C'est toujours après le drame qu'on s'avise qu'un personnage falot a
traversé la scène sans que personne lui prête attention.
Et, justement, dans le bureau de Mr Winttington, il y avait un clerc qui
se faisait appeler Mr Brown. Mais voilà ! Personne n'était capable de
se rappeler quoi que ce fût de Mr Brown. Pas même son visage. La
description qu'on donne invariablement de Mr Brown, c'est qu'il
ressemble à tout le monde.
L'assassin a frappé Mrs McGinty à la tête. Avec un hachoir. Puis il a
fouillé la chambre et volé les trente livres que la vieille dame cachait
sous une lame du parquet. C'est écoeurant ! Comment l'illustrissime
Hercule Poirot va-t-il occuper ses loisirs si les meurtres deviennent à
ce point sordides ? Pas question de manger de ce pain-là. Et pourtant...
Si la police avait fait fausse route dès le début ? Si les petites
cellules grises de Poirot pouvaient éviter la corde à un innocent ? En
ce cas, évidemment... Poirot condescendrait peut-être à examiner de plus
près un fait divers bien vulgaire - en apparence du moins...
1940. Tommy et Tuppence Beresford - as du contre-espionnage durant la
Grande Guerre- bouillent d'impatience - se plaignant qu'on refuse de
mette à profit leurs compétences. Trop vieux ! Ils ont dépassé la
quarantaine... C'est à ce moment qu'un agent du 2e Bureau propose à
Tommy une mission : débusquer un agent nazi, installé -soupçonne-t-on
dans une paisible station balnéaire. Bien entendu, Tommy accepte, sans
toutefois révéler à sa femme le vrai but de sa mission. Tuppence, fine
mouche, surprendra son secret. Quel beau tandem il feront chacun sous un
faux nom ! Leur séjour dans cette pension au nom idyllique de "Sans
souci" ne sera pas de tout repos...
« Dernier appel, annonça une voix douce et un peu désincarnée.
Miss
Theodofanous est priée de se présenter au contrôle immédiatement. »
Dans
un coin du hall, une petite fille levait des yeux étonnés vers un homme
profondément endormi qui tenait dans la main un panda en peluche.
Pendant ce temps, Sir Stafford Nye rêvait qu'il chassait le léopard.
Quel
rapport y a-t-il entre ces trois personnages en transit sur l'aéroport
de Francfort ?
C’est pour une bien mince affaire qu’on dérange le grand Hercule Poirot :
dans une pension de famille peuplée en majeure partie d’étudiants, il
s’est produit toute une série de menus larcins et de petits actes de
malveillance – délits trop insignifiants pour qu’on prévienne la police
et qui semblent encore moins dignes du génie de Poirot.
Mais la liste
des méfaits est si bizarre que l’attention du célèbre détective en est
piquée. Alors que l’enquête commence, les choses se gâtent. En fait,
elles deviennent intéressantes : trois cadavres resteront sur le
carreau.
Le prix à payer pour la découverte d’un bien vilain trafic…
L'Inspecteur commençait à juger Mrs Olivier fort injustement et son
impression était fortifiée par une vague odeur de cognac. A leur retour
dans la maison, Hercule Poirot avait tenu à faire absorber ce remède à
sa vieille amie. Elle devina ce que pensait Bland et déclara aussitôt :
"Je suis pas folle et je ne suis pas ivre, mais probablement cet
individu qui affirme que je bois comme un trou vous a convaincu. -Quel
individu ? demanda le policier qui passait du jardinier en second à ce
personnage anonyme et n'y comprenait plus rien. -Il a des taches de
rousseur et l'accent du Yorkshire, répondit Mrs. Olivier. Mais, je le
répète, je ne suis ni ivre ni folle. je suis bouleversée. Absolument
bouleversée", conclut-elle avec force.
Comme ces maharadjah qui exigeaient que leur femme pérît sur leur bûcher
funèbre afin que rien ne leur survécût de ce qu'ils avaient aimé,
Agatha Christie, disparue en janvier 1976, a tué dans son dernier roman
le petit homme au crâne d'oeuf qui l'avait rendue célèbre. Hercule
Poirot est revenu, pour y mourir, dans la maison de Styles où nous
l'avions vu apparaître pour la première fois. Fatigué, usé par la
maladie et une vie trop bien remplie, il se refusera néanmoins à quitter
la scène sans avoir accompli une ultime mission : démasquer son dernier
assassin pour aider une jeune fille à retrouver le sourire. Et c'est un
Poirot rendu modeste par l'approche de la mort, mais usant avec un zèle
opiniâtre les forces qui lui restent, qui débrouillera magistralement
une bien ténébreuse affaire.
Victoria Jones est une dactylo bourrée de talents : insolente, jolie et
menteuse, elle n'a peur de rien. Plutôt par inconscience que par
courage, d'ailleurs... Lorsqu'elle rencontre Edward à la pause déjeuner,
il lui plaît immédiatement. Il doit partir pour Bagdad le lendemain ?
Elle le rejoindra. Ce genre de détail n'arrête pas Victoria. Hélas ! à
son arrivée à Bagdad, pas trace d'Edward. Alors que faire ? Que faire,
perdue à l'autre bout du monde, sans un sou et sans nouvelles de celui
pour qui elle a fait le voyage ? Que faire lorsqu'un homme poignardé
vient mourir dans votre chambre d'hôtel ? Victoria ne va pas s'affoler
pour si peu. Après tout, c'est passionnant de se retrouver mêlée à des
aventures d'agents secrets ! Mais cette fois, elle va peut-être un peu
trop loin...
Tout le monde l'a remarqué à l'hôtel Salomon : cette Américaine qui visite la Palestine avec sa famille est une mégère tyrannique et les siens vivent terrorisés. Il ne nous reste plus qu'à la tuer ", dit une voix, quelque part dans une chambre de l'hôtel.Comme - bien par hasard - Hercule Poirot, à cet instant, est précisément en train de fermer sa fenêtre, cette petite phrase ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd.Le monstre sera retrouvé mort dans son fauteuil, au cours d'une excursion à Pétra. Qui, de cette tribu ilotisée, a eu le courage de mettre le projet à exécution ? Un grand film de Michael Winner, avec Peter Ustinov dans le rôle d'Hercule Poirot, Lauren Bacall, sir John Gielgud, David Soul, Piper Laurie (Films Cannon - Distribution Pathé)."
Une femme témoigne contre l'homme qu'elle aime, accusé de meurtre... pour mieux le faire innocenter. Un héritier trop pressé fait parler les morts sur les ondes de la « TSF > . Un homme qu'on croyait parti pour l'Écosse est retrouvé mort le lendemain matin dans un bahut espagnol, chez un de ses amis... Au long de huit récits axés sur le thème du déguisement et de la mise en scène, l'extraordinaire inventivité d'Agatha Christie se donne libre cours. Comme en se jouant, la romancière captive et intrigue son lecteur, avant de lui révéler d'un coup une solution aussi imprévisible que logique.
Témoin à charge a inspiré, en 1957, à Billy Wilder l'un de ses meilleurs films avec Marlène Dietrich, Tyrone Power et Charles Laughton.
Dans la maison où a été assassinée Mme Argyle, n'étaient présents à
l'heure du crime que le mari, la gouvernante, une infirmière et les cinq
enfants adoptés par le couple. Déclaré coupable, un des garçons est
mort en prison quand, deux ans après le procès, un témoin à décharge se
présente pour confirmer son alibi. Cependant, la famille fera grise mine
à cet homme scrupuleux venu réhabiliter le jeune homme. C'est qu'il
n'y a pas qu'une vérité : celle que fera éclater le docteur Calgary est
bien sombre et, plus cruellement que tout autre, blessera bien du monde.
Charles ? Un mauvais sujet. Thérèse ? Trop maquillée pour être honnête.
Bella ? Une idiote ; d'ailleurs elle a épousé un Grec... Impardonnable.
Bref, ni le neveu ni les nièces de miss Arundell ne trouvent grâce à ses
yeux. Dommage ! Ils auraient tellement besoin de son soutien...
financier, s'entend. La vieille demoiselle roule sur l'or. Et elle
dépense si peu... C'est bien normal à son âge... Alors puisqu'ils
doivent hériter de toute façon, pourquoi ne leur consentirait-elle pas
une petite avance ? Son obstination à refuser est ridicule. Dangereuse
même. La tentation de l'aider à quitter ce monde pourrait devenir trop
forte...
Dans l'obscurité d'une maison endormie, un cri déchire le silence... Un crime vient d'être commis...
Ainsi se lève le rideau sur l'un des plus grands succès de la scène internationale, « La Souricière », succès qui a tenu l'affiche sans interruption depuis plus de trente ans. Adaptée par Agatha Christie d'une nouvelle écrite en 1949, jouée pour la première fois à Londres en 1952, cette mésaventure de trois petites souris porte la marque de son auteur : humour et suspense sont au rendez-vous.
Et comme tous les grands maîtres du suspense, Agatha Christie préférait que ses spectateurs ignorent la clef de l'énigme avant de pénétrer dans le théâtre... Le secret fut bien gardé, puisque c'est aujourd'hui seulement, pour la première fois, que ce texte « interdit » est enfin publié...
Depuis quelque temps, les gens meurent comme des mouches à Wychwood.
Heureusement, Miss Pinkerson, vieille personne sympathique, a sa petite
idée sur l'origine de ces décès suspects. Elle décide de prendre les
choses en main. Par un heureux coup de hasard, dans le train qui
l'emporte à Scotland Yard, elle rencontre un jeune homme également
sympathique qui a occupé, en Orient, des fonctions dans la police. Et,
par chance, ce jeune homme qui jouit de revenus personnels a tout son
temps devant lui. Seulement, s'il prête une oreille bienveillante aux
bavardages de la vieille dame, Luke Fit-william ne croit pas un mot de
ce qu'elle lui raconte. Il la prendra au sérieux quand elle sera écrasée
par une voiture avant d'avoir pu faire son petit rapport à Scotland
Yard. Le jeune détective fera, bien évidemment, de l'enquête une affaire
personnelle.
Pourquoi Mr. Morley, dentiste, 58, Queen Charlotte Street, s'est-il
suicidé, aux alentours de midi, en plein travail, avec encore des
patients dans sa salle d'attente ? Hercule Poirot qui était des clients
du matin a trouvé Mr. Morley très normal. Et Poirot s'y connaît en
physionomies. Ainsi, dans le salon du médecin, il a été frappé par
l'expression de cet Américain qui avait une tête d'assassin. Il a aussi
noté la présence de Mr. Amberiotis - un personnage douteux. Il a même
fait attention à Miss Sainsbury Seale qui sortait d'un taxi, devant le
58. Seulement, on retrouvera Mr Amberiotis mort d'une injection trop
forte de procaïne et, un mois plus tard, le cadavre de Miss Sainsbury
Seale dans une malle.
Pourquoi glisser une poignée de seigle dans la poche d'un homme après
l'avoir empoisonné ? Pourquoi accrocher un cintre à vêtements dans le
nez d'une jeune fille après l'avoir étranglée ? Que signifient ces
indices saugrenus ? Sont-ils la signature du meurtrier ? Dans ce cas, il
ne peut s'agir que d'un fou. D'un monstre.
Un dangereux maniaque se
promène en toute liberté à Yewtree Lodge. Un maniaque qui peut frapper
de nouveau. Un maniaque que miss Marple est venue démasquer. Car ce qui
peut paraître saugrenu à certains prend une signification à ses yeux.
Miss Marple est une très vieille dame et elle a vu tant de choses...
Le Caire, 1903. Les Emerson vont-ils pouvoir pratiquer tranquillement leurs fouilles archéologiques ? Rien de moins sûr...
Pour commencer, un message sibyllin enjoint à Emerson de ne pas s'approcher de la tombe 20-A. Mais où cette tombe est-elle située exactement ? Existe-t-elle même ? D'autres contretemps viennent perturber le début du travail. Un vieil ami, séjournant au Caire, semble être tombé sous la coupe d'une spirite, au grand désespoir de sa femme ; un colonel américain, qui a servi durant la guerre de Sécession et dont les épouses sont mortes dans des circonstances assez troubles, s'enquiert auprès d'Emerson d'un éventuel garde du corps pour sa fille Dolly, apparemment menacée d'on ne sait trop quel danger ; cette même Dolly s'amourache de Ramsès, le fils des Emerson, devenu un séduisant jeune homme ; et, pour couronner le tout, le célèbre couple d'archéologues découvre une momie pour le moins étrange... Ce n'est qu'après avoir élucidé bien des énigmes que les Emerson pourront poursuivre leurs fouilles.
La passion de l'Égypte a encore frappé pour Amelia Peabody et son époux Emerson qui entreprennent une nouvelle campagne de fouilles, accompagnés de Ramsès, leur fils indomptable. L'obsession du passé ne les autorisera toutefois pas à faire abstraction des événements du présent, surtout lorsqu'ils sont suscités par leur ennemi juré, le maître du crime et des déguisements, le pilleur de sites antiques, Sethos. Dévoré d'amour pour Amelia, il n'aura de cesse de la harceler dans le fol espoir d'en faire sa maîtresse adorée. Il n'oublie qu'une chose, c'est que loin d'être une faible femme, Amelia maîtrise toutes les ruses du combattant et possède l'énergie d'une épouse passionnément amoureuse de son mari. À femme invincible, amant dépité...
Dans un style inimitable, qui sait allier le ton de l'épopée à celui des scènes intimistes, Elisabeth Peters plonge ses personnages dans de nouveaux imbroglios qui sont autant d'occasions de renforcer l'attachement qu'ils se portent et de vivifier l'esprit d'aventure qui les unit.
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