1778. La guerre menée contre l'Angleterre par les colonies révoltées
d'Amérique implique à présent la France, et les terribles corsaires des
Isles qui multiplient leurs mauvais coups à partir de leurs mouillages
secrets en mer des Antilles. Richard Bolitho se voit confier sa première
corvette, l'Hirondelle : un fier voilier, servi hélas par un équipage
peu habitué au combat. 1781 : La bataille de la baie de Chesapeake
annonce sans ambages qu'une page de l'histoire est en train de se
tourner. Un capitaine de Sa Majesté, jusqu'alors pouvait pensait qu'il
se battait d'abord pour maintenir la paix sur les océans, et préserver
la tranquille emprise de son pays sur le vaste monde. Cette illusion
vient de se dissiper. Les hommes ne peuvent supporter sans ennui l'idée
d'un monde supposé pacifié...
1811 : Après un repos bien mérité en
Cournouailles auprès de sa douce Catherine, l'amiral Richard Bolitho est
rappelé à Londres. Pour défendre les intérêts de l'Empire, l'Amirauté
doit contenir les troubles en Amérique - ou envisager la guerre avec ces
amis de naguère. Si la voie de la diplomatie échoue, celle des armes
s'imposera. Pour cette mission à haut risque, Bolitho devra compter sur
le courage et la loyauté de ses plus fidèles officiers, et sur la
confiance de ses proches. Menée par l'Indomptable, sa flotte devra
également tenir la distance qui sépare Plymouth de la Nouvelle
Angleterre. Dans les eaux troubles de l'Atlantique, l'escadron volant de
l'amiral Bolitho sera confronté à une première et suprême épreuve. Il
devra en découdre, au nom de la liberté.
Les succès du général Bonaparte - nous
sommes en 1800 - inquiètent toute l'Europe. L'Angleterre ne voit qu'une
conduite possible, face au jeune dictateur qui se prétend l'héritier de
la Révolution : la lutte à outrance - sur mer notamment. Mais toutes les
nations ne pensent pas comme elle. La Russie, la Prusse, la Suède ne
demandent qu'à se rallier à un « pacte de neutralité » tout à l'avantage
des Français, et il se murmure que le Danemark pourrait basculer sans
bruit du côté des sans-culottes...
Richard Bolitho, fraîchement promu amiral, se voit confier une petite
escadre dans le dispositif que l'Amirauté entend déployer pour «
reconquérir » la Baltique - où tout se joue désormais. L'ensemble forme
une flotte imposante, sous le commandement d'un jeune amiral qui vient
lui aussi de faire ses preuves en Méditerranée : Horatio Nelson.
Bolitho joue son rôle sans s'abriter derrière ses galons, c'est-à-dire
en faisant son devoir et même un peu plus...
Janvier 1782. Le capitaine Richard Bolitho reçoit l'ordre de conduire la
Phalarope, frégate du roi d'Angleterre, dans la mer des Caraïbes, où la
flotte française de l'amiral de Grasse prête main-forte aux corsaires
qui servent la cause de la Révolution américaine. Ce devrait être un
moment de fierté pour un si jeune capitaine ; si l'équipage de la
Phalarope, mené avec cruauté sous un précédent commandement, n'était au
bord de la mutinerie. Le lecteur, une fois le livre refermé, aura eu son
content d'aventures. Sans doute s'étonnera-t-il de ce que l'héroïsme
des marins, tant vanté, se paye ici d'un prix si dur. C'est que l'auteur
se garde bien de recourir, pour l'évoquer, aux couleurs flatteuses. La
Gloire à laquelle prétendent les hommes, envers et contre toute raison,
est une maîtresse cruelle. On use à sa poursuite et son sang et ses
rêves. Sans autre espoir sans doute que de vaincre, chemin faisant, le
pire ennemi des âmes : lequel n'est pas la Mort mais l'Ennui majuscule -
moteur secret de nos folies et de nos désirs, et unique agent de notre
destin.
Méditerranée, 1797. Richard Bolitho vient de franchir le cap de la
quarantaine avec le grade de " capitaine de pavillon ". La guerre menée
contre la France s'éternise et menace de mal tourner. A dire vrai, c'est
même l'une des pires périodes qu'ait connues la Marine britannique :
celle de la Grande Mutinerie. Il se murmure que la France du Directoire,
qui ne manque pas de généraux ambitieux, a le projet d'accaparer les
routes du Sud et de l'orient. Alliés imprévus des Français, les
corsaires d'Alger se révèlent des adversaires avec lesquels il faut
compter. Après des années de conflit, le découragement guette Bolitho et
ses troupes. L'heure serait presque à la nostalgie... si les
contraintes du blocus ne ramenaient les hommes à une dure réalité qui
exclut rêveries et regrets.
En 1784, l'Angleterre se bat contre la
France sur presque toutes les mers du globe. Le jeune capitaine de
corvette Richard Bolitho se voit dépêcher vers l'océan Indien à bord
d'une frégate que l'amirauté destine à une mission aussi délicate que
mystérieuse.
1798 : A la tête d'une petite escadre,
Richard Bolitho, promu commodore, prend le large. Il s'apprête à gagner
la Méditerranée où, dit-on, se trouverait déjà une lourde armada
française, dotée d'une artillerie dernier cri. Bolitho a pour ordre de
débusquer l'ennemi et de découvrir ses intentions. Ne disposant pas de
bases en Méditerranée, le commodore présume une mission ardue. Et au
cours de longs mois où l'escadre subit les assauts répétés des Français
et les caprices du temps, il apprend qu'il a autant à craindre de ses
propres troupes que de l'ennemi. Quand s'ouvre la bataille d'Aboukir,
opposant sur les eaux du Nil les navires anglais aux forces tricolores,
il sait que son avenir est en jeu. De ses décisions dépend le sort d'une
flotte et de toute une nations.
Lui, c'est Ender, assureur tout-puissant. Il garantit les constitutions de mille mondes et veille sur les contrats d'un million d'agents très spéciaux.
Elle, c'est Elya. Pour ainsi dire éternelle, pusiqu'elle renaît après chaque mort, la mémoire amputée de sa dernière vie.
Lorsqu'ils s'affrontent, on peut craindre le pire. Surtout si l'enjeu a pour nom Cheur, une planète ultra-libérale dont même l'Etat est privé.
La France révolutionnaire vient de déclarer la guerre au monde.
Richard Bolitho, promu malgré son jeune âge commandant de l'Hypérion, un navire de ligne, s'initie à la discipline du combat d'escadre : vaste partie d'échecs où entrent en compte des variables difficiles à contrôler, tels le régime des vents, l'humeur des équipages - ou tout simplement la peur. Les Anglais sans perdre de temps organisent le blocus de Toulon tandis que l'amiral Moresby tente d'occuper un îlot stratégique au large des côtes françaises.
Après une première tentative désastreuse (Moresby est tué sous ses yeux), Bolitho prend l'affaire en main, ose un coup injouable... et gagne. Mais gagne-t-on jamais à ce jeu où la mort est la rançon de la victoire, et où le succès d'un jour est si vite défait par le temps ?
Nous sommes en mars 1777 et le jeune lieutenant Richard Bolitho est
affecté à bord d'un superbe deux-ponts à destination de New York.
L'insurrection des colons d'Amérique a enfin tourné à la guerre déclarée
contre l'Angleterre... et nos marins vont avoir à se battre contre
leurs frères d'hier. L'ambiance à bord est morose. L'Amirauté.,
craignant de possibles mutineries invite les commandants d'unités à
redoubler de férocité envers les équipages. Mauvais calcul, car ce sont
souvent les équipages qui gagnent les batailles, non les stratèges en
chambre. Ce dont Richard pourra se rendre compte par lui-même puisqu'à
l'issue d'une saison fertile en surprises, il se voit enfin confier le
commandement de son premier navire. Avec ce roman (troisième de la
série), se poursuit l'édition française du fameux cycle romanesque "
Captain Bolitho " - qui a valu à Alexander Kent le titre de " maître
incontesté du roman d'aventures maritimes ".
Automne 1794. L'Angleterre vient de comprendre que la seule façon de
briser la politique agressive de la France révolutionnaire est d'établir
un blocus impitoyable de ses ports. Mais les Mangeurs de grenouilles
ont plus d'un tour dans leur sac : l'amiral Lequiller parvient à déjouer
la vigilance de l'escadre anglaise, et le capitaine Bolitho, qui
commande l'Hyperion échappe de peu au piège tendu par le diabolique
Français. Ce dernier cingle vers les Antilles, où il compte à l'évidence
porter de rudes coups au commerce local, vital pour l'Angleterre. A
moins que la tentative du rusé Lequiller n'obéisse à un autre mobile :
attirer ses poursuivants vers les Tropiques pour les écarter du combat
décisif qui doit avoir lieu au large des côtes de la vieille Europe...
Ayant flairé la manœuvre, Bolitho quitte les îles bénies de la mer
Caraïbe, et met le cap sur l'Espagne, toutes voiles dehors. Enfin,
l'ennemi est en vue !
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