argile floculée, une filtration classique sur lit de sable, mais à vitesse plus rapide, d’où un gain de place par réduction de la surface des bassins. On peut aussi injecter de l’ozone (ou trioxygène) qui détruit les bactéries et élimine les micropolluants organiques, ce qui améliore le goût (on parle de « qualités organoleptiques ») de l’eau produite. La chloration légère achève le traitement, exactement comme pour les eaux souterraines.
48. Pour limiter les dépenses énergétiques, le distillateur est constitué de plusieurs évaporateurs en série que l’on appelle effets. La vapeur issue du premier effet se condense au niveau du second effet, et l’énergie libérée par la condensation sert à évaporer l’eau de mer qui s’y trouve. Le troisième évaporateur joue le rôle de condenseur pour les vapeurs issues du second effet, et ainsi de suite. La vapeur du dernier effet sert à réchauffer l’eau d’alimentation du premier effet. Ce système produit une eau très pure ; mais son coût énergétique est élevé de 15 kWh/m3 environ.
49. C’est la technique du « flash multi-étages », utilisée dans les pays du Golfe. Elle est consommatrice d’énergie.
50. Jean-Christophe Rufin, Le Parfum d’Adam, Flammarion, 2007.
51. Il serait regrettable, même pour les odorats sensibles, de sauter ce chapitre.
52. Cette technique d’épuration sera expliquée ci-après.
53. Faute de moyens financiers mais surtout techniques... A l’époque, on ne savait pas épurer.
54. Les spécialistes parlent de DBO5, car la DBO est mesurée en laboratoire pendant cinq jours d’activité des bactéries. On utilise aussi la DCO, demande chimique en oxygène, pour mesurer la pollution organique.
55. Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne.
56. Source : Raphael Eyl-Mazzega, stagiaire Onema (Office national de l’eau et des milieux aquatiques), septembre 2009.
57. Selon une étude de l’Anses, Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, lancée en septembre 2009, ont été retrouvées dans 5 % des échantillons seulement, en sortie d’usine d’épuration, des traces de caféine, de carbamazépine, un antiépileptique, et d’oxazépam, un anxiolytique. Les doses en sortie de station d’épuration sont toujours de 1 000 à un million de fois inférieures aux doses utilisées dans le cadre d’un traitement. Elles sont diluées puis biodégradées par le milieu naturel.
58. Qui songe, pour autant, à interdire le café, dont le caractère cancérigène est, par ailleurs, bien connu, mais dont l’impact (surtout à ces doses) sur le déclenchement des cancers chez l’homme n’a jamais été prouvé ?
59. C’est le picogramme qui peut s’écrire 10-12 gramme.
60. Dans le cas de la France, l’ensemble des sols imperméabilisés (toitures des maisons et immeubles, trottoirs, routes revêtues, parcs de stationnement, etc.) couvrent 3 millions d’hectares, soit 5 % du territoire national. Leur impact sur le coefficient de ruissellement est faible en temps normal et nul en période de forte crue. C’est bien moins que les sols rocheux des Alpes au-dessus de 3 000 m d’altitude, très imperméables.
61. Contrairement à ce qu’affirme Claude Allègre dans Ma vérité sur la planète, Plon/Fayard, 2007.
62. Source : Encyclopédie Larousse.
63. Source : Encyclopédie Larousse.
64. Lucien Bodard, Monsieur le consul, Grasset, 1979.
65. La forêt couvre plus du tiers du territoire national, trois fois plus aujourd’hui qu’il y a deux siècles.
66. Dans les régions sibériennes totalement désertes, les crues annuelles catastrophiques de l’Ob, de l’Ienisseï ou de la Neva, formant des embâcles gigantesques, ne font pas la une, car aucun habitant n’est concerné.
67. Un biome (du grec bios = vie) est un ensemble d’écosystèmes caractéristique d’une aire biogéographique et nommé à partir de la végétation et des espèces animales qui y prédominent et y sont adaptées. Il est l’expression des conditions écologiques du lieu à l’échelle régionale ou continentale : le climat qui induit le sol, les deux induisant eux-mêmes les conditions écologiques auxquelles vont répondre les communautés des plantes et des animaux.
68. Selon un article du Figaro Magazine de mai 2010.
69. Par opposition aux nappes phréatiques où l’eau est stockée dans des terrains ou des roches sédimentaires horizontales (sable, limon), on appelle « aquifères de socle » des zones fissurées au sein de massifs de roches dures, pleines de sable et d’eau. Les montagnes massives sont des châteaux d’eau, à cause de leurs aquifères de socle, qui alimentent sources et rivières, y compris en été.
70. René Dumont, L’Afrique noire est mal partie, Seuil, 1964.
71. Sur la base d’un débit fictif continu de un litre par seconde et par hectare.
72. Endémique : se dit des espèces vivantes dont l’aire est limitée à un territoire bien défini.
73. La rédaction de ce chapitre trouve de nombreuses sources dans l’ouvrage d’André Legendre, L’homme est-il responsable du réchauffement climatique ?, op.cit.
74. Sarah Ineson et al., « Solar forcing of winter climate variability in the Nothern Hemisphere », Nature Geoscience 2011, Published online, 09 october 2011.
75. C’est le savant allemand Max Planck qui a découvert que l’énergie d’un rayonnement électromagnétique était inversement proportionnelle à sa longueur d’onde. La « constante de Planck » relie les deux grandeurs.
76. Le phénomène est utilisé dans les « chambres à bulles » ou « chambres à brouillard » conçues pour étudier ces corpuscules élémentaires. On repère ainsi, c’est très spectaculaire, les particules elles-mêmes et celles nées d’un choc avec d’autres particules. Ce choc est invisible mais pas la trace de la particule ni des éléments qui en naissent après collision. On peut alors photographier la trajectoire de la particule et ses éventuelles traces sous forme de condensation de très fines gouttes d’eau.
77. Stephen G. Warren, Ryan M. Eastman, Carole J. Hahn, « A Survey of Changes in Cloud Cover and Cloud Types over Land from Surface Observation, 1971-96 ». Source : http://journals.ametsoc.org/doi/pdf/ 10.1175/JCLI4031.1
78. International Satellite Cloud Climatology Project.
79. Eric Pallé Bagó, C. J. Butler, The Influence of Cosmic Rays on Terrestrial Cloud and Global Warming.
80. Cosmic Leaving OUtdoor Droplets.
81. L’infrarouge correspond à une longueur d’onde comprise en 0,4 et 1 micromètre. Les longueurs d’onde supérieures au micromètre, par exemple 10 micromètres, sont des « micro-ondes » ou ondes micro- métriques, celles qui font fonctionner les fours à « micro-ondes ».
82. Groupement international d’experts sur le climat. En anglais IPCC, International Panel on Climate Change.
83. Source : André Legendre, L’homme est-il responsable du réchauffement climatique ?, op. cit.
84. La formule est assez simple :
Forçage radiatif en watt par m2 = 5,35 Ln
dans laquelle Cp est la teneur en gaz carbonique de l’époque préindustrielle, à savoir 280 ppmv, et C exprime une nouvelle valeur de ce chiffre (380 ppmv, chiffre actuel, par exemple). Ln est le logarithme népérien de ce rapport. 5,35 est une constante exprimée en watt par m2. La loi de Stefan permet ensuite de calculer la nouvelle température de la terre résultant de cette hausse de la puissance radiative due au dioxyde de carbone.
85. En résumé, là où l’opinion commune, diffusée notamment par les écologistes, affirme que les gaz à effet de serre s’ajoutent et que la hausse des températures varie linéairement avec leur taux dans l’atmosphère, les lois physiques connues montrent que les gaz à effet de serre se concurrencent et que l’accroissement des températures suit une loi logarithmique dont les rendements sont décroissants.
86. Source : Jean Staune, La Science en otage, Presses de la Renaissance, 2010, p. 180.
87. Pour les spécialistes, il s’agit d’« une analyse en composante principale partiellement centrée ». Elle donne un poids très important aux valeurs les plus récentes, qui ont été effectivement plus chaudes.
88. La manipulation statistique de Mann lui a permis de lisser les valeurs anciennes de la température. Elle donne en effet une faible pondération aux valeurs anciennes et une forte pondération aux valeurs les plus récentes, qui, de facto, ont été chaudes. Ces pondérations ont fait disparaître l’optimum médiéval et le petit âge glaciaire de la courbe GIEC de 1990 et elles ont fait apparaître un emballement récent des températures, la partie de la crosse de hockey qui frappe ! Ce qu’il fallait démontrer...
89. Mais selon certain chercheurs, la rétroaction entre CO2 et température serait négative et non pas positive, autrement dit, la croissance du gaz carbonique diminuerait l’effet de serre !
C’est la conviction aujourd’hui documentée par le météorologue américain Richard Lindzen, professeur de climatologie au MIT (Massachusetts Institute of Technology). Autrement dit, si chacun convient que plus de gaz carbonique entraîne plus de vapeur d’eau, cette quantité supérieure de vapeur d’eau donnerait plus de nuages, donc réfléchirait plus les rayons du soleil, et moins de chaleur arriverait au sol. L’effet « parasol » des nuages augmenterait. L’effet extérieur du miroir des nuages serait plus fort que son effet intérieur, c’est-à-dire de retour de la chaleur à la terre. On devine l’enjeu.
90. Christian Gerondeau, Ecologie, la fin, Editions du Toucan, 2012.
91. Summaries for policy makers.
92. Comme toutes les autres Bourses, à Paris comme à Chicago elles ont donné lieu à un certain nombre de scandales : achats spéculatifs, escroquerie à la TVA, effets pervers de la revente des quotas...
93. Notamment le rôle du méthane (CH4), qui est bien un gaz à effet de serre mais dont la teneur, dans l’atmosphère, stable depuis dix ans, est infime : 1,75 partie par million (soit 0,000175 %), contre 380 parties par million pour le CO2. De plus, sa durée de vie n’est que de dix ans car il s’oxyde rapidement dans l’atmosphère pour donner une molécule de CO2 et deux molécules d’eau H2O.
94. Nappe de glace très étendue.
95. The Economist, dans son numéro du 16 juin 2012, signale que la glace du Groenland perdrait 200 milliards de m3 par an. Peut-être, mais il ne s’agit que du 110 000e de cette masse, ce qui est très inférieur à la marge d’erreur. Par ailleurs, personne ne signale une baisse de la hauteur de la couche de glace, seul indicateur d’une véritable réduction de masse.
96. Source : Jean Malaurie, Les Derniers Rois de Thulé, Plon, coll. « Terre humaine », 1955.
97. L’expression n’est pas très heureuse mais elle vient de l’anglais calving. Le mot « vêlage » en est l’exacte traduction.
98. Le Figaro du mardi 10 août 2010.
99. Source : André Legendre, L’homme est-il responsable du réchauffement climatique ?, op. cit.
100. http://assets.panda.org/downloads/himalayaglaciersreport2005.pdf
101. Source : Hacène Arezki, Climat, mensonges et propagandes, Ed. Thierry Souccar, 2010.
102. Ibid.
103. Le rouissage est une macération de la plante qui permet ensuite de séparer plus facilement la fibre de l’écorce.
104. En Français, bief et bièvre sont les anciens noms de castor, d’où la Bièvre à Paris. Castor en anglais se dit beaver.
105. La section du barrage en terre aura la forme d’un trapèze. La crête aura une largeur de quelques mètres, les talus auront une pente de 3 m de base pour 1 de hauteur le plus souvent, et ils seront recouverts d’enrochements pour assurer leur stabilité et leur résistance aux vagues, pour le talus amont, et à l’érosion pluviale, pour le talus aval. L’épaisseur s’accroît avec la profondeur de l’eau à retenir, ainsi un barrage de 100 m de haut pourra avoir à sa base une largeur d’au moins 600 m.
106. Société d’aménagement foncier et rural.
107. Ou même beaucoup plus pour le maraîchage. Les légumes sont des espèces à cycle court, de un ou deux mois. Sous le climat égyptien, lumière et chaleur favorisent la photosynthèse et tout pousse très vite en culture irriguée.
108. CO (NH2)2.
109. Les particules fines de l’argile s’unissent avec l’eau pour former une sorte de « colle » stable. D’où leur état « colloïdal ». Contrairement aux particules de limon, beaucoup plus grosses, l’argile fine reste suspendue dans l’eau et ne décante pas sous l’influence de la pesanteur. Elle n’obstrue pas les canaux, les tuyaux ou les systèmes de goutte-à-goutte, mais elle améliore la texture du sol. La teneur en argile des eaux brutes en provenance d’Assouan peut être estimée à un gramme par litre, ce qui représente un gros apport pour les sols lorsque l’on irrigue pendant des siècles.
110. Le fleuve le plus puissant alimentant la Méditerranée est le Danube, par l’intermédiaire de la mer Noire.
111. Les jeunes anguilles revenant de la mer des Sargasses.
112. Collectif sous la dir. de Graciela Schneier-Madanes, L’Eau mondialisée, La Découverte, coll. « Recherches », 2010.
113. Année 2002, source FAO.
114. René Dumont et Bernard Rosier, Nous allons à la famine. Seuil, coll. Esprit « Frontière ouverte », 1966.
115. Anthony Allan, La Recherche, n° 370, 1er décembre 2003.
116. Claude Allègre, Ma vérité sur la planète, op. cit.
117. Source : site Internet du MEDD (Ministère de l’Ecologie et du Développement durable).
118. Numéro spécial de La Documentation photographique « L’eau menacée » de David Blanchon, La Documentation française, novembre-décembre 2010, p. 62-63.
119. Idem pour le lait, après sa consommation.
120. Espèce, ô combien génétiquement modifiée, mais dont l’apparition n’a ému personne à l’époque. Il est vrai que cette nouvelle espèce a été obtenue par hybridation du blé et du seigle, mais le résultat est le même. De plus, les mouvements écologistes n’existaient pas lors de la création du triticale. Heureuse époque ?
121. Selon la désignation systématique, en latin Camelus dromedarius. Il s’agit donc bien d’un chameau, de la famille des Camélidés. Le chameau à deux bosses de l’Ouzbékistan s’appelle Camelus bactrianus. Les espèces végétales ou animales classées selon la systématique parlent en général du genre, en l’occurrence Camelus, et plus rarement de l’espèce. Citer le nom d’espèce, traduit en français par « dromadaire » sans citer préalablement le nom du genre « Chameau » n’est donc qu’une forme de pédanterie. Les prétendus « dromadaires » sont d’abord des chameaux selon les règles de la systématique scientifique.
122. 600 000 m3 d’eau évapotranspirée par hectare pendant cent ans, pour produire 400 m3 de bois de chêne sur la période.
123. Bjorn Lomborg, L’Ecologiste sceptique, Le Cherche Midi, 2004.
124. Ibid.
125. Ibid.
126. Les frontières définitives de la Serbie, du Monténégro et du Kosovo n’étant pas définitivement fixées et reconnues par la Communauté internationale, les surfaces des parties du bassin versant du Danube qui sont incluses dans ces trois pays ne peuvent être déterminées de manière précise à ce jour.
127. On assiste aujourd’hui à des révoltes urbaines pour manque de courant électrique, comme en juin 2011 à Dakar. Une panne intégrale de quarante-huit heures dans une capitale de deux millions d’habitants rend la vie et le travail impossibles. En prévision de pannes de distribution d’eau, fréquentes également dans les pays pauvres, on peut toujours stocker un ou deux bidons de 200 litres dans sa cour. Mais que faire sans la source d’énergie la plus décentralisée, la plus facile, la plus familière : l’électricité, dont l’absence est la vraie pauvreté du XXIe siècle ? Elle peut induire un manque d’eau disponible, faute de courant pour faire fonctionner les pompes.
128. Il y aura cependant deux ou trois années difficiles, lorsque le barrage se remplira.
129. Erik Orsenna, L’Avenir de l’eau : Petit précis de mondialisation, t. II, Fayard, 2008.
130. Ibid.
131. Claude Allègre, Ma vérité sur la planète, op. cit.
132. Bjorn Lomborg, L’Ecologiste sceptique, op. cit.
133. Erik Orsenna, L’Avenir de l’eau..., op. cit.
134. Centre d’études du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts.
135. Source : site Internet, www.lesentreprisesdeleau.com
136. Id.
137. Source : Bernard de Gouvello et al., L’Eau mondialisée, La Découverte, 2010.
138. Centre international de règlement des différends sur les investissements.
139. Désormais ministre-président de la Hongrie depuis la victoire de son parti aux législatives de mai 2010.
140. Joëlle Stolz, « La ville de Pécs exproprie sans ménagement une filiale de Suez Environnement pour renationaliser la gestion de son eau », Le Monde, 20 février 2010.
141. Source : site Internet officiel de Suez-Environnement.
142. Source : site Internet officiel de leur fédération : lesentreprisesdeleau.com
143. Chiffre officiel du ministère de l’Ecologie et du Développement.
144. Idem.
145. Graphique publié dans le rapport du GIEC 1990.