Note sur l’édition
Toutes les références à la correspondance de Flaubert renvoient à l’édition Gallimard (« Bibliothèque de la Pléiade ») en 5 volumes de Jean Bruneau pour les quatre premiers et de Jean Bruneau et Yvan Leclerc pour le cinquième, 1973-2007, accompagnée d’un « Index », extrêmement utile, par Jean-Benoît Guinot et collaborateurs, et sont indiquées en abrégé sous la forme : Corr., t. , p.


Flaubert suit de près le texte de l’Histoire de Polybe (livre I), qu’il a lu dans la traduction de Dom Vincent Thuillier avec notes et commentaires du chevalier de Folard, 6 vol., Paris, 1727-1730. Les notes du chevalier de Folard développent de très importants commentaires sur la stratégie militaire, que Flaubert a consultés. C’est cette traduction que nous reprenons en note, avec une orthographe modernisée. Flaubert suit également très précisément le texte de Michelet sur la guerre des Mercenaires, livre II de l’Histoire romaine (publiée en 1831). Nous renvoyons pour les citations de Michelet à l’édition récente, accessible, qu’en a donnée Paule Petitier (Les Belles Lettres, 2003).


Les études sur Salammbô ont été très nombreuses et ont connu un renouvellement récent particulièrement important, notamment avec les travaux et l’édition de Gisèle Séginger, et un grand nombre d’études dont nous mentionnons les principales dans la Bibliographie1. Enfin, le centre de documentation de l’équipe Flaubert de l’Institut des textes et manuscrits modernes, le site de l’ITEM (http://www.item.ens.fr/) et le site Flaubert de l’Université de Rouen (http://flaubert.univ-rouen.fr/) sont, pour toute recherche sur Flaubert, des lieux particulièrement précieux, auxquels nous avons souvent eu recours.
Les dossiers préparatoires de Salammbô sont, pour l’essentiel de ce qui est accessible, conservés à la Bibliothèque nationale de France, à la Bibliothèque municipale de Rouen, à la Pierpont Morgan Library, collection Heineman (New York), à la Fondation Martin Bodmer (Cologny-Genève), à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris2. Nous remercions vivement ces institutions de l’accès qu’elles nous ont donné à ces documents.


L’univers de Salammbô sollicite mille curiosités historiques, géographiques, ethnologiques, mythologiques : je remercie Héloïse Raccah Neefs de m’avoir maintes fois aidé à trouver les bons chemins d’investigation.
1 - Voir p. 527-536.
2 - Voir « Bibliographie », p. 527.