Franchement, M. Konopoulos ne me demandait rien.

D'ailleurs, je n'étais pas venu à Genève pour ça.

La sublime nana qui m'attendait à l'aéroport avait une autre chatte à fouetter.

Mais il a fallu que ce pauvre manutentionnaire soit mordu par un méchant serpent et que son aimable cadavre déboule en même temps que nos valises…

C'est idiot pour Marie-Marie qui, consécutivement, a dû faire une croisière en ambulance !

Mais alors, si tu avais vu nos frimes quand on a déballé l'abominable costume !

Enfin, tu m'as compris ?

Si tu as tout pigé, pas la peine d'acheter ce livre. Mais s'il te reste des zones obscures dans la comprenette, n'hésite pas. Quand tu en auras terminé la lecture, j'aime autant te prévenir : tu devras changer de calbar.

<

Un compresseur.

Deux cons pressés.

Deux comprimés.

Deux cons primés.

Bérurier devenu obsédé sexuel.

M. Félix dont le paf est classé monument historique.

Une Autrichienne qui nous fait passer des moments hystériques.

Une dizaine de cadavres.

Ça, c'est le résumé de ce livre.

Maintenant, si tu veux tous les détails croustillants, faut l'acheter, mon pote; qu'est-ce que tu veux que je te dise! Je ne vais tout de même pas te faire peur et te faire triquer juste avec une quatrième page de couverture!

<

Je vais te dire…

Moi, quand je prête mon aimable concours à une gourgandine pour l'aider à perpétrer un vol et que ma carrière de flic d'élite ne sombre pas dans l'aventure.

Quand les bombes m'éclatent sous les claouis sans me causer la moindre égratignure.

Quand je suis expédié à perpète au fond d'un puits, d'où personne n'est jamais sorti, pas même la vérité, et que j'en remonte frais comme un gardon.

Oui, moi, quand tout ça, plus le reste m'arrive, à la fin de ces délicatesses je respire un grand coup et je m'écrie :

— Champagne pour tout le monde !

A la bonne mienne, les gars !

<

— Bouge ton pied que je voie la mer, soupira Véra.

J'ai bougé mon pied.

Elle a vu la mer.

Et du même coup, le spectacle le plus effarant, le plus incrédulant, le plus tout ce que tu voudras qui se puisse imaginer !

Si tu ne crains pas les péripéties, entre avec nous dans la ronde, mon pote.

On n'a pas le temps de s'embêter.

D'ailleurs, on n'a même pas le temps de comprendre.

Mais on n'est pas là pour ça, hein ?

<

Several years after the French Revolution, in the winter of 1804, Napoleon Bonaparte has to make a crucial decision: to keep the main ideals of the new France alive or to elevate the country into a powerful base by making it an empire and becoming emperor.

One evening at the Tuileries Residence in Paris, Second Consul Jean-Jacques Cambaceres, a brilliant law scholar and close ally, listens as Napoleon struggles to determine what will be best for a country much weakened by ten years of wars and revolutions. Torn between his revolutionary ideals and his overwhelming longing for power, Napoleon Bonaparte declares that it can only be achieved by his taking the throne.

Bonaparte attempts to rally Cambaceres to his cause and maps out in great detail why France must become an empire, with him as its Emperor. The Republican hero desires only one thing: to forge his legend during his lifetime. France has arrived at a crossroads, and Bonaparte must break many barriers to fulfill his ambition. "An empire is a Republic that has been enthroned," he declares. And so, through the night, French history is made. With historical erudition, d'Ormesson remarkably captures the man's vertigo of triumph, which ultimately leads to his fall.

<

Pourquoi j'aime les livres de San-Antonio ?

Parce qu'ils me font mourir de rire. Je l'avoue sans honte, sans éprouver le besoin de me justifier en faisant remarquer que, mine de rien, leur auteur est un écrivain véritable, sérieux. Le Rabelais de notre époque. Rions avec San-Antonio, notre ami, champion du rire toutes catégories : petit rire, gros rire, fou rire, rire de coin, rire bon enfant, rire vengeur, contrepèteries, à-peu-près, calembours, San-Antonio ne fait pas la fine bouche.

Nous non plus. C'est si bon de rigoler sans faire de manières, de se détendre, des dilater la rate, de se tenir le ventre, de s'étouffer de rire, d'en hurler, d'en pleurer.

Quiconque nous fait rire est notre meilleur ami. Un conseil : lisez San-Antonio.

Son petit monde deviendra le votre.

<

Il y aura toujours foule pour rire avec San-Antonio.

San-Antonio est entré dans le folklore français : cent petits livres on fait une grande œuvre.

Le grand public à bon goût : il n'a pas eu besoin qu'on lui dise que San-Antonio était un grand écrivain. Il l'a découvert tout seul.

Etre compris sans donner prise : tel est le but constant de son flux verbal, qui ne ressemble qu'à lui même, et qu'il appelle trop modestement ses « conneries »

San-Antonio : un phénomène dans l'histoire de l'édition, un des plus grands succès du siècle.

<

Ben, mon vieux, dans le machin ici présent que voici, il y est pas été a'v'c le dos de la cuiller, le Sana ! Youyouille, tu parles d'un circus, mon n'veu ! Ça carbonise à tout va. Des événements pas banaux, espère ! Quant à ce dont qui conceme les gonzesses, je peux t'résumer en trois mots : dé-gueu-lasse ! Enfin, brèfle, on s'est bien marrés. Je t'en serre cinq.<

Ils voulaient pas que je sorte ce livre.

Ils m'ont dit : « Non ! T'as pas le droit, des choses pareilles, de les mettre sur le marché ! »

« Elles sont épouvantablement affreuses », ils m'ont dit !

« Elles vont leur chanstiquer la pensarde, comme à toi dans le bouquin ! »

« Des lecteurs aussi fidèles, Ça se ménage, ils ont ajouté. Ils ont droit que tu fasses gaffe à leur mental. »

« Rends-les pas fous, Sana ! Ce serait trop injustement injuste ! En tout, y a des limites à pas enfreindre ! »

Ils m'ont dit bien d'autres trucs encore.

M'ont balancé des menaces odieuses, même, je certifie.

Z'ont même demandé au président de la République d'interviendre. Et il l'a fait !

J'ai la lettre, te la montrerai !

Mais moi, plus on veut me dissuader, plus j'obstine. C'est dans mon caractère !

Alors, voilà ce bouquin, intact ! J'y ai pas déplacé une virgule, pas une faute de français !

Un petit conseil ultime : si tu portes un râtelier, ôte-le avant de le lire, car il est désagréable de bouquiner en produisant un bruit de castagnettes !

<

Ma Félicie chérie,

Je t'écris d'Istanbul où je vis des choses que tu auras du mal à croire lorsque je te les raconterai. Jamais, de toute ma carrière, je n'aurai eu tant d'ennemis sur le dos à la fois. On peut dire que je bois le calife jusqu'à l'hallali ! Je travaille en « poule » avec Violette, une nouvelle inspectrice « ormée » par le Vieux. Béru a complètement défoncé le fondement d'une employée du consulat. Mathias a les poches bourrées de gadgets qui ridiculiseraient James Bond. Quant à Jérémie Blanc, il devient raciste ! Mais comme dit Violette : « L'un dans l'autre, on s'en sort. » Je ne me souviens pas si, la dernière fois tu m'as fait une blanquette, tu avais bien mis un jaune d'œuf dedans ? Le mieux est que tu m'en refasses une autre quand je rentrerai. En attendant, je Bosphore.

Grosses bises,

<

Si vous aimez les frissons, alors là vous serez servis, et pas qu'un peu. Tout d'abord il y a ceux, ineffables à combien, qui vous transportent au septième ciel, dont je ne suis pas avare, mes chéries, qui me connaissez bien comme moi je vous sais.

Et puis les autres, ceux qui vous flanquent la Sibérie dans l'entresol, transformant vos espérances (c'est bien le mot pour la majorité, non ?) en flétrissures ectoplasmiques.

Je sens déjà que vous salivez d'avidité libidineuse et castagnettez de délicieuse frayeur anticipée avant même de mouiller votre doigt pour… toumer la première page de ce récit hautement édifiant.

<

Des années que j'avais pas revu ce crevard d'Ambroise. Un flic qui avait mis un pied dans le Milieu et l'autre dans la gadoue.

A l'époque, Béru, son beauf par mésalliance, lui avait flanqué la rouste du siècle.

Et puis, voilà que ce tordu réapparaît, toujours en pleine béchamel, avec un cadavre sur le toit de sa bicoque.

On essaie de lui sauver la mise, Berthe et moi, mais quand t'as pas le fion bordé de nouilles, t'as intérêt à te retirer dans une lamasserie du Tibet.

Moi je dis : y a des mecs, leur papa aurait mieux fait d'éternuer dans son mouchoir !

<

Tu y crois, à la sorcellerie, toi ? Par exemple je t'affirmerais qu'une horde de loups hurlent dans la banlieue parisienne les nuits de pleine lune, tu penserais que je suis givré, non ? Que j'ai la dure-mère trop fibreuse ? Et pourtant je sais un gonzier qui s'est fait claper tout cru dans son plumard, une noye de pleine moon. P't'être que la lune était aussi bourrée que lui, pour la circonstance ? En tout cas, t'aurais même pas pu faire des hamburgers avec ce qui restait de lui !

Moi dans cette histoire de cornediable, j'ai bien failli y laisser mes os, ainsi que la bidoche qui est autour. Tu sais notre vie est fragile, quand on y pense.

<

Ägypten im 10. Regierungsjahr von Tutanchamun. In Theben wird ein junger Mann grausam ermordet. Das ruft Rai Rahotep auf den Plan, den Obersten Wahrheitssucher der Stadt. Aber Rahotep muss nicht nur einen Mörder fangen: Jemand hat in den Gemächern von Tutanchamun ein Relief hinterlassen, auf dem eine schwarze Sonne eingekratzt wurde - eine eindeutige Drohung gegen den König. Rahotep tappt zunächst im Dunkeln. Als jedoch ein weiterer Mord geschieht und beim Opfer ein persönlicher Gegenstand Tutanchamuns gefunden wird, ahnt der Wahrheitssucher, dass die beiden Fälle zusammenhängen ...

Für die Originalausgabe:

Copyright © 2009 by Nick Drake

Titel der englischen Originalausgabe: »Tutankhamun: The Book of Shadows«

<

Tu le savais, toi, que la Namibie existait ?

Il a fallu que j'y aille pour m'en asssurer. Et j'ai eu raison parce que, là-bas, il s'en passe des choses. Ça se chicorne à mort dans ce

Avec la peau de tous les gaziers qui y défuntent tu pourrais refaire le tapis de Palais des Sports.

Ça me la sectionne au ras des frangines, que tant de gens sacrifient leur garce de vie, une et indivisible, sur l'autel de l'arnaque. Note que les flics dans mon genre sont encore plus cons puisqu'ils font cadeau de la leur !

Car notre devise, à nous autres, c'est : « Pas le beurre, pas l'argent du beurre : tout à la graisse d'oie ! »

<

Elle était un peu géante sur les bords. Mais comme elle se tenait assise, ça ne se remarquait pas. A la verticale, jamais je ne lui aurais fait du rentre-dedans et l'effarante aventure qui s'en est suivie, serait restée inconnue. Enfin le destin fait ce qui lui plaît ! C'est pour cela qu'il est marrant.

Quand j'ai constaté le gigantisme d'Astrid, je m'étais avancé trop loin : la menteuse dans la clape, l'index et le médius dans la case trésor ! Me restait plus qu'à continuer. D'autant qu'à l'horizontale, un nivellement s'opère, t'as remarqué ?

En tout cas, on l'a senti passer, Béru, M. Blanc, ma Pomme et surtout Salami, mon clébard magique ! En voilà un qui en vaut deux, je te jure ! Et il en a deux qui en valent cent !

<

Franchement, je me demande ce que nous sommes allés foutre à Las Vegas, les Pinaud, les Bérurier et moi. En France, nous étions peinards : tout baignait. J'avais ma Féloche, mes potes et plein de culs proprets à ma disposition. Des petites mignonnes douées me taillaient des calumets irréprochables qui ne pénalisaient pas mon futal, et quand je leur déballais ma tierce à pique dans un plumard, personne ne venait les scrafer sur mon bide pendant qu'elles faisaient du trot anglais.

Tandis qu'à Vegas !…

Cette hécatombe, !

Tout le monde cartonne tout le monde !

Les flics en tête !

Tu peux oublier ta petite laine à la rigueur, mais surtout pas ta médaille de saint Christophe.

<

Welcome to the village of Notwithstanding, where a lady dresses in plus fours and shoots squirrels, a retired general gives up wearing clothes altogether, a spiritualist lives in a cottage with the ghost of her husband, and people think it quite natural to confide in a spider that lives in a potting shed. Based on de Bernières' recollections of the village he grew up in, is a funny and moving depiction of a charming vanished England.<

Fun books

Choose a genre