" On m'avait assez répété que j'étais laid : il me fallait le devenir, et j'avais, à quinze ans, assez de jugeote pour deviner que tout se jouerait dans le domaine amoureux, à tout le moins sexuel, puisque, je le savais déjà, j'étais de ceux à qui l'amour est refusé, et qui, par conséquent, doivent séparer ce sentiment du désir qui en est la dimension incendiaire, et consolatrice. " À travers la confession déroutante d'un homme qui, dès l'enfance, a grandi persuadé que sa mère le trouvait laid, Richard Millet cerne au plus près les tourments de la dissonance et de la solitude, et livre, dans une langue superbe, une singulière éducation sentimentale.
SUMMARY:
C'est l'été 1994. La petite ville d'Ystad somnole sous la chaleur. Rivés devant leurs postes de télévision, tous les Suédois suivent la Coupe du monde de football. Mais, alors que l'inspecteur Wallander se prépare à partir en vacances, une jeune fille se suicide par le feu dans un champ de colza. Le lendemain, un ancien ministre est tué à coups de hache. Une série de meurtres d'une sauvagerie terrifiante se déclenche. La police d'Ystad, menée par Kurt Wallander, entame une course haletante contre la montre pour arrêter le tueur avant qu'il ne frappe à nouveau. Mais quel lien y a-t-il entre les victimes, un ancien ministre à la retraite, un riche marchand d'art, ou un minable truand ? Pourquoi les victimes sont-elles scalpées ? Et qui est cette jeune fille qui s'est suicidée ? A-t-elle un rapport avec les meurtres ?
1899 À la fin du XIXe siècle, un jeune français, envoyé en mission aux Indes, fait la rencontre de Clara, riche héritière, dont il tombe amoureux. Cette femme, troublante et perverse, lui fait visiter le Jardin des supplices, lieu où l'art chinois des fleurs côtoie celui de la torture. Ces pages de crime et de sang sont d'une sensualité assez trouble et trahissent la profonde misogynie de l'auteur. Âmes sensibles s'abstenir...
Anne McCaffrey revient à son cycle le plus célèbre pour nous raconter cette fois-ci la jeunesse de Robinton, le Maître Harpiste de Pern, l’un des personnages les plus attachants et les plus importants de la saga, notamment parce qu’il est le plus haut représentant de l’Atelier des Harpistes qui est le sanctuaire de la culture pernaise, les harpistes faisant office à la fois de troubadours, de professeurs et d’historiens. Fils d'un harpiste et d'une cantatrice de l'atelier, Robinton présente des dons prometteurs qui vont lui permettre de devenir le trés respecté Maître Harpiste de Pern. Mais le respect s'est effacé avec le temps, les fils ne sont pas tombés depuis 400 révolutions, et les harpistes sont traités de manière peu respectueuse désormais. En effet, qui veut entendre des ballades traitant du devoir envers l'unique Weyr encore en activité sur Pern ? Ces chevaliers-dragons inutiles vont-ils rester les parasites des Forts ?
Le Manifeste du Parti Communiste
1848 Est-il besoin de présenter ce document essentiel dans l'histoire contemporaine de l'humanité, que chacun se doit d'avoir lu, quelles que soient ses idées politiques personnelles.
Qui va donc guérir le Docteur Simon dans un mas perdu, et sous une tempête de neige? Dans les garrigues, le tapis spumescent et glacé se dégonfla rapidement sous l’effet de la douceur de l’air, la cour crépitait du goutte à goutte des eaux cristallines qui dégringolaient du toit. L'ouvrage du blanc déluge d’une nuit se liquéfia en un jour, mais dans le coeur de deux êtres amoureux, il subsista comme un diamant pur.
Manuscrit découvert au XVIIIe siècle par Jean-Baptiste Rousseau et publié pour la première fois en 1819. Comédie : Sganarelle s'introduit chez le bourgeois Gorgibus, pour servir les amours de Valère, et se fait passer pour un médecin. Comme Gorgibus le rencontre par hasard un peu plus tard sans son habit de médecin, il s'invente un frère jumeau et doit par la suite jouer les deux personnages devant le bourgeois, en passant rapidement d'un rôle à l'autre...
Le navigateur sur les mers du destin
Nuit, éclairs, nuages noirs et ce sombre vaisseau tapi au large. Elric était arrivé au-delà du monde connu et le temps pressait. Les chiens n'allaient pas tarder à se montrer. - Ohé, du navire ! L'homme casqué tourna la tête. - Elric, nous vous attendions. Avec vous, nous sommes au complet. Ainsi commença une quête indéfinie sur une mer surnaturelle bordée par plusieurs mondes. Etrange navire voguant sur un océan plus étrange encore ! Ils étaient vingt héros, guidés par un capitaine aveugle et un timonier muet. Souvent Stormbringer, l'épée maudite, chantait en prenant des âmes, et les cadavres s'amoncelaient. Mais comment sortir de ce dédale où les dimensions tournent, où le temps glisse et où errent tant de marins perdus dans l'éternité ?
Une famille, dans le Maroc des années 40, quitte le Rif pour Tanger. Afin d’échapper à l’écrasante tutelle du père, auquel ses enfants vouent une haine sans partage, le narrateur s’éloigne bientôt des siens. Il connaît la gamine, les nuits à la belle étoile, et rencontre la délinquance, les amitiés nouées dans les bas-fonds de la ville, la sexualité, la prison, la politique. Quinze ans après la parution du Pain nu, la voix de Mohamed Choukri apparaît toujours comme celle d’un écrivain majeur. Présenté et traduit de l’arabe par Tahar Ben Jelloun.
On trouve de tout dans les pubs. Et l'on entend toutes sortes d'histoires. Connaissez-vous celle de l'homme qui, du jour au lendemain, perdit sa femme, son enfant et son chien ? Sous l'oeil avisé du barman, l'inspecteur Richard Jury et son nouveau compagnon de zinc, le très cordial Harry, dégustent un fameux pinot gris. Sous leur pied, le chien Mungo patiente. Cette histoire, il la connaît. Et pour cause, c'est la sienne. Car le chien est revenu. Un an après. Improbable, pense Jury, qui n'en est pas moins curieux, suspendu aux lèvres du très disert Harry. Et l'histoire continue, recommence, se contredit, en appelle une autre. Les bouteilles filent, les mensonges s'emboîtent. Toute vérité est relative, et ce casse-tête quantique plonge décidément Jury dans la plus parfaite perplexité. Mais reprenons du début : Un homme entra dans un pub...