Un cadre bien délimité - le Vallon, propriété de la toujours belle Lucy Angkatell ; des suspects en nombre restreint ; pour Hercule Poirot, l'assassinat du médecin John Christow pourrait ressembler aux affaires dont il a l'habitude.
Mais, cette fois-ci, tous les indices mènent à des impasses, tous les soupçons se révèlent injustifiés. Comme si une intelligence non moins redoutable que celle du petit détective à moustaches s'appliquait à brouiller les pistes.
Qui veut-on donc protéger ? Et pourquoi ? Le lecteur ne le saura qu'aux dernières pages. Et Poirot s'inclinera devant un adversaire à sa mesure.
Lorsque, par un brouillard dense près de la côte sud du Pays de Galles, un inconnu entraîne sa voiture dans un fossé, il découvre une femme, un revolver à la main, penchée au-dessus du corps sans vie de son époux, paralytique en fauteuil roulant. Elle avoue l'avoir tué, et l'invité inattendu lui offre alors de concocter une histoire pour la couvrir. Mais après tout, serait-il possible que Laura Warwick n'ait pas commis ce meurtre? en ce cas, qui protège-t-elle? La maison semble remplie de suspects potentiels.
Du fond de son fauteuil où elle se tient très droite tandis que ses
mains tricotent, une vieille demoiselle pleine de malice écoute ses amis
- un colonel et un haut fonctionnaire de Scotland Yard, tous deux à la
retraite, un vieux pasteur et un médecin plein d'expérience, une
charmante actrice - raconter treize étranges histoires où glisse l'ombre
d'un criminel inconnu. Et toujours miss Marple le découvre, ce
criminel, parce que, dit-elle avec modestie, elle a beaucoup observé les
petites gens de son village et que la nature humaine est partout la
même.
«Richard Abernethie est décédé brusquement chezlui d'une crise
cardiaque. » C'est ce qu'ont écrit les journaux. Tous les proches sont
accourus pour les obsèqueset tout se serait passé très correctement si
cette écervelée de Cora n'avait bêtement demandé : « Il a bien été
assassiné, n'est-ce pas ? » Cette question incongrue jette, évidemment,
un froid dans la réunion de famille.Six ou huit coups de hache assenés,
dès le lendemain, par une main anonyme sur le crâne de la bavarde, et un
peu d'arsenic fourré dans le gâteau de sa dame de compagnie,
justifieront l'intervention d'Hercule Poirot. Son fameuxsens de la
déduction prouvera que la petite question deCora n'était pas si sotte.
Miss Pebmarsh a bien failli mettre le pied dessus. Même, elle l'aurait
piétiné, ce cadavre, si Sheila n'avait pas crié. Que voulez-vous : Miss
Pebmarsh est aveugle et elle a été bien surprise d'apprendre qu'il y
avait le corps d'un inconnu derrière son canapé. Et d'abord, que fait
Sheila chez elle jamais, au grand jamais elle n'a demandé à l'agence où
travaille la jeune fille qu'on lui envoie une dactylo. Et d'où viennent
toutes ces pendules - toutes en avance d'une heure - qui encombrent les
meubles de son salon ? Avec Hercule Poirot comme conseiller technique,
un jeune et beau garçon, mystérieusement attaché à quelque service
secret, saura tirer de cet inextricable imbroglio le fil qui mène au
meurtrier.
Quels Quatre ? S'agit-il d'un
quatuor musical ? Des quatre grands ? Du Pacte à quatre ?
Oh non !
Tout cela ne saurait constituer matière à enquête pour l'illustrissime
Hercule Poirot... Et les Quatre en question sont des adversaires à sa
mesure : un quatuor criminel ! Une bande de criminels internationaux
dont le but n'est rien moins que de s'assurer la domination du monde...
Bigre ! Voilà des ennemis comme le célèbre détective n'aurait osé en
rêver... Et une rude bataille en perspective !
Hercule Poirot aimerait bien passer des vacances tranquilles. Une petite
île, un hôtel agréable, une cuisine soignée, des pensionnaires
charmants : tout irait pour le mieux si, parmi les estivants, ne rôdait
une de ces femmes fatales qui font faire bien des bêtises aux hommes...
En arrivant sur le chantier de fouilles de Tell Yarimjah, riss Amy
Leatheran ouvre de grands yeux. Quoi de plus dépaysant pour une jeune
infirmière que ce pays exotique, cette équipe d'archéologues installée
loin de tout ? Et quelle mission singulière que d'avoir à veiller sur la
belle Mrs Leidner, en proie à des hallucinations et des terreurs
diverses... Miss Leatheran va tâcher de s'acquitter au mieux de ses
fonctions. Mais, de masques terrifiants paraissant à la fenêtre en
menaçantes lettres anonymes, les angoisses de Mrs Liedner vont finir par
l'étreindre à son tour. Et lorsque cette dernière sera assassinée, Amy
aura le rare privilège d'assister de près à une enquête de l'illustre
Hercule Poirot...
Dans ce livre nous retrouvons des héros familiers aux lecteurs d'Agatha Christie : Tommy et Tuppence Beresford qui, par goût de l'aventure, fondèrent une agence de détectives privés. Ils ont vieilli et, retirés des affaires, ils goûtaient des jours paisibles jusqu'au moment où ils se rendirent au Coteau ensoleillé", maison de retraite pour personnes âgées où vit une tante de Tommy, Ada. Tante Ada s'éteint doucement et une pensionnaire - Mrs Lancaster - part dans des conditions si mystérieuses que Tuppence est intriguée. Malgré les moqueries de son mari, elle décide de retrouver cette Mrs Lancaster.Lorsque Tommy rentrera chez lui après avoir assisté à une conférence, ce sera pour apprendre que sa femme n'est pas rentrée de la mission qu'elle s'est imposée."
Un soir, Hercule Poirot dîne dans un restaurant londonien. Sa table
jouxte celle d'un jeune couple apparemment très épris, Jackie de
Bellefort et Simon Doyle. Quelques semaines plus tard, à l'occasion
d'une croisière sur le Nil, le grand détective a la surprise de
retrouver Simon Doyle marié à Linett Ridgeway. S'apercevant que Jackie
s'ingénie à croiser le chemin du jeune couple, Hercule Poirot sent la
tragédie venir à grand pas et il a peur...
Tout au long de ce
dramatique chassé-croisé amoureux, Poirot, moins orgueilleux qu'à
l'accoutumée, fait montre d'une grande psychologie pour cerner chacun
des personnages et tenter de raisonner ce trio de jeunes gens qui court à
sa perte. Dans cette intrigue poignante au suspense haletant, on
retrouve ce style inimitable, si typiquement anglais, et ces
irrésistibles pointes d'humour tout en finesse signées Agatha Christie.
« Etes vous heureux ? Dans le cas contraire, consulte Mr Parker Pyne, 17 Richmond Street. »Cette annonce, parue dans le Times attire bien des clients un peu incrédules mais sans aucun doute malheureux. Aux quatre coins du monde, à Delphes, Chiraz ou Londres, Parker Pyne, professeur de bonheur, s'engage à vous faire retrouver l'amour et la joie de vivre. Évidemment, ses tarifs peuvent parfois paraître un peu élevés, mais qui ne risque rien n'a rien, et vous pouvez être sûr que Parker Pyne mettra en oeuvre tous les moyens nécessaires, y compris les mises en scène les plus abracadabrantes...Douze nouvelles insolites d'Agatha Christie, où l'ingéniosité le dispute à l'humour.
C'est toujours après le drame qu'on s'avise qu'un personnage falot a
traversé la scène sans que personne lui prête attention.
Et, justement, dans le bureau de Mr Winttington, il y avait un clerc qui
se faisait appeler Mr Brown. Mais voilà ! Personne n'était capable de
se rappeler quoi que ce fût de Mr Brown. Pas même son visage. La
description qu'on donne invariablement de Mr Brown, c'est qu'il
ressemble à tout le monde.
L'assassin a frappé Mrs McGinty à la tête. Avec un hachoir. Puis il a
fouillé la chambre et volé les trente livres que la vieille dame cachait
sous une lame du parquet. C'est écoeurant ! Comment l'illustrissime
Hercule Poirot va-t-il occuper ses loisirs si les meurtres deviennent à
ce point sordides ? Pas question de manger de ce pain-là. Et pourtant...
Si la police avait fait fausse route dès le début ? Si les petites
cellules grises de Poirot pouvaient éviter la corde à un innocent ? En
ce cas, évidemment... Poirot condescendrait peut-être à examiner de plus
près un fait divers bien vulgaire - en apparence du moins...
1940. Tommy et Tuppence Beresford - as du contre-espionnage durant la
Grande Guerre- bouillent d'impatience - se plaignant qu'on refuse de
mette à profit leurs compétences. Trop vieux ! Ils ont dépassé la
quarantaine... C'est à ce moment qu'un agent du 2e Bureau propose à
Tommy une mission : débusquer un agent nazi, installé -soupçonne-t-on
dans une paisible station balnéaire. Bien entendu, Tommy accepte, sans
toutefois révéler à sa femme le vrai but de sa mission. Tuppence, fine
mouche, surprendra son secret. Quel beau tandem il feront chacun sous un
faux nom ! Leur séjour dans cette pension au nom idyllique de "Sans
souci" ne sera pas de tout repos...
« Dernier appel, annonça une voix douce et un peu désincarnée.
Miss
Theodofanous est priée de se présenter au contrôle immédiatement. »
Dans
un coin du hall, une petite fille levait des yeux étonnés vers un homme
profondément endormi qui tenait dans la main un panda en peluche.
Pendant ce temps, Sir Stafford Nye rêvait qu'il chassait le léopard.
Quel
rapport y a-t-il entre ces trois personnages en transit sur l'aéroport
de Francfort ?
C’est pour une bien mince affaire qu’on dérange le grand Hercule Poirot :
dans une pension de famille peuplée en majeure partie d’étudiants, il
s’est produit toute une série de menus larcins et de petits actes de
malveillance – délits trop insignifiants pour qu’on prévienne la police
et qui semblent encore moins dignes du génie de Poirot.
Mais la liste
des méfaits est si bizarre que l’attention du célèbre détective en est
piquée. Alors que l’enquête commence, les choses se gâtent. En fait,
elles deviennent intéressantes : trois cadavres resteront sur le
carreau.
Le prix à payer pour la découverte d’un bien vilain trafic…
L'Inspecteur commençait à juger Mrs Olivier fort injustement et son
impression était fortifiée par une vague odeur de cognac. A leur retour
dans la maison, Hercule Poirot avait tenu à faire absorber ce remède à
sa vieille amie. Elle devina ce que pensait Bland et déclara aussitôt :
"Je suis pas folle et je ne suis pas ivre, mais probablement cet
individu qui affirme que je bois comme un trou vous a convaincu. -Quel
individu ? demanda le policier qui passait du jardinier en second à ce
personnage anonyme et n'y comprenait plus rien. -Il a des taches de
rousseur et l'accent du Yorkshire, répondit Mrs. Olivier. Mais, je le
répète, je ne suis ni ivre ni folle. je suis bouleversée. Absolument
bouleversée", conclut-elle avec force.
Comme ces maharadjah qui exigeaient que leur femme pérît sur leur bûcher
funèbre afin que rien ne leur survécût de ce qu'ils avaient aimé,
Agatha Christie, disparue en janvier 1976, a tué dans son dernier roman
le petit homme au crâne d'oeuf qui l'avait rendue célèbre. Hercule
Poirot est revenu, pour y mourir, dans la maison de Styles où nous
l'avions vu apparaître pour la première fois. Fatigué, usé par la
maladie et une vie trop bien remplie, il se refusera néanmoins à quitter
la scène sans avoir accompli une ultime mission : démasquer son dernier
assassin pour aider une jeune fille à retrouver le sourire. Et c'est un
Poirot rendu modeste par l'approche de la mort, mais usant avec un zèle
opiniâtre les forces qui lui restent, qui débrouillera magistralement
une bien ténébreuse affaire.
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